La Mitrailleuse MAC 34 et sa munitionl'arme :
La première version, terrestre, la MAC 31
Photo perso - Musée des invalides . La version "mitrailleuse de sabord" de la MAC 34
http://www.histavia21.net/amaviapag/Armsmt/mitrailleuse_mac_34-T.htm MAC signifie Manufacture d'Armes de Chatellerault, et bien sûr 31 et 34 l'année de leur homologation par les Armées. Conçues par le colonnel Reibel, alors directeur de cete manufacture, ces armes fonctionnent par emprunt des gaz, et ont une cadence de tir assez élevée. Elles sont compactes, plus fiables que les mitrailleuses Darne qu'elles remplacent, mais plus difficilement synchronisables (donc ne peuvent tirer à travers l'hélice). Elles sont alimentées par tes tambours, dont les modèles "aviation" contiennent 300 ou 500 cartouches.
. . . Le modèle fixe pour les chasseurs
Les Ailes de Gloire N°13 - Dewoitine 500-510 - Patrick Marchand & Junko Takamori - Ed. d'AlongLa Munition de 7,5mm :
Photo perso - Etui percuté et balle ramassés pendant mon Service National, à Papeete.
Cette munition a été fabriquée après-guerre, mais elle conserve les mêmes cotes et caractéristiques que les munitions d'époque. Le calibre de 7,5 mm est légèrement plus petit que les autres calibres contemporains : allemand de 7,92mm, anglais de 7,7mm ou .303 inch, américains de 7,62 ou .3 inch. Son étui de 54 mm est aussi légèrement plus court ; notre cartouche est donc légèrement moins puissante que ses contemporaines.
Elle est appelée 7,5 mm Modèle 1929 C ou 7,5 x 54, ou encore 7,5mm French.
Plus sur les cartouches : http://www.armeetpassion.com/sommaire1.html
L'installation sur les Avions :
AVIONS - Hors Série N°11 - Les Chasseurs Caudron CR.714 et dérivés - Matthieu Comas & Michel Ledet - Ed. LELA PresseExemple d'installation sur un chasseur : le Caudron 714
Cette mitrailleuse étant difficilement synchronisable, elle était donc presque systématiquement logée dans les ailes.
Cette disposition avait de nombreux inconvénients : l'imprécision du tir puisque les canons sont éloignés de l'axe de l'avion, le "temps mort" entre la pression par le pilote sur le bouton de Feu et le tir de la première cartouche, dû à des commandes pneumatiques sur les avions les plus modernes, ou à cables sur d'autres modèles, et le givrage des armes à haute altitude, puisque les ailes ne baignent pas dans le flux d'air chaud du moteur.
. . . .
. . . . La Vie Aérienne N°155 du 12 Juillet 1939 - Article sur l'Ecole de Cazaux - pas d'auteur citéExemple de montage en tourelle pour la défense des bombardiers ;
Il s'agit ici un modèle d'entrainement, donc débarassé des plexiglas de la tourelle.