Quizz - Enigmes

Troisième indice :

Connais pas.

Connais pas non plus....

Un longeron en tube d'acier, et en plus des moteurs Diesel :


http://www.histaviation.com - Toutes les 4 photos

Marc_91 a écrit:

Un longeron en tube d'acier, et en plus des moteurs Diesel :


http://www.histaviation.com - Toutes les 4 photos

Bonjour, c'est un " Blohm et Voss Ha - 139"
Amicalement.
Pierrot.

On a répondu par MP mais Marc a oublié de repasser par là !

Exact :

Bonne réponse de Fred41 par MP le 4 Décembre à 12h52 ...

Pierre Vallet (en clair) : ...

Pour changer un peu, permettez-moi de vous soumettre un petit récit fictif, basé sur le plus possible de données réelles, bref une petite uchronie :

Robert Vartaniane a écrit:

C'est l'alerte !!!

En ce mois de Mai 1945, nous pensions la guerre quasiment terminée ; trop de nos compagnons ont déjà disparu …

Je suis le premier à atteindre mon avion, un de ces nouveaux appareils secrets qui étaient prêts depuis plusieurs mois, mais qui viennent enfin d'être livrés à mon unité.
A peine suis-je sanglé, les mécaniciens lancent les pompes, et mon moteur commence à délivrer sa poussée.

L'effet est saisissant, sans commune mesure avec les appareils que nous avions jusque-là ; j'ai de la peine à garder le mien sur la piste, tant il accélère rapidement !!!

Malgré sa forte charge alaire, je suis en l'air en quelques centaines de mètres, et commence à monter.

Dès que j'atteins 400 km/h, j'enclenche mon second système de propulsion ;
L'effet est saisissant ; bien que mon angle de montée soit de plus de 15%, mon avion continue d'accélérer !!!

Le bleu du ciel devient de plus en plus profond, tandis qu'au loin, je distingue une trainée de condensation : voilà donc mon objectif !!!
Un peu de pied au palonnier me permet de corriger mon cap afin de l'intercepter. Par chance, j'estime que mon angle de montée est correct, ce qui me donne toutes mes chances …

Quelques minutes plus tard, dans le ciel devenu presque noir, un reflet de soleil sur le métal brillant me révèle le bombardier intrus, plus loin en avant de la trainée de condensation que je ne l'imaginais.

Je dois également, à cette altitude, être suivi moi aussi d'un resplendissant panache blanc. ses mitrailleurs ne peuvent pas ne pas me voir ; ils le savent eux aussi : ce sera eux, ou moi …

Je pense à son armement : 5 tourelles servo-commandées, armées en tout de 10 à 12 mitrailleuses, voire d'un canon.

Mais je pense aussi que, du sol, plusieurs dizaines de milliers de regards suivent, angoissés, les 2 filets immaculés que nous laissons dans le ciel. Malgré la beauté de la machine, et tout ce qui pourrait me lier aux humains qui la mènent ici, je dois l'abattre …

La vitesse, et le sifflement de l'oxygène dans mon masque à ces altitudes, ne me laissent pas le temps de continuer de telles divagations. Je peux déjà entrevoir ses ailes, son fuselage et sa dérive ; dès que je distinguerai ses moteurs, je devrai commencer à tirer !!!

Malgré la montée, ma vitesse dépasse toujours 700 km/h, et la consommation de mes moteurs a déjà diminué mon poids ; je dois en tenir compte car, lors du tir, les réactions des commandes seront plus vives …

J'ai vu ses moteurs, et le recul de mes 4 canons fait trembler mon avion ; j'étais tellement tendu, ou déjà surpris par les effets du manque de pression de l'oxygène à ces altitudes, que j'ai appuyé sur la détente par pur réflexe !!!

Lui aussi a ouvert le feu, quelques dixièmes de secondes après moi, car nos armes ont sensiblement la même portée ; mais je tire avec 4 canons, et lui avec seulement 2 de ses mitrailleuses.

Car intelligemment, je l'attaque par 20° sur la gauche, et sur une pente ascendante de 10° ; à ces angles le poste de queue ne peut tourner son canon !!!

Enfin les traçantes me rappellent-elles à la modestie : mon angle de montée devrait plutôt être de 15° ; en une traction sur le manche, et un peu de pied à gauche, l'angle de tir est corrigé, et les éclats de mes obus (la cadence de tir de mes chacun de mes 4 canons égale celle de chacune de ses mitrailleuses, mais je ne présente qu'une cible relative moins d'un m², tandis que lui m'en offre bien plus d'une dizaine) labourent déjà l'arrière de son fuselage et remontent vers l'avant …

La rafale de la tourelle de queue se fige soudain, et passe sous mon appareil ; la tourelle inférieure de nez tire quelques cartouches, qui elles aussi me manquent, et (oserai-je le dire) lamentablement …

Mais j'ai poussé le manche car je dépasse déjà le bombardier par le dessous ; en ces 5 à 6 secondes de feu, j'ai utilisé presque toutes mes munitions.

