Bonjour Buck,
Plutot que de gratter, il faut plonger le "bidule" dans un bassin d'électrolyse ;
Et, vu la taille, c'est pas évident !!!
Les plaques d'identification étaient faites en métal mou et léger, afin de faciliter la gravure sans trop peser.
En tant qu'Archi, tu dois savoir ce qu'est la corrosion électrolytique ; et si ce n'est pas déjà fait, un coup d'oeil rapide
à un tabeau de Mandelyev te confirmera la mauvaise nouvelle : c'est ce qui s'oxyde en premier !!!
Bref, s'il faut gratter, c'est pour éliminer les bernacles, patelles, etc ... Mais pas plus !!!
La seule partie qui a traversé les outrages du temps, c'est la partie chromée (et rectifiée au tour après
le dépot de la couche de chrome par ... électrolyse, justement !!!) de l'amortisseur oléo, justement ...
Or il est évident que ce n'est pas là que se situent les marquages, bien sûr !!!
Pour le reste, il faudrait "bidouiller"sur le terrain un bassin d'électrolyse ; Il y en a un bon schéma ici :
http://documents.webmaestru.net/electro.html
Comme je te l'ai dit ci-dessus, je pense à la moitié d'une demi-jambe de train de Wellington, appareil qui est
sous-représenté dans les musées ... C'est ce qui fait justement l'intérêt de cette pièce !!!
Bien avant les Stirling, Lancaster, et autres Halifax, ce sont les Wellington, aidés par les Blenheim
dont le rayon d'action était plus court, et des whitley, ce sont les Wellington qui ont incarné et porté
la résitance britannique, dès 1940 ...