Aviation Ancienne
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 14 juin 1940

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fanavman
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fanavman


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14 juin 1940 Empty
MessageSujet: 14 juin 1940   14 juin 1940 EmptyMar 19 Fév 2013 - 1:51

14-juin-40 (Victoires : 5 sûres, Pertes : 8)

Entrée des allemands dans Paris

GC I/1 (les Vignots – MB. 152) :
2 patrouilles doubles (11 avions) effectuent une mission de couverture de la Seine. RAS.

GC II/1 (Montbard – MB. 152) :
Une patrouille double seulement put décoller pour une mission, en coopération avec une autre du GC III/10. Mais le mauvais temps les incite tous à rentrer un quart d’heure plus tard.

GC I/2 (Dijon-Longvic – MS. 406):
A 6h00, une patrouille (double?) se heurte à des He 111. Nous n’avons aucun détail sur ce combat.
A 17h30, deux patrouilles doubles prennent l’air pour une mission de couverture de la région de Château-Salins, mais les pilotes rentrent ¼ d’heure après être arrivés sur le secteur vu le plafond bas.

GC III/2 (Auxerre – Curtiss H-75) :
Repli sur Issoudun.

GC I/3 (Pithiviers– D. 520) :
Repli sur Châteauroux-la-Champenoise
6 appareils décollent pour une mission de destruction sur Dreux. Les Lnt Thierry, les S/L Blanck et Madon, l’adj-chef Guillaume et le sgt-chef Glauder et le sgt Touret surprennent des Hs 126, et en abattent 3 :
-un homologué aux 6 pilotes à Tournan-en-Brie
-puis un par le S/L Madon en coopération avec le sgt Glauder à 10 Km à l’ouest de Meaux
-puis un par le S/L Madon près de Chartres

GC I/4 ( ? – Curtiss H-75) :
Le S/L Blondeau, à la suite d’une perte de vitesse, périt carbonisé dans son appareil à Fonts-Puits.

GC II/4 (Auxerre – Curtiss H-75) :
Le groupe effectue le matin une mission de chasse libre dans le secteur Troyes-Romilly, mais le groupe revient bredouille. Le groupe repart finalement vers Nevers.

GC II/5 (Dijon-Longvic – Curtiss H-75) :
Une patrouille (cptne Portalis-Dugoujon-Salès) est envoyée en reconaissance. Elle abat un Do 215 isolé vers Marnay.
Une seconde patrouille décolle pour la même mission (Huvet, Gras et Bouhy) vers Langres. Sur place, ils sont pris pour cible par la Flak. Les français ne peuvent attaquer la colonne, car des réfugiés se trouvent à côté.

GC II/6 (Auxerre – MS. 406) :
Repli sur Nohant-en-Gout (Avord).
Un vol sur Troyes est effectué afin de « montrer les cocardes ». RAS.

GC III/6 (Le Luc – D. 520) :
Au petit jour, une patrouille double effectue une mission de couverture de l’escadre navale de la Méditerranée lors du raid contre les villes italiennes. Le Gloan y participe avec un autre pilote. RAS.

GC II/7 (Chissey – D. 520) :
Plusieurs missions de couverture des gares et secteurs militaires dans les secteurs Metz-Nancy sont effectuées. RAS.

GC I/8 (Césarville – MB. 152) :
Repli sur Châteauroux.
Henri Liautard et son coéquipier Spacek décollent à 6h30 pour une mission de chasse libre. Au niveau de Troyes, un grain important oblige les pilotes à se poser en campagne.
-Liautard, à l’aterissage, fait un cheval de bois puis en pylône et enfin s’écrase ; le pilote est indemme (quelques égratinures au visage)
-Spacek, qui est alors mis au courant, vient à la rescousse de son coéquipier mais, victime de…paysans armés de simples fusils et pistolets, il est abattu ; il est sain est sauf (seulement des brûlures à la face et aux mains).
Les deux pilotes finiront par rejoindre le groupe le jour même.

GC III/10 (Montbard - – MB. 152) :
Une patrouille double seulement put décoller pour une mission, en coopération avec une autre du GC II/1. Mais le mauvais temps les incite tous à rentrer un quart d’heure plus tard.

