fanavman Major
Nombre de messages : 1180 Age : 35 Localisation : Caen Date d'inscription : 07/06/2009
| Sujet: 30 mai 1940 Sam 7 Avr 2012 - 15:06 | |
| 30-mai-40 (Victoires : 0, Pertes : 8) GC I/1 ( ? – MB. 151) : Une mission de protection est effectuée sur le secteur Creil et Persan-Beaumont. RAS. GC I/2 (Damblain – MS. 406) :Entre 11h10 et 12h20, 6 pilotes (Lnt Chalupa, ?) effectuent une mission de couverture du secteur Vitry-Revigny. Mais de par un plafond bas, la mission est annulée. GC I/3 (Meaux-Ebsly – D. 520) : 9 pilotes effectuent un vol de couverture, ils n’aperçoivent qu’une batterie de flak qu’ils signalent à leur retour. GC II/4 (Orconte – Curtiss H-75) : De 19h30 à 20h30, deux patrouilles couvrent l’embarquement des troupes, dans le secteur de Villeneuve les Vertus-Thillie. Finalement, la patrouille revient bredouille au terrain. GC I/6 ( ? – MS. 406) :Svatopluk Janouch se souvient : « Je me trouvais avec Standa Fejfar lorsque nous apperçûmes, plus bas, 3 Dornier 17 cap au nord. Nous avons piqué sur eux et l’un d’eux a immédiatement prit feu sous l’effet de notre tir. A ce moment, nous avons apperçu au-dessus de nous, près des nuages, une immense formation de bombardiers ; je n’en avais jamais autant vu à la fois. En nous rapprochant jusqu’à bonne distance de tir, tous les mitrailleurs de la formation ont commencé à nous indiqué de telle sorte qu’il semblait incroyable que nos avions puissent franchir une telle muraille d’acier sans égratinure. Ensuite, je n’ai plus vu que les rafales sortant de mes armes ricochant sur le Dornier qui commença aussitôt à fumer en piquant vers le sol. Cependant, une balle avait atteint la cabine et je me suis efforcé de m’éloigner du tir ennemi par un large virage. J’ai alors perdu Standa Fejfar et tous les autres avions du groupe, car le crépuscule tombait. Je me suis alors rendu compte de la gravité de la situation. Je me retrouvais seul, sans munitions, à 150 Km de notre base, avec une dizaine de messerschmitt au-dessus de moi. Je n’arrivais plus à avaler ma salive et je croyais ma dernière heure arrivée. Soudain les allemands ont pris le cap nord. Je me croyais sauvé, lorsque j’apperçus au-dessus un autre groupe de bombardiers escortés de chasseurs, soit au total près de 150 appareils. Je me sentais impuissant devant une telle nuée. La maîtrise du ciel appartenait bien aux Allemands (…) En revenant sur notre aérodrome, je vi l’avion de Standa qui venait d’aterrir : nous étions les seuls à revenir de la mission d’aujourd’hui. Le cdt de notre groupe Vasek Jicha et Jirka Kucera ne revinrent que le lendemain après s’être posés en urgence dans les environs de Reims. Quant à Franta Bierbele, le premier des pilotes tchèques de notre groupe, il n’est jamais revenu. » GC II/6 (Châteauroux – MB. 152) :Le groupe continue son entraînement. GC II/8 (Deauville-St Gatien – MB. 152) :Un détachement de 13 Bloch est envoyé à Lympne, en Angleterre. Patrouille DAT de Rennes (Rennes – D. 501) :Le sgt Kedziora, alors en train de faire la sieste allongé dans l’hebre, est écrasé par un bombardier français. Patrouille de défense de l’usine de Toulouse (Toulouse-D. 520) :Le Lnt Salkiewicz se tue à l’aterissage. GB I/11 ( ? - ?) : 6 appareils décollent à 14h30 pour bombarder les ponts du canal de la Somme : -Le n°110, moteur en feu, doit se poser d’urgence au Bourget -Le n°211 est gravement touché par la flak au-dessus de l’objectif, il sera inutilisable. GB I/12 ( ? – LeO 451) : 6 LeO décollent à 6h30 pour bombarder les ponts d’Abbeville, mais ils doivent faire demi-tour à cause du brouillard. A 17h30, 4 redécollent pour le même objectif, mais la flak endommage gravement l’un d’eux sur l’objectif. GB II/12 ( ? – LeO 451) : Un appareil décolle à 17h30 pour bombarder les ponts d’Abbeville. GB I/15 ( ? – Farman 222) : Plusieurs appareils effectuent une mission de bombardement sur Trèves. Au retour, le Farman 222 n°25, suite aux dégâts occasionés par la flak, s’écrase en flammes près de Lévigny (Aube). 