Le partenaire allemand, c'est Wankel, qui a également conçu des moteurs rotatifs pour Audi.
L'intérêt était l'absence de vibrations appréciable au point de vue du confort (cher à Citroën) ainsi qu'une restitution énergétique plus importante qu'un moteur classique de même cylindrée, mais ce moteur consommait énormément, et cela en pleine crise pétrolière...
J'ai fait l'expérience du Wankel dans une Audi, et c'était impressionnant : un silence digne d'une voiture actuelle, alors qu'on était en 1981 ! Je n'ai pas souvenir que son propriétaire connaissait des problèmes de fiabilité, mais je me rappelle qu'il souhaitait s'en séparer, la mort dans l'âme, parce que c'était un gouffre.
Par ailleurs, je ne savais pas que Citroën avait conçu un hélicoptère. C'est intéressant.
Sinon, question patrimoine, il est vrai qu'en France on tient le pompon. Il y a tant d'avions qui disparaissent faute d'intérêt de la part de ceux qui auraient les moyens de s'en occuper. Si l'on compare une même société, EADS en l'occurrence, en Allemagne et en France, on voit que la démarche est différente : Airbus Allemagne finance des projets de restauration ou de reconstruction (Bf 109, Me 262, Fw 190, Ju 52), alors qu'Airbus France envisage, pour son futur musée toulousain, de se faire prêter des avions par le MAE ou des associations, sans pour autant participer, au moins financièrement, aux travaux de restauration...
De même, les projets successifs de construction d'un Dewoitine D.551 ont toujours été des projets d'initiative individuelle de membres d'Aérospatiale d'abord puis d'Airbus, et non un projet d'entreprise, ce qui fait que les promoteurs du projet actuel ont dû, il me semble, tout reprendre à zéro alors que le projet précédent était déjà bien avancé et aurait pu leur profiter !