GC I/145 (Châteauroux – CR. 714) :
Le soir, 3 patrouilles décollent sur alerte, RAS.

ELD I/55 ( ? – MB. 151) :
Vers 16h30, l’adj-chef Verrier est abattu en combat aérien dans les environs de Tours. Le pilote est gravement blessé. Un Potez 631 est égualement abattu en combat aérien vers Mantes ; le pilote adj Morizot est fait prisonnier.

Patrouille DAT de Tours (Tours – MB 151) :
Apprenant que les allemands se rapprochent de Tours, l’unité envoie à 17h le seul Potez 630 présent en reconnaissance. L’adj Morizo, qui le pilote, est descendu par la flak.
En milieu d’après midi, une alerte au bombardement du terrain fait décoller tous les appareils. Marcel Verrier nous fait part du récit de cette mission : « Un bruit de moteurs nous fait lever la tête : un bimoteur junkers sortant d’un gros cumulus survole notre terrain vers 1500m.
Nous bondissons dans nos carlingues. Les mécaniciens actionnent déjà nos démarreurs à inertie. 30 secondes plus tard, je roule sur la piste, suivi de mes 2 coéquipiers. Nous décollons aussitôt pour intercepter l’ennemi qui a dû nous voir décoller. Je prends le contact radio avec la voiture au sol. Elle m’annonce : « l’ennemi se dirige vers l’ouest ».
Nous prenons de l’altitude dans cette direction. Je distingue le Junkers à « midi » au-dessous de nous. (…) Il disparaît dans un des nuages avant que nous n’ayons pu le rejoindre. Néanmoins, nous continuons sur le même cap, en montant pour essayer de le récupérer à la sortie du nuage. Pas de chance, il n’y a pas de sortie dans cette masse nuageuse trop étendue. Devant notre insuccès, la voiture-radio nous rappelle pour assurer la couverture du terrain de Tour. (…)
Au-dessus de la piste, (…) la radio me transmet le message suivant : « 40 bombardiers ennemis se dirigent vers Tours. Ils viennent de survoler Château-Levallière. Altitude moyenne ».
(…) Nous voulions du « gibier », nous allons être servis, on en aura chacun 13 !
(…) Nous prenons de l’altitude jusqu’à 2500m. Je place ma patrouille entre le terrain et le soleil. Ils vont plonger sur l’objectif avec le soleil dans le dos. Dans quelques instants, ils seront là. Je les cherche sur l’horizon, lorsque brusquement, 500m plus bas que nous, j’apperçois un, puis 2 bimoteurs qui piquent en direction de la piste. J’amorce un virage à gauche et déploie mes deux équipiers en échelon refusé à ma droite.
Un rapide battement d’ailes, qui signifie : « J’attaque, suivez ! ». 3 Dornier partent en semi-piqué, plus bas que nous : on aura chacun le sien. Je mets tous les gaz, un petit coup de volant au plan fixe pour accentuer le piqué. Nous allons les tirer avant qu’ils ne lâchent leurs bombes sur notre terrain. Je jette un rapide regard en arrière : mes 2 coéquipiers me suivent, décalés vers ma droite. Je prends le 1er Dornier, le plus à gauche. Je le rattrape, 400m nous séparent. Une nuée d’étoiles filantes partent de son poste de tir arrière et convergent vers mon appareil ; le mitrailleur allemand m’a apperçu, il commence à tirer. C’est trop loin pour ouvrir le feu. J’ai décidé de ne tirer qu’à 50m, quoi qu’il arrive.
Me voici sur lui, plein arrière. Je centre mon collimateur sur le moteur droit. Les lucioles de ses balles traçantes votigent autour de moi. Je ne vois qu’une chose : sa silhouette qui grossit. Le mitrailleur du Dornier tire sans arrêt. Je me rapproche toujours. La cible se détache dans mon viseur : je suis tout prêt, les bouts de ses ailes dépassent de chaque côté. Le doigt sur la détente de mes 4 mitrailleuses, je tirerai dans une seconde seulement, car j’aurai juste le temps de la sauter pour ne pas l’emboutir.
J’y suis. Je presse le doigt sur la détente. Rien ! Je saute sur la cible en tirant sur le manche comme un sauvage et dégage vers le haut en virage à ache. Mon zinc monte comme une flèche. Est-ce que mes coéquipiers ont pu tirer ? Que s’est-il passé ?
Mes mitrailleuses sont pourtant bien armées. Aurais-je oublié une manœuvre ? Au cours de mon déguagement, je réarme mes mitrailleuses. A présent, elles doivent fonctionner, mais je n’ai pas le droit de gaspiller mes munitions en effectuant un essai à vide.
Mon appareil culmine au sommet de mon cabré. J’apperçois, au-dessous, d’autres vagues de Dornier qui effectuent leurs attaques en piqué sur la piste. Je suis placé comme la 1ère fois.