5 membres d’équipage sont tués (Cptne Vahoutte, CA, S/L Humbert, pilote, Lnt Pailloux, observateur, Adj-chef Loyer, bombardier et Sgt-chef Seguin, mitrailleur). Seul le sgt-chef Siméoni (mitrailleur) s’en sort, grièvement blessé. GB I/21 et II/21 (Pont sur Yonne - ?) : Mouvement sur St Florent-in-Vergigny. Dans la nuit, 9 appareils décollent pour ravitailler la poche de Dunkerque, mais seulement 3 purent trouver leur objectif à cause de la brume épaisse. GB I/34 ( ? - ?) : Dans la nuit, 4 appareils (dont sans doute un Amiot 354) doivent ravitailler la la poche de Dunkerque, mais ils ne trouvent pas la zone de larguage à cause de la brume. GB II/34 (Melun - ?) : Dans la nuit, 3 amiot 143 ravitaillent la poche de Dunkerque : « A 22h30, les premiers avions décollent. Ils ne rentreront pas avant 4h du matin. (…) L’itinéraire fixé passe par Compiègne, Amiens, l’embouchure de la Somme et la côte jusqu’à Dunkerque. (…) Le temps est malheureusement très mauvais : nuages bas, pluie sur presque tout le parcours. (…) La mer est illuminée, non seulement par la DCA terrestre, mais par la bagarre en mer : artillerie des bâtiments, projecteurs de terre qui cherchent les navires, bombes provenant des avions, etc. Un terrain d’aviation proche de Dunkerque est éckauré par l’Armée de Terre : c’est là où se fait le lancement. Et alors commence dans les avions une drôle de gymnastique. Ce n’est pas simple de manipuler des ballots d’environ 100kg (en comptant le parachute) et de les jeter par-dessus-bord en plein vol, le vent et les secousses dues aux nuages bas. Puis, c’est le retour et de nouveau la bagarre avec la DCA quand on la voit. Enfin, l’aterissage au lever du jour. ». GB II/38 ( ? – Amiot 143) : Au retour d’une mission de bombardement sur la route au Nord-Ouest de Fère, un Amiot 143 s’écrase à l’aterissage (sans doute à cause des dégâts occasionés par la Flak). Le pilote (adj Barreau de Lorde) est blessé mortellement ; l’appareil est inutilisable. GB I/62 ( ? – Martin 167) : En fin de soirée, 4 appareils bombardent les ponts d’Abbeville. GB II/63 ( ? – Martin 167) : En fin de soirée, 8 appareils bombardent les ponts d’Abbeville. GB I/63 ( ? – Martin 167) : 2 appareils décollent pour bombarder les ponts d’Abbeville, mais ils ne peuvent remplir leur mission à cause du brouillard. GBA I/51 (Pithiviers-Bléville – Br. 693) :Décollant vers 15h30, 3 appareils s’attaquent aux cibles sur les axes Amiens-Abbeville-Corbie-la Neuville. Un appareil (Br 693 n°74) est abattu en flammes par 5 Bf 109 à Rollot, tuant le pilote (Cptne Hallopeau, carbonisé) et blessant grièvement le mitrailleur (Sgt-chef Eugène). Ce dernier se souvient : « Ce jour-là, je faisais équipage, comme mitrailleur, avec le cptne Hallopeau, pour effectuer une mission au cours de laquelle il trouva la mort. (…) Nous décollons à 15h du terrain de Bléville, pour notre 3ème mission d’assault : une attaque au canon, à la mitrailleuse et à la bombe sur des colonnes blindées dans la région de La Neuville, Corbie (Somme). 