Les conditions de Genève ne concernent pas seulement la question du traitement d'un prisonnier, mais également le fait qu'il n'est ni une monnaie d'échange ni un bien que l'on peut céder même entre bélligérants du même camps. Cela peut paraître un brin ridicule, mais les conditions régissant le cas des prisonniers de guerre sont très strictes (elles ont toujours été refusées par exemple aux partisans de l'IRA emprisonnés au Royaume-Uni pusqu'il n'y a pas eu de guerre ouvertement déclarée), et le prisonnier appartient à l'Etat qui a participé à sa capture.
Je suis bien d'accord, souvent les gens d'en face n'ont pas les mêmes considérations, mais ce n'est pas parce-que quelqu'un ne respecte pas un minimum de lignes de conduite éthiques que l'on doit faire la même chose. Il s'agit de l'un des points épineux durant la Seconde Guerre Mondiale dans lesquels on se pose la question de la prédominance des intérêts d'un groupe d'humain sur l'issue de la guerre, un exemple plus dramatique et célèbre étant bien évidemment l'usage d'armes atomiques au Japon.