Accéder à l’impesanteur grâce aux vols paraboliques Sous l’effet de l’attraction terrestre, tout objet est attiré vers le centre
de la Terre. Des obstacles (le sol, un immeuble, une table) stoppent
néanmoins cette chute, imprimant à chaque objet ou personne une
sensation de poids, c’est-à-dire de pesanteur.
Placé
dans des conditions particulières, on peut néanmoins faire disparaître
certains effets de cette pesanteur. C’est le cas des spationautes qui,
libérés de leur poids, semblent flotter dans leur vaisseau. C’est
également ce qui se passe lors de vols paraboliques qui permettent
pendant quelques
secondes d’accéder sur Terre aux conditions d’
impesanteur.
Des fusées-sondes et des tours et puits à chute libre peuvent également
être utilisés. Entièrement automatisés, ces derniers ne permettent
cependant pas d’embarquer des hommes.
Depuis 1988, le CNES mène un programme de vols paraboliques afin de
réaliser des expériences scientifiques en impesanteur sans recourir à
un dispositif spatial coûteux. L’établissement utilise depuis 1997 un
Airbus A300 spécialement aménagé : l’A300 Zéro-G.
L’appareil effectue lors de chaque vol une série de 30 paraboles. Il
est alors en chute libre pendant 20 à 25 secondes, créant ainsi une
situation d’impesanteur. Des expériences inédites peuvent alors être
réalisées.
Airbus A300-0G
http://www.planete-sciences.org/espace/airbus_0g/index.html
Le successeur de la Caravelle
ZERO-G est l'
Airbus A300-B2 N°3, équipé de moteur General Electric totalisant en juin 99 environ 2800 heures de vol .
La microgravitéIl convient de rappeler que l'absence quasi totale de pesanteur
caractérisant l'environnement spatial ouvre de multiples débouchés pour
des applications de recherche fondamentale et appliquée. Il est
possible de recréer cet état dénué presque totalement de pesanteur par
des vols paraboliques.
Nos activités en microgravitéAu
cours des années, NOVESPACE est devenu est un acteur reconnu au plan
international dans le domaine de la micro gravité et a développé toutes
les activités visant à en favoriser l’évolution.
- Des vols paraboliques :En effectuant des vols paraboliques avec
l’AIRBUS
300 permettant de recréer cet état hors pesanteur, NOVESPACE ouvre le
champ à de multiples débouchés pour des applications de recherche
fondamentale et appliquée. Ces
expériences touchent soit à
l’environnement spatial comme vérifier le déploiement d’ailes de
satellites, soit au conditions de vie dans l’espace .NOVESPACE est
opérateur et gestionnaire du programme A300 Zéro G, responsable de
l'organisation de la promotion et de la commercialisation des campagnes.
Vols paraboliquesLes vols paraboliques sont devenus un moyen essentiel d'accès à la
micropesanteur,
au même titre que les tours à chute libre, les fusées sondes, les
capsules récupérables, les navettes spatiales et les stations
orbitales. Initialement utilisés pour l'entraînement des astronautes,
les vols paraboliques sont aujourd'hui principalement utilisés pour des
essais technologiques d'équipements spatiaux et des expériences
scientifiques.
http://good-times.webshots.com/album/553858919mITalA
Introduction du principe de l'inertie
A lire tres interessant
http://www.educnet.education.fr/orbito/pedago/inertie/inert3.htm
Paramètres d'un vol parabolique effectué par l'Airbus "Zéro G"
http://www.educnet.education.fr/orbito/pedago/zerog/zerog2.htm
Un
Airbus A300 zéro-G, c'est à dire modifié pour effectuer des séries de
vols paraboliques, est utilisé par le CNES pour simuler de courtes
périodes de microgravité. D'après Mme Characin, directrice du programme
simulation de l'ESA, le volume offert par l'Airbus A380, dans une
version zéro-G, pourrait être utilisé dans le cadre d'un ambitieux
programme de simulation de la plupart des technologies conçues par
l'ESA et Arianespace avant leur utilisation dans l'espace.
Ces technologies seront aussi vastes que l'étude de la jonction et
détachement des modules de la Station Spatiale Internationale, ou
également l'étude de la séparation de la coiffe des prochains modèles
d'Ariane 5, voire des tests de fonctionnement en régime continu des
prochaines versions du moteur Vulcain du lanceur européen. Tous ces
tests pourraient ainsi être effectués avec les éléments réels en
micro-gravité.
Selon M. Kürbiskernbarsch, responsable du bureau d'étude d'Airbus en
Allemagne, le diamètre du fuselage de l'A380 est supérieur à celui des
modules équipant la Station Spatiale Internationale (ISS). A condition
de supprimer les planchers intermédiaires, de renforcer la structure et
d'utiliser au besoin un équipement spécifique simulant le vide spatial
(un large caisson dont la pression interne est quasiment nulle), le
dernier né d'Airbus peut être reconverti en avion "zéro-G" et
accueillir ces modules. De plus la masse, et donc l'inertie de
l'appareil permettrait d'effectuer des paraboles plus longues et moins
brutales, se rapprochant des paraboles de type Costatus théoriquement
idéales.
De sources plus officieuses, un appareil de ce type pourrait également
intéresser l'agence spatiale américaine, la Nasa, qui aurait déjà été
en contact avec Airbus sur ce sujet. La Nasa y voit l'opportunité de
tester les prochaines technologies qui seront mises en oeuvre dans le
cadre du programme lunaire de G.W.Bush, ce qui permettra d’économiser
beaucoup de temps et d’argent.
Le Boeing 747 LRF possédera également un grand volume mais son système d'ouverture à l'arrière (voir news: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=1002)
fragilise trop la structure de l'avion qui ne pourra de ce fait pas
supporter de vols paraboliques. Pour palier ce problème, et pour
pouvoir insérer de larges modules spatiaux dans l'appareil, airbus
prévoit une ouverture sur le haut sur une large section, comme un toit
ouvrant. L'ouverture se faisant sur une partie légère et statique du
fuselage, il n'y aurait plus cette contrainte structurelle.
Un premier A380 zéro-G est déjà en conception et doit être utilisé pour
des tests dans le courant 2008. Si les tests sont concluants, il
pourrait être loué pour des vols paraboliques, voire vendu, tout comme
d'autres appareils du même type qui devraient suivre en cas de besoins.
Mise à jour 2 avril 2005Certains
l'ont correctement noté, il s'agissait d'un bon gros poisson d'avril
bien écaillé. D'ailleurs certains indices ont été introduits dans la
news, comme les noms propres (tous des noms de poissons) et d'autres
éléments complètement farfelus comme le test du moteur Vulcain dans
l'avion (aïe):
Microchirurgie en impesanteur, une première mondiale 5 novembre 2003