9 avions y participent [dont 3 du I/51]. Par patrouilles de 2, décollage toutes les demi-heures. Nous décollons, seuls en dernière position. Corbie ! A 3 km de Villers-Bretonneux, d’où je suis originaire. Quelle peine cruelle d’avoir à bombarder son propre pays ! (…) Chargé de 6 bombes, l’avion prend de la hauteur. Le terrain de Bléville disparaît bientôt à mes yeux, confondu dans le paysage monotone et plat de la Beauce. Nous survolons la banlieue parisienne – plafond bas – nous sommes à peine à 300m. Afin de ne pas nous faire identifier par la DCA française, et pour éviter une méprise toujours possible, mon pilote sort le train comme d’usage. Beauvais ! Nous survolons son terrain, criblé d’entonnoirs par les récents bombardements. Le plafond s’élève à mesure que nous remontons vers le nord : nous prenons de l’altitude et passons Moreuil à 2000m : « Surveillez bien derrière », me recommande le capitaine. Dans le loitain, d’épaisses fumées noires s’élèvent vers le ciel. (…) Soudain, des petits flocons noirs et des zébrures lumineuses nous environnent et nous avertissent que nous sommes pris à partie par la Flak. « Attention, nous sommes tirés ». Je préviens le cptne qui met plein régime et part et zigzaguant, afin de dérouter la DCA ennemie. L’œil aux aguets, le doigt sur la détente de ma mitrailleuse, je scrute le ciel. Fréquemment, je me penche pour voir le sol et surveiller sous ma queue : il faut éviter la désagréable surprise d’avoir un chasseur ennemi sous le fuselage. Nous passons à la verticale d’un incendie ; la fumée âcre nous prend à la gorge. Le capitaine se met en descente jusqu’à 1500m. Les éclatements sont de plus en plus nombreux : obus et traçantes zèbrent l’athmosphère de véritables filets d’or. Le cptne cherche au sol les éléments ennemis. « Attention, est-ce bien Corbie ? », me dit le cptne qui connaît mon origine. Je me penche pour identifier la ville, reconaissable à son église caractéristique. Je distingue dans un chemin de terre une file de chars qui sont en mouvement, car ils soulèvent un nuage de poussière, suivis d’un nombre important de camions. Je réponds : « Oui », la gorge serrée. J’ouvre les trappes du lance-bombes, je règle le poste électro-régulateur, j’abaisse la manette « active ». « Attention, je pique », me crie le cptne. Je me cramponne aux 2 poignées spéciales dites de cramponnage et paintes en rouge. Dans un piqué vertigineux, l’avion pique vers le sol. Par la trappe de bombardement, je distingue l’objectif choisi : les tanks. A chaque rafale, une gerbe de balles et d’obus crible leconvoi, pendant que les deux bombes accélèrent leur chute. Je rends compte au cptne : « Deux bombes, bien larguées ». Soudain, je suis plaqué sur mon siège, l’avion se cabre ; la ressource à 400m ; un brusque virage m’empêche de vérifier l’impact des bombes ; l’avion reprend de la hauteur. Au milieu des éclatements de la Flak : « vous y êtez », deuxième piqué, même manœuvre, même sensation de chute verticale ; canon et mitrailleuses crépitent, deux nouvelles bombes se détachent normallement ; même ressource brutale qui plie le passager et le plaque sur son siège, avec l’impression de peser 1t. Je me penche à nouveau pour constater les dégâts quand, soudain, j’apperçois à 1 km environ 5 petits points qui montent vers nous : des chasseurs ! Absorbé par la manœuvre, le cptne ne les ai pas vus : « Attention ! 