pilote francais

vraiment effrayant de voir que la quasi-totalité n'ont pas put voir la fin de la guerre...

que deux survivant perrin et laffont

Choron et Guerrin n'auraient ils pas fait partie du Normandie Niemen ?

Paddy

non tu confond peut etre Perrin Guerrin

J'en suis quitte pour aller compulser une doc sur le Normandie Niemen.

Paddy

j ai la liste de tous les pilotes du NN

Tiens je viens de regarder un documentaire et j ai entendu dire qu ils etaient 12

12 quoi?

Les 12 salopards ?

Paddy

Paddy a écrit:

Les 12 salopards ?

Je crois que Lafievre veut dire que le 1er contingent du "Normandie" à partir pour l'URSS était composé de 12 pilotes, dont le Commandant Tulasne.

Vous trouverez ici : http://forum.aviation-ancienne.fr/viewtopic.forum?t=76, la liste des 100 pilotes du NN que je connais avec le nombre de victoires (si > à 5).

(Bien vu Me109 )

3a Нормандия - Неман !!! - 3a CCCP !!!

sujet a deplacer tex on est dans la bataille d angleterre mais je prend mas liste et je la completrais si necessaire

aller je te paye un coup

il manque Jean Demozay "morlaix" dans la RAF

Non je parlais pas du NN
12 PILOTES FRANCAIS ONT PARTICIPE a la Bataille d angleterre ...
Mais je vais rejeter un coup d oeil sur mon doc

seb le guillou a écrit:

il manque Jean Demozay "morlaix" dans la RAF

il nas jamais participé a la bataille d angleterre DCD le 19/12/45
21 victoires

Et si Morlaix a meme remporter ses premieres victoire anglaises (d'ailleurs le chiffre 21 est contreverser et selon toutes vraissamblabilité plutot proche de 12 ou 15 au plus) sur huricane. Relit bien la nouvelle edition de carnet de R mouchotte tu vera.

Salut :)

Jean Demozay dit Morlaix a bien participé à la Bataille d'Angleterre, et est d'ailleurs titulaire de la Battle of Britain Clasp, attribuée à tout pilote de chasse engagé en mission de combat lors de la période s'étalant du 10/07/1940 au 31/10/1940.
Son palmarès est selon les sources de 18 au 19 victoires plus 2 probables et 3 ou 4 avions endommagés. La divergence vient du fait que sa première revendication, un Ju 88 endommagé en novembre 1940, ne lui fut accordé comme "confirmé" qu'en janvier 1941.

Voici la liste des pilotes français ayant participé à la BoB

Pierre Blaize au N° 111 Sqn; † 15/04/41
Henri Bouquillard aux N° 245, 615 & 249 Sqn; † 11/03/41
Yves Brière au N° 232 Sqn; † 13/05/41
Maurice Choron au N° 64 Sqn; † 10/04/42
Jean-François Demozay au N° 1 Sqn; † 19/12/45
Emile "François" Fayolle au N° 85 Sqn; † 19/08/42
Charles Guérin au N° 232 Sqn; † 03/05/41
François de Labouchère au N° 85 Sqn; † 01/09/42
Henry Lafont au N° 245 Sqn
Xavier de Montbron aux N° 64 et 92 Sqn; Capturé le 03/07/41
René Mouchotte aux N° 245 et 615 Sqn; † 27/08/43
George Perrin aux N° 615 et 249 Sqn
Philippe de Scitivaux N° 245 Sqn; Capturé le 10/04/42

Soit un total de 13.

On pourrait ajouter Didier Béguin (futut As du NN) qui était au N° 245 Sqn dès le 15 octobre 1940, mais qui n' effectua aucune mission de guerre

Kenavo

je vais me plaindre a l editeur du livre la bataille d angleterre en disant de revoir ces sources

Ben tu sais Me109 c'est jamais simple car les ariche sont tenue au secret tres longtemps au Royaume Uni (100 ans en ce qui concerne les personne je crois) Rien qu'a voir le tps qu'a mis Scotland Yard pour devoiller l'identité de Jack l'eventreur...
Et tirer pas sur les auteurs ils font ce qu'il peuvent croyer moi sur parole c'est tres tres compliqué de faire un bouquin (CF mon poste dans la rubrique présentation)

