Quizz Avions - 13

Merci pour la photo de l'anecdote et l'histoire de cet avion !

Mais j'attendant un emploi plus "classique", utilisé encore dans les années 40, mais déjà moins dans les années 50, l'hélicoptère remplaçant l'avion dans cet usage.

La porte du 01, qui s'ouvrait à droite, mesurait 1m50 de long ;

l'objet nécessaire à l'emploi prévu empêchait dépassait légèrement, et condamnait la place arrière droite ...

J'avais pensé à une soute pour avoir la place de mettre de nombreuses bouteilles de champagne à l'occasion d'expéditions dans la région de Reims, mais je ne crois pas, même si j'ai déjà connu des expéditions comme ça !...

Sinon, pour des essais d'évacuations sanitaires par brancard ?

THEO a écrit:

Alors peut-être que c'était destiné à recevoir un brancard.

Bravo !

Jean delemontez a conçu son avion pour qu'il puisse remplir des missions sanitaires en transportant un blessé sur civière, comme indiqué dans cet article d'Aviation Magazine du 15 Mai 1958 :



Les 2 photos suivantes viennent de Icare N°19 de 1961 :





Tu gagnes la main et, à défaut d'une cargaison, Lydie t'offre une :

Alors doublement merci, Marc.

Des Jojos, j'en ai piloté un bon nombre, mais jamais de Mous, malheureusement.

Du coup, pour le plaisir, je partage avec vous ces photos de cet avion que je viens de récolter sur la toile :







Il est aujourd'hui au Groupe l'Air à Bailleau-Armenonville.

http://tagazous.free.fr/affichage2.php?img=26215
Et ce chouette bulletin des pilotes de montagne :
https://www.aeroclub-du-barsuraubois.fr/wp-content/uploads/2019/05/Bulletin-AFPM-D%C3%A9cembre-2018.pdf

Sur un autre plan, le hasard veut justement que je fasse péter une bouteille de champagne dans une heure avec des amis.
C'est la saint Thierry

Allez, un autre pour la route :

Bonne fête Thierry !


Pour le quizz : Turbay Tucan argentin ?

C'est bien le Turbay T-1 Tucán qui n'était pas sans qualités, mais qui n'a pas connu la construction en série.

https://web.archive.org/web/20150923172841/http://www.aracuan.com.ar/turbay.htm
https://es.wikipedia.org/wiki/Sfreddo_%26_Paolini,_F%C3%A1brica_Argentina_de_Aviones
https://en.wikipedia.org/wiki/Turbay_T-1_Tuc%C3%A1n
https://www.airwar.ru/enc/la/t1tucan.html
https://www.secretprojects.co.uk/threads/argentine-aircraft-1912-1940s.40893/



Un T-1B construit en kit trois décennies plus tard, est préservé en état de vol.




Bien vu, Marc, tu re-re-reprends les manettes.

Merci Thierry ... Voici donc un re-re-re-nouveau quizz :

Pourquoi, dans cet avion que vous reconnaîtrez facilement car c'est un des 5 appareils les plus construits dans toute l'histoire de l'aviation, réduisait-on souvent le manche arrière d'un bon tiers ?

- Il devait manquer de place pour le parachute ventral du parachutiste embarqué.

- Il manquait de place pour installer deux passagers côte à côte à l'arrière.

- Le passager arrière avait un trop gros bide, parce qu'il abusait de la Vodka.

Pas mal ton humour !!!

Non, il faut juste se rappeler que cet appareil est, à l'origine, un avion-école de tout début ...

Une relation avec l'équipement radio de certaines versions ?
Une relation avec le contacteur de la place arrière ?
Ou tout simplement pour augmenter les efforts nécessaires au pilotage par des élèves peut être trop vigoureux et approximatifs ?

Tu brûles avec les 2 dernières propositions ...

Certains élèves tiennent le manche par la partie supérieure de l'anneau et arrivent à couper les contacts au bas du tableau de bord et donc le moteur par inadvertance?
La solution consiste à couper la partie supérieure, donc à supprimer l'anneau pour ne tenir que la partie basse du manche ?
De mémoire, j'avais lu quelque part que Jean de Pange avait eu une aventure qui ressemblait à ça.

Pour Jean de Pange, je sais qu'il a appris à piloter l'U-2 de liaison du Normandie-Niemen quasiment seul, un jour où il était parti avec un pilote malade, dont l'état s'était empiré au point qu'il était incapable de faire le vol de retour.
Jean de Pange l'avait fait sangler à bord, fait lancer le moteur, et mis les gaz à fond, sans rien toucher d'autre. l'avion avait décollé tout seul. Jean de Pange avait alors suivi les routes au palonnier, puis s'était posé "à la Blériot", c'est-à-dire en coupant les gaz et en laissant l'avion se dém...rder tout seul ! ... L'U-2 était très bien conçu : il a atterri sans casse.

L'U-2 avait hérité de l'U-1 (une rétro-ingéniérie de l'Avro 504K adaptée par N.N.Polikarpov à l'écolage de début et propulsé par un M-2, Le Rhone 9J de 120 CV produit à Moscou) une disposition inhabituelle à l'Ouest : l'instructeur était devant, l'élève derrière :



On voit d'ailleurs bien sur ma photo du Po-2 de l'AJBS (en fait le CSS-13 C/n 49 produit par PZL après la guerre sur les plans de l'U-2 VS) que le tableau avant est nettement plus fourni que l'arrière ...

Quand au manche, seul celui de devant comporte une poignée, comme on le voit sur ce schéma tiré d'un manuel technique d'avant-guerre :

Je lis dans le n°62 d'Icare que De Pange effectue 3h30 de double sur Po2 avec Lefèvre et Durand et ensuite est testé par Littolff qui le déclare bon pour le service.