5 chasseurs derrière nous, à 6 heures, vite en rase-mottes, cap au sud ». Je le crie plusieurs fois au téléphone : mon pilote exécute la manœuvre et repique vers le sol, mais en laissant Corbie derrière lui, cette fois. « Sont-ils loins ? Se rapprochent-ils ? », demande de temps en temps mon pilote. Soudain, je pense : les bombes ! Il en reste deux. Si elles sautaient dans un aterissage forcé ? Instinctivement, je tire sur la poignée « larguer tout », les deux dernières bombes tombent et éclatent dans un champ. Se mettre en rase-mottes est notre seule défense. 5 contre un, la lutte est trop inégale ; le sol se rapproche rapidement. (…) Nous sommes environnés d’éclatements. (…) Nous volons environ à 10m du sol. Où sommes-nous ? J’essaie de me reconnaître…un petit village : Villers-Bretonneux ! (…) C’est drôle, je m’inquiète moins pour les points noirs qui nous suivent toujours, et qui se rapprochent, que de la DCA, dont les obus arrivent en traître sans crier gare. Un chasseur ennemi, ca se voit, et son attque est loyale. Je vérifie mon chargeur, ma mitrailleuse est armée. Sont-ce des Français ou des Allemands ? On nous avait promis une protection de chasse à cette mission. Je commence à distinguer la forme allongée du fuselage : nez pointu, les ailes rectangulaires, des Messerschmitt 109 ! Ils volent de front, presque en ligne tous les 5, je vois les deux ailiers s’écarter et venir se placer à notre hauteur. J’ajuste soigneusement un ailier et je tire une courte rafale, mentalement les consignes de Cazaux me reviennent (…). Et soudain, je distingue de la fumée noire qui s’échappe à l’avant de l’un de nos poursuivants : nous sommes tirés au canon. A mon tour, ma mitrailleuse crépite ; j’ajuste soigneusement la 3ème patrouille qui me paraît la plus à portée. 3 à 4 rafales, pas plus ! Un bruti sec sur les tôles de notre Bréguet, comme une poignée de cailloux. Je ressents un coup de fouet sur ma main gauche qui em retombe, inerte, pleine de sang, tandis que le dessus de la queue de l’avion, criblée de balles, se présente comme une écumoire. « Je suis touché ». Je ne ressens aucune douleur, mais un éngourdissement de ma main. Puis la douleur se précise dans le bras et dans la cuisse, comme une brûlure. Je ne me peux plus me servir de ma main gauche. De ma main valide, j’essaie d’attraper ma mitrailleuse et de la pointer à nouveau ; peine perdue, les Me sont tous près maintenant, je distingue presque les pilotes. Ils déguagent au ras de la queue de notre appareil, montrant, l’un après l’autre, les croix noires sur leurs ailes. « Je suis touché », dis-je à nouveau au téléphone. Pas de réponse. Quelque chose de chaud me passe au visage, de longues flammes sortent du moteur gauche et me lèchent la figure. Le feu ! Minutes atroces…En un éclair, je vois l’explosion du réservoir et la plus terrible des choses : être carbonisé. L’avion penche à gauche, mais vole toujours. Je me retourne pour voir le pilote. Serait-il blessé ? Je le vois qui ouvre son cockpit de la main droite. Je comprends, nous allons nous poser car nous sommes trop bas pour sauter en parachute. J’enlève mon relais de poitrine qui me retient atatché à l’avion. Je déboucle la ceinture de mon paarchute et puis…plus rien ! Je me réveille affreusement meutri, disloqué, couvert de pansements, le visage brûlé, sur une civière dans la chambre d’une ferme. (…) Je demande au docteur des nouvelles du ctne Hollepeau. « Il va très bien », me fut-il répondu. Plus tard, je sauraus que le cptne Hollepeau était mort carbonisé dans notre avion abattu en flammes à Rollot, au sud-est de Mondidier, après une poursuite en rase-mottes de 45 Km. (…) Par un hasard véritablement miraculeux, je fus projeté hors de l’habitâcle passager, la queue de l’avion se cassant à cette hauteur. (…) Le