jack the ripper nas jamais ete identifier formelement a ce jour

1940-1941
Les pilotes français qui prirent part à la campagne d'Angleterre étaient décidés à se montrer dignes des équipages alliés qui s'étaient courageusement efficacement battus pendant la campagne de France. La plupart venaient d'Algérie, où la défaite les avait surpris et d'où ils avaient rejoint clandestinement Gibraltar en juillet 1940. À la mi-juillet, le lieutenant-colonel Pijeaud, chef d'état-major des FNFL-FAFL, nommé par l'amiral Muselier, en sélectionna onze, compte tenu de leur entraînement pour suivre un stage d'adaptation au matériel britannique : Pierre Blaize, Henri Bouquillard, Yves Brière, Maurice Choron, François Fayolle, Charles Guérin, François de Labouchère, Henri Laffont, Jacques Martin-Prud'homme, Xavier de Montbron, René Mouchotte et Georges Perrin.

Dès son arrivée au 615 Squadron - le fameux Churchill Squadron où les pilotes français avaient affectés à la mi-septembre - Henri Laffont fut frappé par l'ambiance de camaraderie et par la discipline librement consentie qui y régnait et aussi par la modestie de ces jeunes pilotes, dont certains avaient déjà plusieurs victoires à leur actif. La mission du groupe consistait à décoller sur alerte, en couverture d'un secteur le long des côtes, ce qui permettait une intervention plus rapide en cas d'incursion allemande, et aussi en protection de convois maritimes dans la Manche.

Le doyen des Français était Henri Bouquillard : il avait 32 ans. Pilote de tourisme mobilisé dans l'armée de l'Air en 1940, il s'était retrouvé moniteur à la base de Marrakech en juin 1940. Il avait rejoint l'Angletere le 17 juillet en compagnie de trois autres aviateurs, parmi lesquels un jeune instructeur à l'école de l'Air de Salon-de-Provence, d'origine russe, Romain Kacew (le futur Romain Gary, qui se battra au sein du groupe Lorraine). Dès le mois d'août, Bouquillard effectua divers stages d'entraînement en compagnie de quelques-uns de ses camarades ; par la suite, ils seront envoyés dans des Squadrons mais ne se perdront jamais de vue.

La première phase de la bataille d'Angleterre - déclenchée par Hitler le 13 août - prit fin le 17 septembre, jour où le Führer renonça définitivement à débarquer outre-Manche. Les raids aériens contre les villes anglaises dureront encore deux bons mois et les bombardements nocturnes de Londres (le terrible Blitz) continueront jusqu'au printemps, mettant rudement à l'épreuve une population physiquement et moralement atteinte (40 000 civils tués, un million de logements détruits, des villes dévastées, des ports paralysés…). Mais la bataille s'achèvera par une défaite allemande, la première infligée au Reich jusque-là victorieux sur tous les théâtres d'opérations. Un millier d'aviateurs alliés y prirent part - quatre cents y laisseront leur vie. Parmi cette élite, la poignée de Français libres du Churchill Squadron y tiendra une place honorable et remarquée. Le 16 octobre 1940, Bouquillard endommage un Messerschmidtt ; dix jours plus tard, il sera blessé au cours d'un nouveau combat*.

En avril 1941, Pierre Blaize, 26 ans, sera abattu au cours d'une patrouille au-dessus du Pas-de-Calais ; il parviendra à sauter en parachute et à se poser normalement, mais sera porté disparu. Au début de mai, Charles Guérin, 25 ans, victime d'une fuite de carburant au cours d'une mission e protection de convoi, tentera d'amerrir au lieu de sauter en parachute : il s'écrasera sur la mer. Dix jours plus tard, Yves Brière disparaîtra dans des circonstances identiques : il avait 22 ans. "Nous étions sept français dans la même escadrille, note René Mouchotte dans ses Carnets. Je reste seul avec Laffont. À qui le tour ?"

Ce fut au tour de Maurice Choron, qui disparaîtra le 10 avril 1942 au-dessus de Calais ; il comptait alors 90 missions de combat et 700 heures de vol. Au cours de l'été, Fayolle et Labouchère seront à leur abattus, le premier au cours de l'opération contre Dieppe, le second lors d'une mission au-dessus de la baie de Somme. Entre temps, le 27 août 1942, le plus illustre de leurs compagnons, le commandant Mouchotte, devenu chef du groupe Alsace, avait lui aussi disparu lors d'une mission de "forteresses volantes" au-dessus de Saint-Omer. Il venait d'avoir 29 ans et totalisait 1743 heures de vol et 408 opérations de guerre**.

