13-juin-40 (Victoires : 10 sûres, Pertes : 20)
Dans l’après-midi, les allemands atteignent Pantin et Aubervilliers.
GC I/1 (Châteauroux – MB. 152) : Le matin, une patrouille double décolle à 7h pour une mission de couverture sur le secteur Dammartin-Betz-Lyzy sur Ourcq. Elle apperçoit un Hs 126, qui lui échappe dans les nuages. L’après-midi, une autre mission est effectuée, avec la même mission. Le groupe quitte Chantilly pour Châteauroux.
GC I/2 (Dijon - ?) : Repli de Damblain sur Dijon ; le groupe y abandonne pas moins de 7 épaves et 3 autres avions. Il semble que ce soient 21 avions qui se replient.
7 appareils décollent à Damblain sur alerte suite au survol du terrain par un Do 17. RAS.
GC III/2 (Auxerre – Curtiss H-75A) : De 7h30 à 8h45, une première mission est effectuée sur le secteur de La Ferté-sous-Jouarre-Montmirail-Dormans. Le S/L Darteville doit se poser, en panne.
De 10h30 à 12h30, 17 appareils décollent pour une mission de destruction générale dans le secteur de La Ferté sous Jouare-Montmirail-Dormans. Vers midi, ils aperçoivent 21 Ju 87 qui pilonnent les troupes françaises. Les Bf 109 et 110 d’escortent se ruent sur les appareils français : «
L’un des pilotes aperçoit soudain, sur la gauche, un grand nombre de points noirs. C’est un peloton de Ju 87. Une petite armée de Messerschmitt, tout un monde de chasseurs, les entoure et leur fait une sorte de bouclier. En battant des ailes, le pilote français, alerté, avertit son chef de patrouille et crie dans le radiophone : « Attention. Ennemi en vue ». Les Curtiss se resserrent sur leur guide. Puis ils foncent sur l’escadrille ennemie qui les disloque. Les bombardiers adverses s’écartent en éventail dans toutes les directions. Mais les 30 messerschmitt aux plans carrés qui protégeaient l’expédition, entrent en scène. La bataille va ainsi se livrer (…) à 17 avions français contre 110 appareils allemands. (…) Romey est entouré par 4 messserschmitt vert foncé, au fuselage allongé, qui lui coupent la retraite. Le cercle se referme autour de l’adjudant pilote.
Sans perdre haleine, car la mêlée, le danger, le bruit des mitrailleuses, ne lui laissent pas le temps de méditer, Romey choisit l’un de ses adversaires, plonge plein moteur, appuie sur la gâchette et déclenche deux rafales. Les balles portent sur le fuselage du Messerschmitt, qui se dégage par un retournement à la verticale et disparaît dans un nuage à 1200m.
A ce moment, un nouvel agresseur assaille Romey par l’arrière. Le pilote français échappe à l’étreinte en virant brusquement à droite en montant. Quelques dixièmes de secondes et Romey entend les balles claquer atour de lui. Il sent trembler son avion. Il rend la main, pique avec une rapidité folle et esquive encore l’attaque car, sans ressources et sans défense, il n’a plus de munitions. A la fin, arriva ce qui devait finalement arriver. Un autre allemand surgit sur les Curtiss plein arrière en ouvrant le feu. Deux obus explosifs éclatèrent dans le fuselage, un 3ème dans le réservoir d’essence qui s’enflamma. ». Les appareils français revendiquent un total d’avions abattus de 5 Ju 87 (3 sûrs, 2 probables), et 4 Bf 109. Cependant :
-le cdt Geille, abattu en flammes, doit sauter en parachute et atterit gravement brûlé
-l’adj Romey est mort, son corps a été retrouvé carbonisé dans l’épave de son avion dans beaucoup de temps
-le Lt Dubreuil, touché, rentre au terrain
-le Lnt Lansoy, touché, saute en parachute et il est blessé.
GC I/3 (Pithiviers – D. 520) : 4 appareils décollent pour une mission de couverture sur Meaux. RAS. Pendant ce temps, le sgt Albert et le S/L de Salaberry effectuent une mission de reconaissance au-dessus de Chartres et Evreux, puis une mission de couverture à 2500m. RAS.
