Les grands AS de l'aviation étaient ils superstitieux ?

A savoir les temoignages radio sont formels Mouchotte a été obligé de partager la 1000eme car c'est lui et lui seul le vainqueur du pilote allemand. Charles a descendu ses 2 Allemands avnt Mouchotte. Pour Tex le prenom de charles est Jack

Seb, j'ai vu les deux versions : John et Jack. Dans deux livres différents.

Je ne comprend pas ton post : Mouchotte a t-il abattu le 1000ème avant ou après Charles ? De mémoire, cela s'est joué en l'espace de deux minutes, mais effectivement, ils n'ont pas tiré le même ennemi ensemble.

Ce que l'on a pas dit, c'est qu'il y avait un pot de plusieurs milliers de £ qui attendait le vainqueur.
La scène a été immortalisée : Mouchotte et Charles se serrant la louche devant un Spit.

Paddy

mon cher Paddy je n'ai pas été clair je reconnais mais une semaine ss internet y a de quoi etre febrile!!!!!
998 JACK CHARLES
999 JACK CHARLES
1000 r MOUCHOTTE
Pour le prenom j'ai appele un ami anglais qui m'as confirmé avec l'imperial war museum.
En esperant avoir répondu a ta question

Il manque juste le chronométrage officiel et ce serait parfait !

Merci Seb



Paddy

Ben pas de quoi si je peux etre utile. C'est vrai que j'ai une belle base de données et de bons ami alors autant les faire partager...

seb le guillou a écrit:

Pour le prenom j'ai appele un ami anglais qui m'as confirmé avec l'imperial war museum.

Ah et bien si c'est l'Imperial War Museum qui le dit, yapa photo ! Allons y pour Jack !
Pour ce qui est des victoires, effectivement la 999ème semble bien être attribuée à Jack Charles et la 1000ème à René Mouchotte. Mais au retour de cette mission, ils l'ont partagée ensemble. (enfin, il me semble)

oui c'est totalement vrai ca aurais ete mal vu par les anglais malgres leur fair play exemplaire et je tiens a le souligner que cette millieme ne soit pas attribuer a un pilote anglais. Mais bon les 2 squadron present etait deja couvert de gloire et c'est mieux ainsi

Seb, sans vouloir offenser ton ami anglais, le fair play britannique n'est qu'une légende. Cela n'enlève rien à leurs qualités par ailleurs.

Pour en revenir au topic du début, Raymond Lallemand avait également un gri-gri. Ses gants de pilote en cuir. Evidemment, un jour il les a égaré, et à du partir en mission "à mains nues". Re-évidemment il s'est fait descendre avec son Typhoon ce jour là et a été gravement brulé aux mains.
Dans ces conditions comment voulez vous ne pas devenir supersticieux ?

Paddy

Voici comment le Commandant Mouchotte raconte dans ses carnets les circonstances de la millième victoire de la station de Biggin Hill, et ce qui s'en est suivi. Cela vous donnera une idée du personnage et de son immense modestie, sans parler des ses autres qualités.
Extrait des carnets de René Mouchotte (Flammarion - édition 1949)

"Quelques minutes plus tard, après avoir reussi à reformer mon Squadron, j'apperçois derrière nous quatre avions supects, que je prends tout d'abord pour des Spits en raison de leur façon de voler absolument identique à celle de nos formations.
Néanmoins, je donne l'ordre de l'attaque et je bascule mon dispositif. C'était bel et bien un groupe de Fritz, protégés je m'en apperçus plus tard, par une couverture beaucoup plus importante de leurs collègues.
Un combat excitant s'engage, durant lequel je commence par choisir ma victime. Mais au moment où je lui décoche ma première rafale, en déflection horizontale, malheureusement, mon attention est attirée par des cris : "allô ! ,n°1 rouge, j'ai un Messerchmitt dans la queue"
Tourner la tête pour essayer d'appercevoir le pauvre infortuné, fut suffisant pour que ma proie s'échappe à tout jamais. Mais j'eus la chance de repérer immédiatement mon pauvre oiseau malade. Et toujours suivi de mon fidèle n°2, je culbute l'appareil, pique sur l'étrange succession d'avions composée de deux Spitfires tournant désespérement et suivis à égale distance par un Messerchmitt et deux Focke-Wulfs.
Je fonce sur le premier, tandis que les deux autres, m'appercevant, passent sur le dos et disparaissent. Le Boche, se voyant engagé à son tour, abandonne sa chasse et s'enfuit comme il peut avec moi dans sa queue.
...
Je commençai par envoyer à mon fuyard ma première carte de visite à une distance de peut être 50 m, sans observer d'autre résultat qu'un ralentissement brutal de sa vitesse, et je fus obligé d'arrêter brusquement mon moteur pour ne pas le dépasser, tandis que le voyais grossir démesurément, à croire que j'allais percuter dedans.
...
La terre se rapprochait dangereusement, puisqu'on piquait verticalement. Et j'eus bientôt à songer à redresser pour éviter de ressentir la dureté du sol de France. A regret j'abandonnais ma proie qui laissait derrière elle un mince filet de fumée noire. La suivant des yeux, je pu la voir éclater au sol au milieu d'une boule de feu.
...
Ce qui m'attendait à l'atterissage devait me faire payer ce mouvement d'orgueil qui s'était emparé de moi : la nouvelle du succès était arrivée à Biggin Hill avant notre retour. Une trentaine de journalistes, venus à l'occasion du millième, nous attendaient vaillants et bien armés . retraite stratégique dans mon bureau où j'appris que le groupe Alsace s'était brillamment distingué, puisque Boudier et Bouguen avaient chacun également leur boche.
...
Je m'échappe pour déjeuner. On m'appelle au téléphone. Je flaire l'ennemi et fais répondre que je suis absent. Incapable de me trouver, le haut parleur du camp s'époumonne à m'appeler par deux fois. Plus moyen de reculer, il faut faire face. Je me rendis à l'Intelligence Room où, patiemment, rongeant leur frein, les journalistes attendaient leur victime.
Deux jeunes femmes ravissantes étaient parmi les plus acharnées.
A la sortie, des photographes aux aguets nous mitraillèrent sans pitié.
J'étais accompagné par (Sailor) Malan, (Alan) Deer et (Jack) Charles.
Enfin, naïvement, je croyais que c'était la fin et m'apprêtais à retourner au mess, quand Malan me pris par le bras : "René, c'est la rançon du succès ; au tour du cinéma maintenant, et j'ai bien peur qu'il vous faille dire quelques mots"
C'était le comble ! Tout cela pour un pauvre Boche qui avait eu la malchance de se trouver devant mon collimateur.
Pendant près d'une heure, il nous fallut faire les vedettes, dire quelques phrases stupides, les répeter d'interminables fois, car chaque fois quelque chose clochait.Théatralement, j'eus à serrer au moins dix fois la main de Charles en disant : "oui, partageons-le (le millième). Je pense que ce sera chic"

Paddy

Moi je l aurais point partager

Il s'en foutait complètement en fait.

Paddy

Ce type avait de la classe...
D aileurs le livre de De Geoffre relate la maniere dont Mouchotte s est envole pour Gibraltar.

Pour les superstitions, Nowotny portait toujours le meme pantalon en vol.
Celui qu'il avait lorsqu'il a été descendu la première fois et survécu par miracle en pataugeant pendant des heures............................
Cordialement
D.