Coucou Vandoos,
Les premier radars anglais ne donnaient que la distance ...
Voir par exemple l'image d'un écran radar ici : http://www.pearl-harbor.com/georgeelliott/scope.html
(Les anglais ayant transféré leur technologie aux américains dès 1939)
Pour localiser un avion, il fallait donc 2 radars, et que le poste de contrôle des radars trace 2 cercles autour de chacuns d'eux. A l'intersection de ces cercles, se trouvait un avion ...
Celui qui venait du Sud, c'était l'allemand, celui qui venait du Nord, et qui obéissait à la radio, c'était l'anglais ...
Le travail des contrôleurs était de refaire les positions des 2 avions toutes les 20/30 secondes, et d'amener le chasseur sur la cible, en lui communiquant les caps à suivre par radio.
Les premiers radars embarqués, de type AI, et sur des Bleinheim, je crois, ne donnaient que la distance, et avaient une portée ne dépassant pas 2 ou 3 miles ...
Pour l'identification, les anglais mirent au point assez rapidement les premiers transpondeurs, ou IFF (Identify Friend or Foe), ou "canari" en argot de pilote.
L'appareil, lorsqu'il recevait l'echo d'un radar ami, générait un second signal avec un décalage d'une infime fraction de seconde, mais suffisant pour que sur l'écran du radar apparaisse un second petit pic, décalé d'une distance convenue à l'avance, derrière l'echo principal de l'avion anglais ...
Si tu peux, essaie de trouver sur Google des images d'écrans radars anglais de 1938/39/40/41, STP ...
Pour l'éclairage, les cockpits des avions, tout comme ceux des bateaux, étaient éclairés d'une faible lumière rouge, qui est la couleur qui théoriquement handicape le moins la vision nocturne.
@ ce soir ... Marc