GC II/3 ( ? – D. 520) : Repli sur Avord.
Raymond Clausse nous raconte :
«
L’une des dernières [bagarres] est menée par la patrouille Poincenot-Solminihac, Gleich dans la région de Cosnes s/Loire. [C’est une mission de protection de bombardiers en mission sur Montmirail, en coopération avec le III/2].
Résultat, un He 111 est descendu : Solminihac aussi [blessé, il doit se poser en campagne].
A la dislocation de la patrouille légère, Gleich dégage à gauche, sans doute un peu brutalement et se met en vrille à 200m du sol. Au contact [sur la piste du Colombie], l’avion explose littéralement.
Sans moyen de lutte contre un tel incendie, nous assistons, atterés et impuissants au dernier combat de Gleich qui se débat et meurt au milieu des flammes. ».
GC III/3 (Montargis puis Avord – D. 520) : Le terrain est l’objet d’un bombardement allemand par des He 111 escortés oar des Bf 109, qui rendent indisponibles deux appareils ; ils devront ensuite être détruits. Mais 2 pilotes tchèques ont pu décoller, et abattre un He 111 à Romilly. Robert Claireaux, sgt-pilote, raconte : «
Le 13 juin au matin, nous avons appris que le III/3 n’était plus à Cormeilles-en-Vexin. Nous avons décollé à destination de Romilly pour voir s’il y avait la fameuse huile qu’il nous fallait. Nous nous sommes posés.
25 minutes après, nous allons donc au ravitaillement, il y a un sgt-chef qui nous dit qu’il y a de nombreux bombardiers allemands qui bombardent Troyes sans arrêt par vagues successives. Aussitôt, les Lt Cermak et Behal et le sgt-chef Kuttlewascher ont décollé immédiatement pour la bagarre. Ensuite, j’ai décollé avec le sgt Kvatkouki, mais nous n’avons pas rattrapé les 3 autres.
Nous avons mis le cap sur Troyes, et à la verticale de cette ville, j’ai aperçu une vague de Stuka en vol inférieur au mien. Mon équipier m’a fait signe : on va attaquer. On se place derrière eux, on s’écarte pour attaquer les leaders des patrouilles extrêmes. Je commence à tirer. Aussitôt, je vois le Stuka qui pique, le mitrailleur qui lève les bras et s’écroule.
Je déguage à mon tour et me retrouve au-dessus des nuages. Et au moment où je me prépare à faire une seconde attaque sur une autre cible, je vois mon tableau de bord qui part en morçeaux, des éclats partout, et je prends un coup à la main gauche, et un coup très violent au crâne, un peu au-dessus de l’oreille. Le moteur se met à fumer.
Aussitôt, je dégage à droite en montant, puis en vrille pour essayer de jouer le mort. Effectivement, le temps de cabrer à droite en montant, un Bf 110 me passe sur la gauche. Il devait être en protection élevée des Stukas qui devaient être environ 18.
Seulement, à la première passe nous les avons possédés, mais à la deuxième, ils nous attendaient. Le sgt Kvatkouki, plus entraîné que moi, à piqué à mort. Il est parti en vol rasant vers le sud. J’ai su par la suite qu’il avait rejoint le groupe.
Quant à moi, je me suis mis en vrille. Le sol approchant, j’ai redressé et me suis mis en vol rasant direction Romilly.
Je suis arrivé en vue de Romilly, j’ai sorti le train, j’ai sorti les volets, j’ai coupé le moteur et je me suis posé droit devant moi dans l’herbe. Malheureusement, si le train n’avait rien, j’avais quand même un pneu crevé. L’appareil est parti en virage et il est allé traîner du plan. Le bout de l’aile était à 90°. Une fois l’appareil posé, j’ai ouvert la cabine, je me suis déplacé en vitesse et je me suis mis à plat ventre dans l’herbe à 100-150 m de l’appareil qui fumait, mais n’a pas sauté.
2 appareils allemands ont fait deux passages sur le Dewoitine en le mitraillant, ils ne l’ont pas incendié. »
La victoire de Claireaux ne sera pas homologuée. Le groupe se replie ensuite sur Avord.