Un peu plus loin, il raconte qu'en compagnie d'Albert, à 50m de hauteur son moteur s'arrête et il s'apprête à se poser droit devant quand son moteur redémarre. Albert, assis en place arrière avait coupé les contacts pour faire une blague. C'est l'anecdote que j'avais évoquée d'une façon imprécise.

Marc_91 a écrit:

Pas mal ton humour !!!

Pas complètement...

- Quand les clubs para des années 50-60 utilisaient des Stampes et Tigres, la place était comptée dans l'habitacle arrière et il fallait faire très attention à ne pas accrocher en particulier le ventral, le pire étant à la sortie de l'appareil pour ne pas accrocher la poignée d'ouverture. Et quant au manche, il fallait faire très attention de ne pas gêner le pilote. J'ai connu aussi le cas plus tard avec un Druine D5 Turbi.

- Ayant installé deux enfants côte à côte de chaque côté du manche, j'ai pu noter que le débattement pouvait en être limité par leur jambes.

- J'ai connu aussi au moins un pilote qui avait tellement de bide qu'il avait dû remplacer son manche droit par un manche courbé, faute de quoi il ne pouvait pas arrondir correctement à l'atterrissage.

- Enfin, pour ce qui est de la bibine, il faut reconnaitre que dans le milieu aéro on buvait quand-même beaucoup autrefois. Habitude aujourd'hui presque totalement disparue, heureusement. Je ne citerai pas la poignée de cas pendables auxquels je peux faire référence.

Avons-nous cerné ce problème de manche, ou devons-nous chercher une explication encore plus précise ?

En fait, tu y étais presque hier ...

C'est pour être sûr de reprendre la main à un élève parfois plus fort que l'instructeur que les soviétiques raccourcissaient le manche ; le pilote avait alors plus de force par effet de levier ... Si tu regardes bien les palonniers du dessin, tu remarqueras que ceux de l'élève en place AR sont plus rapprochés pour la même raison.

Sinon, l'U-2 était un avion lent, mais avec des caractéristiques qui laissent rêveur :
- en biplace, il décolle à 60 km/h
- le décrochage est doux, avec le nez qui s'enfonce doucement pour reprendre de la vitesse,
- pour le mettre en vrille, il faut l'y emmener ; les commandes lâchées, il en sort tout seul,
- il tourne étonnamment court,
- en version d'attaque de nuit, il emporte 2 personnes et 400 kg d'armement, avec seulement 135 CV ...

Tu prends la main ?

Je vois: "la raison du plus fort est toujours le meilleure"!

J'ai connu un gars il y a longtemps, qui lors de sa formation sur planeur CARMAM M200 Foëhn, n'avait pas compris à quoi servent les palonniers, et avait trouvé le moyen de les tordre sérieusement tellement il appuyait fort sur les deux à la fois.
Nous ne sommes jamais arrivés à en faire un pilote et nous avons dû nous en séparer.
J'ai peine à imaginer ce que ça aurait donné si en plus il avait été gavé de Vodka

Allez, une autre :

Qu'est-ce que ce personnage est en train de nous expliquer ?



Bonne soirée

Son combat du 5 octobre 1914 ?

Certes, mais il tient dans une main une maquette et dans l'autre une revue, alors, que peut-on dire plus précisément ?

Le moment où il décide de placer son Voisin dans l’axe de l'Aviatik, légèrement en arrière et un peu au-dessus, afin de permettre à Quenault d’ajuster son tir avec la Hotchkiss.

Ou le moment où il a failli descendre SIPROU

C'est ça.

Ce petit quiz était proposé pour souligner le respect de la vérité historique des bandes dessinées, et pour ce qui nous concerne des BD aéro.

Aujourd'hui, on peut trouver des quantités d'ouvrages souvent bien dessinés, souvent intéressants, même pour le grand (et jeune) public, mais quelquefois, les auteurs prennent des libertés avec la vérité historique.

https://www.livre-aviation.com/Bandes-dessinees-c-2200_2202.html?#products

On ne peut pas en vouloir aux auteurs du passé comme du présent. Déjà, quand un reprend des manuels d'histoire, disons de nos CM1 CM2 et qu'on les confronte à de véritables ouvrages d'historiens d'aujourd'hui, on constate qu'on a appris quelquefois par coeur quelques faits bien plus près de la légende que de la réalité historique.
Et quant aux faits avérés confrontés à la mémoire des survivants, on trouve souvent aussi quelques décalages.

Comme disait quelqu'un : "Il y a ta vérité, il y a ma vérité, et il y a LA vérité"...

Ces photos sont extraire du numéro 20 d'Icare en janvier 1962 .





Ah ! on les aimait bien les histoires de l'oncle Paul dans Spirou, qui ont appris deux ou trois choses à certains d'entre nous, non ?






https://www.yvongenealogie.fr/2014/10/celebrite/joseph-frantz-1890-1979-premier-as-de-laviation-francaise-aux-origines-allemandes/
https://www.passionpourlaviation.fr/2014/09/12/il-y-a-100-ans-la-premiere-victoire-aerienne-de-lhistoire-mondiale-de-laviation/

Bien vu, domavan, et bravo. A toi les manettes.

Qui suis-je ?

Indice : j'ai 98 ans sur la photo, et j'étais le dernier!

Je saute tout de suite sur la réponse, parce que si Marc voit ce quiz en premier, ce sera trop facile pour lui.

André Peyronie, le dernier survivant du Neu-Neu originel.
https://www.aea.asso.fr/fr/article/deces-du-dernier-survivant-du-neu-neu-sergent-chef-andre-peyronie/19/12/2019/324

Grillé !