18-juin-40 (Victoires : 0, Pertes : 3)
A 16h05, la 1ère division aérienne transmet le message de « ne plus éxécuter des missions de bombardement, de jour et de nuit, en France ».
GC I/1 (Marignane – MB 152) : 6 missions de couverture du terrain sont effectuées. Au cours de la 5ème, à 17h40, la patrouille A/C Delagay – Cne Wczelik – S/C Markiewicz, attaque par l’avant un Do 17, dont le moteur droit est incendié et qui perd de l’altitude. A 17h50, l’appareil est victime des dernières passes de l’A/C Delegay et plonge dans la mer. L’appareil est comptabilisé comme probable.
Le groupe se repli ensuite en fin de journée sur Royan.
GC III/1 (Valence-Trésorerie - ?) : Le groupe effectue des missions de reconaissance au sud de Tarare.
GC III/2 (Perpignan - ?) : Repli sur Oran.
GC I/3 ( ? - ?) : Repli sur Oran.
GC I/4 ( ? - ?): Repli sur Oran.
GC I/5 (Carcassone – ?) : Repli sur Perpignan.
GC II/6 (Avignon – MS. 406) :Le groupe effectue des missions de destruction générale.
GC III/6 ( ? - ?) : Repli en AFN.
GC II/7 ( ? - ?) : Repli sur Perpignan. Au cours du trajet, 2 D. 520 sont accidentés à Lézignan, qui sont remplacés par 2 autres récupérés à Toulouse.
GC I/8 ( ? - ?) : Repli sur Royan-Corne, où quelques missions de couverture sont effectuées.
GC II/8 (Cherbourg– MB 152) :Repli sur Nantes, Rochefort et Cherbourg (le groupe est éparpillé).
GC III/9 (Vinon - ?) : Repli sur Luc.
GC II/10 ( ? - ?) : Repli sur la Roche sur Yon puis Rochefort.
GC III/10 (Clermont-Aunat - ?) : Repli sur Ussel.
Patrouille de défense de l’usine de Salon-de-Provence Aulnat (Salon – MS. 406 et Koolhoven FK. 58) :Un FK 58, piloté par Grzeszcrak, est envoyé en reconnaissance sur l’axe Vichy-Moulin, et se fait tirer dessus par la flak, puis rentre à 20h45.
GB II/11 (Avignon – LeO 451) : Le groupe (14 appareils) se replie sur Blida en AFN. Le LeO n°387 voit son moteur s’enflammer à l’aterissage. 3 LeO et 2 MB 210 sont abandonnés sur Avignon.
GB I/12 et II/12 ( ? – LeO 451) : 2 équipages partent à Paray-le-Monial pour s’équiper en bombes afin d’effectuer une nouvelle mission. Arrivés sur place, on leur signale que les troupes motorisées allemandes sont proches ; et donc pourraient empêcher le chargement des bombes. Les équipages décident de décoller, mais seul un le peut car l’autre a des problèmes techniques. Au moment d’effectuer le bombardement, Gobeau, l’observateur, décide d’annuler la mission car le bombardement risque de toucher les colonnes de réfugiés, trop proches.
GB II/21 ( ? - ?) : Un amiot 351 est détruit au décollage. (soldats Seillier et Froideval tués, pilote cd Dagan indemme).
GB I/23 ( ? – LeO 451 et MB 210) : 2 LeO 451 vont bombarder les usines Fiat à Turin. 3 MB 210 vont eux s’occuper du terrain de Coni. Celui du S/L N’Guyen prend feu au retour, l’équipage se parachute et est indemme.
GB I/38 et II/38 (Avignon-Pujaut - ?) :Repli sur Perpignan.
GBA I/51 (La Rochelle – Br. 691) :D’après Charles Eugènes, aucune mission n’est demandée au groupe ce jour-là.
GR I/61 ( ? – Martin 167) : Un appareil effectue une reconaissance sur la Sardaigne. Il est intercepté par un Fiat CR 32, mais qu’il arrive à semer sans problème.
GAO 2/514 (St Etienne de St Geoirs – Potez 63.11) : Repli sur Sisteron. Au décollage, un appareil s’écrase, son équipage est tué (S/L Klein, pilote, Adj Coullet, et Sgt-chef Tenin).
AB 1 (Querqueville - LN 401/411 et Vought 156) : 4 Vought 156 tentent d’arrêter les colonnes de panzer de Rommel à Coutances.