GC I/4 ( ? - ?) : Repli sur Châteauroux.
GC II/4 ( ? - ?) : Repli sur Auxerre.
GC I/5 (St Pierre-les-Vaudes – Curtiss H-75) : Repli sur Avallon.
GC II/5 (Toul Croix de Metz- Curtiss H-75) : Repli sur Dijon-Longvic (25 avions). 3 appareils sont abandonnés sur le terrain, car ils n’ont pu être réparés.
A Dijon, les appareils décollent en alerte : RAS.
Dans l’après-midi, une patrouille (Huvet, Lachaux et Quéguiner) décollent en alerte, et abattent un Do 215. Une autre (Monraisse, Legrand et Audrain) abattent de leur côté un He 111.
GC III/5 (Bir Guinech, Tunisie – M.S. 406) :Un nouveau raid italien est intercepté sur Bizerte et Karouba. Mais Buisson ne peut tirer qu’à longue distance contre un SM. 79, étant handicapé par la vitesse de son appareil. Un appareil italien de ce type sera retrouvé en débris par l’observatoire de la Marine, mais il ne semble pas qu’il y ait eu d’homologuation officielle.
GC II/6 (Pont- sur Yonne- MS. 406) : D’après André Deniau, les avions peuvent être sortis grâce à de l’huile de moteur sur les roues et de la paille sur la terre.
Repli sur Auxerre.
GC III/6 (Le Luc – D. 520) : A 10h55, 3 D. 520 (Adj Le Gloan, Lt Martin, Adj Goujon) décollent en alerte, prennent la direction d’Hyères, et interceptent 2 Br. 20 italiens à 11h30. Les Fiat font alors demi-tour et larguent leurs bombes en mer. Les D. 520 les rattrapent très rapidement. Le Gloan attaque l’ailier droit par l’arrière et en-dessous, tandis que ses coéquipiers attaquent le même appareil par-dessus. En une passe, l’appareil est mis en flammes puis s’écrase. Le Lt Martin ne peut tirer, victime d’une panne électrique.
Les Fiat cherchent à fuir individuellement. Le Lt Martin, dont les armes ne peuvent parler à cause d’un fusible qui a sauté, doit rentrer. Deux Br 20 fondent dans les nuages, mais Le Gloan et Goujon réussissent à les rattraper et à les abattre.
GC II/7 (Avelange – D. 520) :Repli sur Chissey.
GC III/7 (St Florentin- ?) : Repli sur Marcy sur Tille.
GC II/9 (Pont sur Yonne - ?) : Repli sur St Florentin.
GC II/10 ( ? – MB 152) : Dans la soirée, un appareil effectue une reconaissance sur le secteur Evreux-Brionne-Vernon-Louviers. Il est abattu par la Flak près de L’Aigle (Orne), mais il est indemme.
GC III/10 ( ? - ?) :Repli sur Montbard.
GC I/145 (Sermaises – CR. 714) :Repli sur Châteauroux.
Patrouille DAT de Tours (Tours – MB 151) : Winston Churchill vient atterrir à Tours vers 13H afin de s’entretenir avec le gouvernement français, mais comme le personnel du terrain n’a pas été prévenu, la patrouille décolle et il s’en faut de peu pour que les Bloch n’interceptent le Blenheim de transport et les Spitfire d’escorte….
GB I/11 et II/23 (Tours – LeO 451) : Un appareil du I/11 et 5 du II/23 attaquent vers 16h30 une colonne de camions sur la route Poigny-Châlons sur Marne. La jagdwaffe réagit.
-elle abat le n°276 du I/11 (l’équipage se parachute, mais celui du S/L Legage, navigateur, ne s’ouvre pas et il s’écrase au sol, tandis que l’adj-chef Colin et l’adj Gourron sont blessés. Seul reste le ctne Heriard-Dureuil, indemme)
-Au II/23, le n°154 reçoit un obus de la flak dans la soute, et l’avion explose en plein vol : Le CA (Cptne Lachaux), le cannonier (Adj Bauer) et le radio (Adj Terrières) sont tués. Seul le pilote (Sgt Petermann), qui a été projeté hors de l’appareil en flammes, s’est parachuté : grièvement blessé, il est fait prisonnier.