La participation de pilotes volontaires des nations alliées n'était, pour la RAF, qu'un appoint, mais d'une forte valeur symbolique. L'Angleterre n'était plus tout à fait seule à se dresser contre l'Allemagne ; les Français libres avaient ouvert la voie***.


--------------------------------------------------------------------------------
* Compagnon de la libération et membre du conseil de l'Ordre de la Libération (janvier 1941), Henri Bouquillard sera promu sous-lieutenant quelques jours avant d'être abattu en mission (11 mars 1941).
** Il avait été le premier pilote français à commander une escadrille anglaise. Au sein de la RAF, il était considéré comme une figure de légende : beaucoup voyaient en lui "le Guynemer de la France Libre". Pierre Clostermann lui consacrera un chapitre du Grand Cirque : "il a été pour nous, conclura-t-il, le chef exemplaire, juste, tolérant, hardi et calme au combat, vrai Français à l'âme trempée, sachant, quelles que soient les circonstances, imposer le respect." Ses Carnets posthumes seront publiés en 1949.
*** Des douze pilotes français libres ayant participé à la bataille d'Angleterre, trois seulement survécurent. Deux se tueront accidentellement après la guerre: Demozay en 1945, Montbron en 1955. "J'étais le plus jeune de ces hommes remarquables", écrira le colonel Laffont en 1990. Il avait 20 ans en 1940 ; à 83 ans, ce Compagnon de la Libération en est aujourd'hui le dernier survivant.

arf je suis un coriace

voila pour mettre tout le monde d accord et apres des recherches
pourquoi les chiffres des pilotes different? et bien je pense que moi j ai comptabiliser ceux qui ont commencer la bataille le premier jours et ceux qui sont arriver apres le premier jours voila pourquoi les chiffres different quelques peut

Cela peut s'expliquer en partie ainsi en effet, même si aucun n'a été engagé dès le début de la bataille. Tous ceux de ta liste, excepté Choron, sont arrivés en unité en septembre 1940, les 3 absents en octobre 1940.

Pierre Blaize au N° 111 Sqn le 09/10/1940
Henri Bouquillard au N° 245 Sqn le 09/09/1940
Yves Brière au N° 232 Sqn le 14/09/1940
Maurice Choron au N° 64 Sqn le 11/10/1940
Jean-François Demozay au N° 1 Sqn le 16/10/1940
Emile "François" Fayolle au N° 85 Sqn le 13/09/1940
Charles Guérin au N° 232 Sqn le 14/09/1940
François de Labouchère au N° 85 Sqn le 13/09/1940
Henry Lafont au N° 245 Sqn le 09/09/1940
Xavier de Montbron au N° 64 Sqn le 16/09/1940
René Mouchotte au N° 245 Sqn 09/09/1940
George Perrin au N° 615 Sqn le 16/09/1940
Philippe de Scitivaux au N° 245 Sqn le 16/10/1940

Tous n'en ont pas moins participé à la Bataille d'Angleterre.

Bonjour à toutes et à tous,

me109 a écrit:

1940-1941
Les pilotes français qui prirent part à la campagne d'Angleterre étaient décidés à se montrer dignes des équipages alliés qui s'étaient courageusement efficacement battus pendant la campagne de France. La plupart venaient d'Algérie, où la défaite les avait surpris et d'où ils avaient rejoint clandestinement Gibraltar en juillet 1940. À la mi-juillet, le lieutenant-colonel Pijeaud, chef d'état-major des FNFL-FAFL, nommé par l'amiral Muselier, en sélectionna onze, compte tenu de leur entraînement pour suivre un stage d'adaptation au matériel britannique : Pierre Blaize, Henri Bouquillard, Yves Brière, Maurice Choron, François Fayolle, Charles Guérin, François de Labouchère, Henri Laffont, Jacques Martin-Prud'homme, Xavier de Montbron, René Mouchotte et Georges Perrin.

Dès son arrivée au 615 Squadron - le fameux Churchill Squadron où les pilotes français avaient affectés à la mi-septembre - Henri Laffont fut frappé par l'ambiance de camaraderie et par la discipline librement consentie qui y régnait et aussi par la modestie de ces jeunes pilotes, dont certains avaient déjà plusieurs victoires à leur actif. La mission du groupe consistait à décoller sur alerte, en couverture d'un secteur le long des côtes, ce qui permettait une intervention plus rapide en cas d'incursion allemande, et aussi en protection de convois maritimes dans la Manche.