Mes équipiers ont du pain sur la planche : ils opèrent à présent individuellement. Je suppose qu’ils ont eu plus de chance que moi au cours de leur première attaque. Je bascule mon appareil vers la gauche, je redescends rapidement derrière un autre Dornier. Comme le précédent, le mitrailleyr arrière m’arrose de loin. Il doit avoir la frousse et gaspille ses munitions. Je me rapproche très vite et me voila à 50m derrière son empennage double. Sa silhouette remplit mon viseur, je presse la détente…Rien !
Je déguage rapidement, salué par une volée de balles traçantes. Je réarme mes 4 « pétoires » pour la seconde fois, en reprenant de l’altitude. Par groupes de 3, les Dornier 215 bombardent notre terrain en semi-piqué. Qu’est-ce-qu’ils doivent prendre, les petits copains qui sont en-dessous. (…)
Cette fois-ci, mes armes doivent fonctionner, ou alors il ne me restera plus qu’à essayer de couper la queue du Dornier, qui se trouve devant moi. Avec l’hélice métallique tripale de mon appareil, on doit pouvoir lui découper proprement son empennage.
Les cibles ne manquent pas, les bombardiers foisonnent. Voici un 3ème Dornier bien placé. J’exécute les mêmes manœuvres que précedemment. Celles-ci déclenchent les mêmes réactions du mitrailleur arrière. (…)Mon appareil a dû récolter quelques « pruneaux » au cours des attaques précédentes. J’ai ressenti les chocs caractéristiques à chaque passe. (…)
Pour la 3ème fois, à 50m du 3ème Dornier que j’attaque, mes armes restent muettes. Je déguage « in extremis » pour ne pas percuter le bombardier sur lequel je me rue avec une vitesse supérieure à la sienne d’au moins 100 Kms. Pour lui couper la queue, il faut manœuvrer en douceur, en remontant, par le dessous…Brrran ! Dans ma ressource de déguagement, je ramasse une rafale en plein fuselage. Je serre mon virage au macimum. Je me retourne et j’apperçois derrière moi un bimoteur, en virage lui aussi, qui tire de son avant.
Cela dépasse tout ! J’attaque des bombardiers, je n’arrive pas à utitliser mes armes (…) C’est trop fort ! Je serre mon virage pour lui échapper. Bing ! Un nouveau choc, dans ma cabine cette fois. Des débris de plexiglas et de verre voltigent. J’accentue mon virage à la limite du décrochage. Des aigrettes partent de l’extremité de mes plans. (…) Je baisse mes lunettes sur mes yeux. Il y a un trou énorme dans mon pare-brise. (…) des traçantes me rattrapent, me dépassent. Je suis encore tiré par l’arrière. (…) Je pique légèrement et amorce un virage serré pour sortir de la ligne de tir de mon protagoniste. Il se produit à nouveau un grand choc dans la cabine. (…)
L’avion, déséquilibré, part en abattée à droite et se met aussitôt à vriller. Je le laisse faire : la vitesse n’est pas suffisante pour redresser cette vrille et cette manœuvre involontaire va m’aider à me déguager. (…) Je stoppe la vrille à quelques centaines de mètres et redresse l’appareil. Je suis blessé à la tête et aux deux pieds. (…) Mon moteur, qui jusque-là s’est bien comporté, commence à vibrer. (…)
Cap au sud, je franchis la Loire, Tours est à ma gauche. Je repère une grande prairie dégagée d’obstacles, j’espère. (…) Au dernier instant, une ligne à haute tension me barre le passage. J’ai assez de vitesse et je la saute sans la toucher. (…) Le sang m’aveugle de plus en plus. L’avion s’enfonce, j’étouffe le moteur pour ne pas prendre feu au contact du sol, puis je coupe le contact. (…) L’appareil efface de justesse un fossé que je n’avais pas apperçu. Le ventre du fuselage touche le sol tengentiellement, il se freine rapidement en glissant sur l’herbe et s’arrête. Les pales d’hélice sont en « chou-fleur ». Ouf ! Me voici au sol avec le minimum de casse.
»
-Verrier a donc été touché dans ses évolutions par la défense du do 17, puis par un Bf 110 d’escorte. Il se vautre près de la ville, où il sera soigné.
-Le Sgt Staub, quant à lui, attaque un dornier puis un Bf 110 sans résultat
-Budweiwicz rentre bredouille.
Après leur retrait sur Etampes, l’alerte est déclenchée par un schwarm de Bf 109 à 1000m. Karubin et Machowiak, qui ont décollé en urgence, attaquent mais doivent rompre rapidement le combat du fait de leur infériorité numérique. Durant la journée, ils vont assurer la couverture des convoyages des Arsenal, accompagnés de Zumbach (sur Curtiss) et Bouygues (sur MS. 410).