Dans la nuit du 13 au 14, 4 MB 210 du II/11 et 4 du I/23 décollent pour bombarder le dépôt de carburan de Valdo Ligure. Mais à cause de la mauvaise visibilité, seul un appareil du I/23 atteint l’objectif, tandis que le n°143 du I/23 est accidenté au retour (son équipage est indemme).
GB I/19 et GB II/19 (Lissay-Lochy et Subdray – Douglas DB-7) : Vers 14h, 8 appareils bombardent les convois entre Montmirail et Compiègne. Le n°10 du I/19, fortement endommagé par un Bf 110, est forcé à se poser sur le ventre ; le mitrailleur (sgt-chef Ange) a été blessé par un éclat d’obus.
Vers 18h30, 7 DB-7 (4 du I/19) retournent sur les mêmes objectifs (Montmirail-Château Thierry, et Fontenelle-Viffort). Ils se font intercepter vers 19h20 au sud de Montmirail, par environ 20 Bf 109.
-Le n°43 du I/19 fait un atterissage forcé en rase campagne ; l’équipage est indemme.
-Le n°35 du II/19 a son moteur droit incendié par un tir, il percute une ligne à haute tension et capote ; le pilote (sgt-chef Estève) et le navigateur (S/L Defaye) sont tués, le mitrailleur (sgt-chef Vincent) est éjecté lors du contact avec le sol, il est retrouvé bléssé et sera fait prisonnier.
GB I/21 ( ? - ?) : 3 amiot 351/354 interviennent contre les sorties sud de Montmirail.
-Le n°7 est détruit à la suite d’un aterissage forcé en campagne (CA Lt Descamp blessé, Adj Bordenet indemme, Sgt Puivif indemme, Sgt Armanet indemme)
-Le n°64 percute une colinne près de Sancerre, peut-être à cause de la brume. (Lnt Turrel CA tué, pilote adj-chef Sabourault gravement blessé).
GB II/21 ( ? – MB 210) : Endommagé par la Flak, un MB 210 s’écrase près d’Avord. Son équipage est tué (S/L Dupont, S/L Dumon, Sgt-chef Raoul, Sgt Chaltet).
GB II/31 (Dôle-Tavaux – LeO 451) : 2 LeO 451 décollent en début d’après-midi pour attaquer les environs de Mourmelon.
Dès le franchissement des lignes, le n°275 est endommagé par la flak. Les deux appareils poursuivent leur mission, mais doivent rebrousser chemin de par les conditions météorologiques. Le n°275 est détruit à l’aterissage (CA Lt Pré, pilote Sgt-chef Alexandre, radio Sgt-chef Mesples et Caporal-chef Bardon canonnier indemmes)
Le MB 210 n°92 s’égare dans la brume, et s’écrase près de Farges-en-Septaine, entraînant son équipage dans la mort (S/L Dupont, S/L Dumond, Sgt-chef Raoul et Sgt Chaltet).
GB II/34 ( ? – Amiot 143): 4 appareils décollent pour bombarder les sorties sud de Château-Thierry. 2 appareils font demi-tour avant l’objectif. Les deux autres doivent se poser chacun à un terrain.
GB I/38 et II/38 (Chaumont - ?) :Repli sur Nuits-St Georges.
GB II/61 ( ? – Douglas DB-7) : 8 appareils sont envoyés dans le secteur de Montmirail. Le n°10, qui rencontre des Bf 110, doit se « vautrer » lors de son retour au bercail. Dans l’après-midi, les appareils redécollent pour une mission identique. 2 appareils sont perdus, l’un abattu par des Bf 109 et l’autre par la flak.
GB I/62, II/62, I/63 et II/63 (? – Martin 167): 10 appareils décollent à l’aube pour attaquer des objectifs près de Château-Thierry ; de par le mauvais temps, seuls 7 mènent à bien la mission.
GBA I/51 (Bricy – Br 691) : 6 appareils bombardent des chars à la lisière de la forêt de Gault (SE de Montmirail). La mission est remplie, mais un appareil est abattu en flammes par la Flak. Son équipage (Sgt Nevraumont pilote et Soldat Douzet mitrailleur) est indemme ; il réussit à rejoindre le groupe.