Charles-Henri de Levis Mirepois nous raconte : «
A 8h30, une dizaine d’avions allemands survollent le terrain à 1500m, sans bombarder. Nous décollons, Fradin, Amory et moi, en Bloch. Impossible de rejoindre les avions allemands, ils volaient trop vite pour nous. Nous aterissons à Lanvéoc-Poulmic vers 11h30 (…)
Conformément aux consignes reçues, nous repartons vers 15h30 pour Rochefort (…)
Deux bombardements dans la nuit ne m’ont pas réveillé. L’amiral Lartigue est tué par une bombe. ».
AB 2 et AB4 ( ? – LN. 401/411) : 13 appareils bombardent dans la nuit du 18 au 19 le port d’Imperia et la rade de Novi Ligure. Deux appareils sont portés disparus (Maître Billien, SM Ricquier), endommagés par la DCA. Un appareil de l’AB2, touché par la DCA italienne, s’écrase sur le terrain d’Hyères au retour.
AC 5 (Lanvéoc-Poulmic – MS. 406) :Repli sur Hourtin des 6 MS. 406.
B1 (Lanvéoc-Poulmic – LeO H-257bis) :Repli du LeO H-257bis sur Arzew.
B2 (Lanvéoc-Poulmic – LeO H-257bis) :Repli des 4 appareils sur Arzew, via Berre.
E4 (Lanvéoc-Poulmic – Latécoère 302) :Repli du Latécoère sur Dakar.
E6 (Lanvéoc-Poulmic – Latécoère divers) :Repli des 3 appareils sur Biscarosse.
E8 (Lanvéoc-Poulmic – Potez-CAMS 161) :Repli de l’appareil sur Biscarosse.
E10 ( ? – ) :« L’Arcturus » bombarde dans la nuit du 18 au 19 le port d’Imperia et la rade de Novi Ligure
F1C (Maupertus – Potez 631 MB. 151) : 3 MB 151 décollent à 8h30 pour intercepter des bombardiers allemands qui survolent le terrain, mais ne peuvent les rejoindre. Ils mettent ensuite le cap sur Rochefort, mais l’appareil du second-maître Amaury est abattu en combat à Auvers.
Repli de 7 Potez 631 et 2 MB 151 sur Lanvéoc-Poulmic (où la DCA française avaria un Potez 631 et un Bloch), puis Rochefort.
1S1 (Lanvéoc-Poulmic – GL 812 et Laté 290) :Repli des 2 Laté 290 et 5 Gourdou-Lesseure 812 sur Hourtin et Berre, puis Biscarosse.
1S2 (Lorient – Latécoère 290 et GL 812) :Repli des 2 Latécoère et 5 GL 812.
2S2 (St Trojan – CAMS 55.10) :Repli des 6 CAMS sur Hourtin.
3S2 (Lanvéoc-Poulmic – C. 30 et Laté 523) : Les 7 autogires et l’hydravion sont détruits sur place, le personnel étant évacué par mer.
2S4 (La Baule-Escoublac – LeO H-258) :Repli des 4 appareils sur Hourtin.
T2 (Cherbourg-Chantereyne – Latécoère 298) : Jacques Lamiot témoigne : «
Le 18, les Allemands sont aux portes de Cherbourg.
A 10h du matin, on nous signale une panzer division remontant sur la côte ouest du Cotentin. Nous prenons l’air au grand complet avec des bombes ; nous ne voyons rien mais pendant que nous cherchons, Cherbourg nous donne l’ordre de rallier Brest où nous nous posons sur le plan d’eau de Lanvéoc-Poulmic au milieu d’une grande confusion causée par une attaque, heureusement peu importante, de bombardiers Heinkel.
Là, après nous être ravitaillés tant bien que mal, nous filons vers Hourtin que nous avons de la peine à découvrir, enseveli sous une épaisse couche de brume. ».
L’escadrille profite du trajet pour faire une reconaissance offensive près de Lessay.
T3 et T4 (Berre – Latécoère 298) : Dans la nuit du 18 au 19, 4 appareils de la T3, 5 de la T4 et celui du cptne de corvette Susquet (cdt la flotille F5T) bombardent des objectifs à Finale Ligure en Italie : les ports d’Imperia et Albenga, tous les appareils rentrent.