Le doyen des Français était Henri Bouquillard : il avait 32 ans. Pilote de tourisme mobilisé dans l'armée de l'Air en 1940, il s'était retrouvé moniteur à la base de Marrakech en juin 1940. Il avait rejoint l'Angletere le 17 juillet en compagnie de trois autres aviateurs, parmi lesquels un jeune instructeur à l'école de l'Air de Salon-de-Provence, d'origine russe, Romain Kacew (le futur Romain Gary, qui se battra au sein du groupe Lorraine). Dès le mois d'août, Bouquillard effectua divers stages d'entraînement en compagnie de quelques-uns de ses camarades ; par la suite, ils seront envoyés dans des Squadrons mais ne se perdront jamais de vue.

La première phase de la bataille d'Angleterre - déclenchée par Hitler le 13 août - prit fin le 17 septembre, jour où le Führer renonça définitivement à débarquer outre-Manche. Les raids aériens contre les villes anglaises dureront encore deux bons mois et les bombardements nocturnes de Londres (le terrible Blitz) continueront jusqu'au printemps, mettant rudement à l'épreuve une population physiquement et moralement atteinte (40 000 civils tués, un million de logements détruits, des villes dévastées, des ports paralysés…). Mais la bataille s'achèvera par une défaite allemande, la première infligée au Reich jusque-là victorieux sur tous les théâtres d'opérations. Un millier d'aviateurs alliés y prirent part - quatre cents y laisseront leur vie. Parmi cette élite, la poignée de Français libres du Churchill Squadron y tiendra une place honorable et remarquée. Le 16 octobre 1940, Bouquillard endommage un Messerschmidtt ; dix jours plus tard, il sera blessé au cours d'un nouveau combat*.

En avril 1941, Pierre Blaize, 26 ans, sera abattu au cours d'une patrouille au-dessus du Pas-de-Calais ; il parviendra à sauter en parachute et à se poser normalement, mais sera porté disparu. Au début de mai, Charles Guérin, 25 ans, victime d'une fuite de carburant au cours d'une mission e protection de convoi, tentera d'amerrir au lieu de sauter en parachute : il s'écrasera sur la mer. Dix jours plus tard, Yves Brière disparaîtra dans des circonstances identiques : il avait 22 ans. "Nous étions sept français dans la même escadrille, note René Mouchotte dans ses Carnets. Je reste seul avec Laffont. À qui le tour ?"

Ce fut au tour de Maurice Choron, qui disparaîtra le 10 avril 1942 au-dessus de Calais ; il comptait alors 90 missions de combat et 700 heures de vol. Au cours de l'été, Fayolle et Labouchère seront à leur abattus, le premier au cours de l'opération contre Dieppe, le second lors d'une mission au-dessus de la baie de Somme. Entre temps, le 27 août 1942, le plus illustre de leurs compagnons, le commandant Mouchotte, devenu chef du groupe Alsace, avait lui aussi disparu lors d'une mission de "forteresses volantes" au-dessus de Saint-Omer. Il venait d'avoir 29 ans et totalisait 1743 heures de vol et 408 opérations de guerre**.

La participation de pilotes volontaires des nations alliées n'était, pour la RAF, qu'un appoint, mais d'une forte valeur symbolique. L'Angleterre n'était plus tout à fait seule à se dresser contre l'Allemagne ; les Français libres avaient ouvert la voie***.


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* Compagnon de la libération et membre du conseil de l'Ordre de la Libération (janvier 1941), Henri Bouquillard sera promu sous-lieutenant quelques jours avant d'être abattu en mission (11 mars 1941).
** Il avait été le premier pilote français à commander une escadrille anglaise. Au sein de la RAF, il était considéré comme une figure de légende : beaucoup voyaient en lui "le Guynemer de la France Libre". Pierre Clostermann lui consacrera un chapitre du Grand Cirque : "il a été pour nous, conclura-t-il, le chef exemplaire, juste, tolérant, hardi et calme au combat, vrai Français à l'âme trempée, sachant, quelles que soient les circonstances, imposer le respect." Ses Carnets posthumes seront publiés en 1949.
*** Des douze pilotes français libres ayant participé à la bataille d'Angleterre, trois seulement survécurent. Deux se tueront accidentellement après la guerre: Demozay en 1945, Montbron en 1955. "J'étais le plus jeune de ces hommes remarquables", écrira le colonel Laffont en 1990. Il avait 20 ans en 1940 ; à 83 ans, ce Compagnon de la Libération en est aujourd'hui le dernier survivant.

arf je suis un coriace

Pourriez-vous citer vos sources?

Merci.

Excalibur.