GBA I/54 (Chateauroux – Br. 693) : 6 appareils décollent à 8h contre une concentration de blindés aux sorties de Reims. La flak abat 2 appareils :
-le n°79. Son équipage (Sgt-chef Paulin, pilote et Adj Moroge mitrailleur) est tué
-le n°53, moteur gauche en feu. Le pilote (Cptne Petitguillaume) est indemme, le mitrailleur (Sgt-chef Petitpain) est blessé à la jambe droite. L’équipage est récupéré in extremis avant l’arrivée de troupes ennemies.
GAR I/14 (Troyes-Barberey – Potez 63.11) : Un appareil s’écrase dans la soirée sur le terrain, troué comme une passoire. L’observateur (Lt Méric) et le pilote (S/L Pommares) sont indemmes, mais le mitrailleur (Adj Prual) est grièvement blessé.
GAR II/22 (Brienne-le-Château – Potez 63.11) : Repli sur Châtillon.
GAR II/55 (Blois – Potez 63.11) : Lors d’une mission de reconaissance dans la région de Vernon-Les Andelys-Gaillon-Evreux, un obus éclate dans l’appareil au nivau de Vernom ; l’appareil rejoint le terrain. L’observateur (S/L Salles) est blessé à la tête et dans le dos, le pilote (Sgt-chef Granier) est légèrement blessé, tandis que le mitrailleur (Sgt Avon) est indemme.
GAO 3/551 ( ? – Potez 63.11) : Lors d’une mission de renseignement sur l’avance des troupes ennemies, un appareil est abattu en flammes par 6 Bf 109. Il s’écrase, entraînant dans la mort son équipage (Lt de Ginestet observateur, Adj-chef Berland pilote et Sgt-chef Girard mitrailleur).
GAO 581 ( ? – Potez 63.11) : Un appareil décolle à 13h pour une mission de reconaissance des mouvements de l’ennemi, sur les routes au sud de Montmirail. Il est abattu par la Flak. L’observateur (Cptne Mermet) est blessé mortellement par un obus, le pilote (Sgt Varet) est indemme, et enfin le mitrailleur (Caporal-chef Duval) est indemme.
AB 2 (Cherbourg – LN 401/411) : Vers 3h00 du matin, 3 appareils consistant la section d’alerte décollent pour intercepter un SM. 79 Sparviero. Ils sont pris pour cible par la DCA de Toulon, puis leur gibier parvient à s’échapper.
AB 3 (Hyères – Vought 156) : A 0h55, 4 Vought 156 épaulent le bombardement de la Marine des installations industrielles de Vado et du port de Gènes. Les appareils bombardent un sous-marin.
Dans l’après-midi, l’escadrille, au retour d’un vol d’entraîenement, est victime d’une attaque de chasseurs Fiat CR. 42, qui abattent un des appareils en flammes (le Second maître Le Drouepet et le QM Lucas sont tués).
AB 4 (Hyères – Vought 156) : En fin de matinée, la base est l’objet d’une attaque d’une vingtaine de Fiat CR. 42. Seul un appareil est endommagé.
B5 (Brest – Farman NC. 223) : Le « Jules Vernes » incendie un dépôt de carburant à Porto-Maghera (le port de Venise).
AC 3 (Cuers – MB 151) : 9 MB 151 revendiquent 3 victoires contre 17 bombardiers au-dessus de Toulon.
E3, HS1 et 3, GB II/25 (Escadre de l’Atlantique – Loire 130, Breguet Bizerte) : Lors de la sortie de l’escadre de l’Atlantique (24 navires, 4 sous-marins) à la rencontre de 2 croiseurs allemands siganlés, un Breguet Bizerte de l’E3 en éclairage déclenche une fausse alerte, contre des navires français. Par contre, 2 Loire 130 de l’HS 3 interviennent contre le sous-marin Dandolo, qui a tenté de torpiller les croiseurs ; mais malgré l’observation d’une tâche d’huile, le sous-marin n’a pas été touché.