Patrouille de défense de l’usine d’Etampes (Etampes – MS. 406) :
Le terrain est à nouveau l’objet d’un bombardement. Le lnt Antolak, les sgt Machowiak et Karubin tentent de poursuivre les assaillants, qui se cachent dans les nuages. L’apparition de Bf 110 fait rebrousser chemin aux polonais. Sur le chemin du retour, le moteur de Machowiak rend l’âme, si bien qu’il doit effectuer un atterissage forcé dans la nature.
Dans la soirée, mouvement sur Orléans-Brécy.

GB I/11 et GB I/25 (Tours – LeO 451) :
Dans la nuit du 13 au 14, 12 appareils bombardent les positions italiennes et effectuent une reconnaissance nocturne. Un appareil est descendu. Le 14, le terrain de Tours est l’objet d’un bombardement, le GB I/11 perd un LeO.

GB II/11 ( ? – MB 210) :
Dans la nuit du 13 au 14, 4 MB 210 décollent pour bombarder les réservoirs de Vado-Ligure. C’est la première mission de guerre du groupe. Un appareil est porté disparu du fait de la mauvaise visibilité (S/L Pher CA, Sgt-chef Rannoux, Adj Senciel, Sgt Yvernault). Les 3 autres larguent leurs bombes sur une voie ferrée au nord de Savone (objectif secondaire).

GB I/19 et GB II/19 (Lissay-Lochy et Subdray – Douglas DB-7) :
3 appareils du I/19 effectuent une dernière mission sur le secteur Château-Thierry, et 3 autres du II/19 sur le secteur de Rommilly s/ Seine. Le GB I/19 est ensuite dissous, le II/19 rebaptisé II/19.

GB I/21, II/21 et II/34 ( ? - ?) :
Repli à Bergerac (I/34), Périgueux (II/34), Marmande (I/21) et Tonneins (II/21). Au retour, en approche, un amiot 351 du I/21 percute une colline près de Sancerre lors de l’approche (Lt Turrel, cdt tué, S/C Sabourault mitrailleur grièvement blessé). Au II/21, un MB 210 se crashe au décollage (équipage mort), ce qui pousse à annuler les sorties prévues des appareils.
2 amiot appareils du I/21 bombardent les sorties sud de Montmirail.

GB I/25 ( ? - ?) :
3 LeO 451 décollent pour bombarder les usines Fiat et la base aérienne de Turin. Le n°3011 se crashe au retour près de Miramas à cause de problèmes moteur ; le cannonier (caporal-chef Diguet) y restera, tandis que 2 de ses équipiers sont blessés.