cptne Hallopeau, coincé dans sa cabine, ne pouvait se dégager et brûlait avec elle. Il avait dû être tué sur le coup. » GBA II/51 (Pithiviers-Bléville – Br. 693) : Décollant vers 15h30, 4 Br 693 et 1 Potez 633 attaquent les axes Amiens-Abbeville-Corbie-la Neuville. -Un appareil (Potez 633 n°17) est descendu par 5 Bf 109 à Amiens (le pilote, S/L Rolland) est indemne mais le mitrailleur (Sgt Viger) est blessé. -Un autre appareil, le Br. 693 n°44, est touché par un Bf 109. Essayant d’échapper en rase-mottes à ses poursuivants, heurte une ligne à haute tension et met son avion en pylône. L’avion est irréparable, le Lnt Ancelin est indemme, mais le le sgt Giaonetti est gravement blessé. -Un dernier appareil est touché par la flak, il est irréparable mais son équipage est indemne. GAR I/14 (Lymphe, Angleterre – Potez 63.11): Décollant à 16h30, un potez, escorté d’Hurricane, effectue une mission de reconaissance. Une fois sur zone, le Potez est pris à partie par 3 Bf 110, avant d’être déguagé par son escorte. La DCA de la plage lui tire dessus, le touchant à plusieurs reprises ; l’appareil réussira à regagner sa base. GAO 543 ( ? – Potez 63.11) : Le groupe effectue 2 reconaissances sur le secteur de l’Aisne de Neufchâtel au canal de l’Ailette. Le Potez 63.11 n°677 doit se poser en panne de moteur à Bergère-les-Vertus. Le mitrailleur (Sgt Osat), blessé, a dû se parachuter, tandis que l’observateur (S/L Perret) et le pilote (S/L Garden) sont indemmes. | |
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Math93 Caporal
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 20/07/2020
| Sujet: Re: 30 mai 1940 Dim 26 Juil 2020 - 13:17 | |
| Bonjour,
j'ai eu accès à un livre qui relate le témoignage de René Bardel dans le 44e B. C. C. dans "Quelques-uns des chars". Jusqu'ici aucun rapport avec l'aviation. Cependant, il a été témoin, le 30 mai, d'un bombardier français LeO 45 qui a abattu un Henshel 126 en bombardant Abbeville (ou les alentours), et ce bombardier était seul. En étudiant un peu (je n'ai accès qu'à internet comme documentation), j'ai étudié la possibilité que ça ai pu avoir peut-être lieu le 29 mai, car un DB 7 a abattu un Hs 126. Mais cela pose problème : -cela voudrait dire que le témoin a confondu un DB 7 et un LeO 45, ce qui est peu probable, étant donné la différence entre les deux avions ; -le DB 7 a abattu l'avion allemand au nord de Abbeville, alors que le témoin se situait au sud, il est donc peu probable qu'il ai vu ceci, surtout que le HS 126 a été abattu au décollage, donc à basse altitude ; -le DB 7 était avec un groupe d'avion, donc pas seul. Au regard de ces éléments, il me semble peu probable que le témoin ai vu ce DB 7. Le 29 mai, aucun LeO 451 n'a décollé seul pour bombarder Abeville (à ma connaissance) Le 31 mai, le 44e B. C. C. a fait mouvement et n'a fait aucune bataille, ce n'est donc pas ce jour-là. Le 30 mai, au vu de ce forum, il pourrait s'agir du LeO 451 du G. B. II/12 qui a décollé seul. Il me faudrait la source de cette information et, peut-être, voir s'il y a d'autres informations sur cet avion qui a décollé seul. Dans le témoignage, le début de l'attaque est 14 h. Le bombardier a alors survolé la zone entre 14 h et le début de la nuit.
Il y a donc peut-être eu une victoire ce jour-là, mais les informations recueillies sont vagues. C'est surprenant car un bombardier seul à basse altitude qui abattu un avion d'observation assez "blindé" en le prenant en chasse, c'est assez insolite... | |
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