Je continue mon virage pour l'observer, et je saisi en une fraction de secondes : il commence à dégager e la fumée, et surtout son angle d'attaque et son abattée à droite ne correspond pas avec sa trajectoire : à cette altitude, la vrille n'est pas loin …

Il a son compte, et je peux donc penser à moi !!!

Je pousse le manche, et me force à réduire le moteur de départ, afin regagner au plus vite une altitude où je puisse respirer mieux, car mon engin n'est pas pressurisé !!!

A 8.500 mètres, je respire mieux et peux prendre quelques secondes pour l'observer à nouveau, l'éclat des flammes se détachant sur le bleu profond du ciel, et c'est cette vision précise que je n'oublierai jamais …
Ce n'est que plus tard que je comprendrai de quelle menace terrible j'ai probablement sauvé ce pays, qui a déjà lui-même sauvé ma patrie, et où ont poussé les bouleaux et les pins (probablement grace à moi et aux autres pilotes les végétaux les plus "hauts" du monde, car les ingénieurs ont calculé que mon intercepteur était capable d'atteindre 18.000m) nécessaires à la construction mon avion …

Un coup d'œil à mes jauges me rappelle à la réalité : elles sont presque vides !!!

Un nouveau virage me replace vers ma base. Cette fois, je descends, prenant soin de brûler les dernières réserves de mon moteur principal.

Je l'atteins sans problèmes, car je ne m'en suis jamais éloigné de plus d'une centaine de kilomètres ; néanmoins je m'abstiens de faire un tonneau de victoire, car si des résidus de mes propulsants entraient en contact accidentellement, il pourraient mette le feu à mon appareil…

Je me pose sur la piste à peine un quart d'heure après mon décollage.

Dès que j'ai cessé de rouler, toute la base me porte en triomphe … La fin de la journée n'est plus qu'accolades et embrassades. C'est le plus beau jour de ma vie !!!

Robert, fier fils de Grant Vartaniane

• Quelle est la nationalité exacte de Robert ???
  
  
• Quel type de bombardier a-t-il abattu ???
  
  
• Et surtout quel appareil, dérivé d'un prototype dont le développement a été arrêté par décision gouvernementale en 1944, pilote-t-il ???

salut marc

desole je ne repond pas par MP mais pour ma part, je dirais un messerscmihtt 163 sur un B17 ou B24

mais tout sa pour te demander tes sources, je le veux se livre, le peu de ligne que j'ai lus, m'as fait monter la larme a l'oeil.



vu quye tu pose la questiçon, il dois s'agire d'un b29 sur le japon.

strop beau marc, ne met plus jamais des truc comme sa

Robert serait t'il Roumain ?.

Bonjour,

Il s'agit bien d'un B-29, mais je vous rappelle qu'il s'agit d'une Uchronie (écrite en 3 ou 4 jours par ma petite pomme) ...

Les B-29 n'ont jamais attaqué le groupe de pays dont fait partie la patrie de Robert (qui n'est pas la Bulgarie).

Toutefois le dirigeant de cette fédération prenait au sérieux une telle menace jusqu'à la mi-1944, et re-commença à l'envisager d'urgence en Août 1945 ...

Bonjour,

Un dernier indice, car ma devinette a été trouvée sur un autre forum :

Robert Grantovitch Vartaniane est un nom typiquement ... Arménien ;
(avec toutes mes excuses à notre Sylvie nationale pour l'emprunt de son véritable patronyme)

L'Aréménie étant une République Socialiste Soviétique qui a rejoint l'Union (l'URSS) en 1928, de mémoire, il faut chercher un prototype portant de grosses et belles étoiles rouges, capable d'atteindre 900 km/h et un plafond théorique de 18.000 mètres (donc un intercepteur de bombardiers stratégiques), mais dont le développement a été arrêté, sur ordre de Staline, en 1944 ...

Le BI.1 ou le I.302P ?

Le second ; Bravo Vespa !!!

Le Kostikov 302 était un projet d'intercepteur à court rayon d'action, mais de haute altitude, capable d'engager et de détruire, grace à son puissant armement de 4 canons ChVAK de 20mm, un bombardier stratégique volant à haute altitude ...