GB I/62, II/62, I/63 et II/63 (Chateauroux, La Champenoise, Déols – Martin 167):
Dernière intervention des appareils sur le front nord : vers 10H, 12 appareils sont envoyés pour attaquer des colonnes ennemies autour d’Esternay, mais seulement 2 avions parviennent sur l’objectif vu la mauvaise visibilité.

GBA I/51 et II/51 (Bricy - ?) :
Repli sur St Jean d’Angely.
-Au II/51, un appareil est envoyé en mission de reconaissance sur l’axe Melun-Fontaeinebleau, mais il est pris en chasse par un Bf 109 qui le touche sérieusement ; l’appareil échappe à son agresseur et finit pas s’écraser à Orléans-Bricy. Le pilote (Cptne Nicot) est indemme, mais le mitrailleur (Adj Izern) est blessé.
-Le n°80, du même groupe, est envoyé bombarder la région de Rommily ; il sera abattu par des chasseurs et finira par s’écraser sur le terrain de Bougenais. (pilote S/L Dutertre indemme, mitrailleur Caporal-chef Malouet grièvement blessé).

GAR I/14 (Nevers – Potez 63.11) :
Un Potez 63.11 décolle à 14h pour une mission de reconaissance sur Troyes-Châlons sur Marne-Epernay-Romilly. Il est abattu en flammes par 8 Bf 109. L’observateur (S/L Fournier) et le mitrailleur (Sgt-chef de Quillac) sont tués, le pilote (S/L Moreaux), qui s’est parachuté, est blessé.

GAR II/22 (Châtillon – Potez 63.11) :
Lucien St-Denis effectue une reconaissance sur Troyes-Romilly (pilote S/L Meignan, mitrailleur Sgt Courbes). L’avion est attaqué à plusieurs reprises par la chasse ennemie.
Lors d’une reconaissance sur Troyes-Brienne-St Dizier-Bar le Duc, un Potez 63.11 est abattu. L’équipage (Adj-chef Kerbrat observateur, Cptne Sagon pilote et Sgt Guérin mitrailleur), indemme, est fait prisonnier.

GAO 501 (Voves-Baignolet – Potez 63.11) :
Repli sur Romorantin, après avoir détruit plusieurs appareils.

GAO I/506 ( ? – Potez 63.11) :
2 appareils rentrent au terrain, sérieusement endommagés par la Flak, mais les équipages sont indemmes.

GAO I/508 (Barberey – Potez 63.11) :
Un appareil s’écrase à 4h15 dans une carrière. (Lt Noir observateur est blessé au thorax et au bras, le Sgt Brias pilote est blessé à la face, le mitrailleur S/L Chiers est indemme.

GAO 581 ( ? – Potez 63.11) :
Un potez est abattu à 13h15 par 9 Bf 109 (Cptne Vénard observateur est grièvement blessé à la cuisse, le pilote Sgt-chef gautron est grièvement blessé, et le mitrailleur Adj Giroud a le pied cassé).

AB 3 et HS1 (Cuers-Pierrafeu – Vought 156) :
A 3h45, 8 appareils de l’AB3 décollent pour bombarder l’escadre italienne dans le port de Gênes. Les 3 appareils de tête attaquent le sous-marin italien Gondar, surpris en surface, et placent deux coups au but.
A 7h, 12 appareils de l’AB3 et 3 Loire 130 de l’HS1 décollent pour poursuivre l’attaque, mais le submersible a pu regagner sa base.

AB 4 (Hyères – Loire-Nieuport 401/411) :
De 5h00 à 9h00, l’escadrille effectue une mission de protection de la 3ème escadre qui bombarde les côtes italiennes.

AC 3 (Cuers-Pierrafeu – MB 151) :
9 appareils effectuent une mission de protection de la 3ème escadre qui bombarde des objectifs terrestres dans le port de Gênes.

10E (Oran-la-Senia – Farman ?) :
L’E. 2 « L’Arcturus » bombarde la nuit le port militaire de la Spezia
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