Il était était propulsé par une combinaison de moteur-fusée pour le décollage, et de 2 stato-réacteurs dès qu'il avait atteint une vitesse suffisante pour leur fonctionnement.


http://www.airwar.ru

Voir surtout le très beau site http://xplanes.free.fr/florov/afr-4.html , en français !!!

Mi-1944, les allemands n'étaient plus à même de développer de tels bombardiers stratégiques de haute altitude, et le débarquement des Anglo-Américains en Normandie rassura définitevement Staline sur les intentions de Roosevelt ; il ne jugea donc pas utile de poursuivre le développement d'un tel intercepteur ...

Une preuve de plus, s'il en était besoin, que Staline ne souhaitait pas poursuivre la guerre en 1945 ...

A noter qu'en 1944, un intercepteur capable d'atteindre 900km/h et un plafond (théorique) de 18.000 mètres était tout à fait "dans le ton" des Uchronies allemandes de 1945 ...
Toutefois, Staline préféra conforter son succès prévisible, et faire porter l'effort de ses ingénieurs sur le développement en masse et rapide de projets plus classiques ...

A l'opposé, les allemands, désespérés, se dispersèrent dans une multitude de projets plus ou moins réalistes, et en tous cas concurrents, pour la plus grande joie d'auteurs qui dissertent encore aujourd'hui sur tous ces nombreux "avions de papier" ...

Ils éclipsent ainsi le travail d'autres ingénieurs, qui ont eux aussi conçu des avions au moins aussi révolutionnaires (les russes actuels sont toujours en avance dans le domaine des stato-réacteurs !!!), qui ont été réellement construits, ont volé, et même bien volé !!!

De plus, ils l'ont fait sans tuer leurs pilotes, eux !!!

pas tuer leur pilote, ou alors on ne le sais pas.

Marc_91 a écrit:

De plus, ils l'ont fait sans tuer leurs pilotes, eux !!!

N'oublies pas Bakhchivandzhi sur son Bereznyak-Isayev BI !
Faut quand même remarquer (à de rares exceptions près (Eric Brown)) qu'à cette époque, la profession de pilote d'essais ne t'assurais pas de toucher ta retraite et ce, dans tous les pays.

Tex Hill a écrit:

N'oublies pas Bakhchivandzhi sur son Bereznyak-Isayev BI !

Il s'agissait juste d'un petit problème de compressibilité, dû uniquement à la méconnaissance de l'écoulement transsonique ...
Pas les dents, Tex, Pas les dents !!!

Et oui, il ya eu quelques vitimes, là-bas aussi ...

yeager et crossfield ont survecu aussi a une carriere bien charge, et se n'est pas faute d'avoir casse des avions.

Bonsoir à tous, à quoi était employé ce " P - 63 "

Bonne recherche à tous.
Bien amicalement.
Pierrot



Bravo; à MARC : 17h 56

à TEX :19h 01'

Bonne fin de journée.
Amicalement.
Pierrot.

C'était les P-63 Pinball (y avait un article dans un Aéro-Journal) utilisés pour l'entraînement des mitrailleurs américains.
Des avions pas mal blindés censés résister aux tirs des mitrailleurs.
C'était tellement réaliste que des P-63 ont été tout bonnement descendus !

A6M5 Zero a écrit:

C'était les P-63 Pinball (y avait un article dans un Aéro-Journal) utilisés pour l'entraînement des mitrailleurs américains.
Des avions pas mal blindés censés résister aux tirs des mitrailleurs.
C'était tellement réaliste que des P-63 ont été tout bonnement descendus !

Tout à fait je confirme un très bel article sur le RP-63 "Pinball" dans l'Aéro Journal (v 3.0) n°27 de 2002
RP-63 blindé peint en orange vif et avec certains des cibles sur le coté sous l'antenne et au dessus du fuselage ou encore sur la porte de bagnole
Et installation d'un système lumineux à l'extrémité du moyeu d'hélice (RP-63A-11) pour avertir les mitrailleurs des coups au but, d'où son surnom de "Pinball', le flipper.

Epaisseur du blindage sur le RP-63G de 7.50 à 37.5mm !

Bravo à tous,rien à redire.
Bonne journée à tous.
Amicalement.
Pierrot.

http://historia.mforos.com

Un char, enfin une maquette d'aménagement en bois, carton et papier, même pas complètement finalisée.
Qu'est-ce que ça peut bien avoir comme lien avec l'aviation ???

Ben, c'est ça, une énigme de l'air, non ???

Char factice japonais pour tromper la reco aérienne US ?