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 Sir Douglas Bader

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Tex Hill
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Dundas
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MessageSujet: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 14 Mar 2005 - 17:53

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 14 Mar 2005 - 17:54

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 14 Mar 2005 - 17:55

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 14 Mar 2005 - 17:57

Sir Douglas Bader Bader20hn
hurricane MkI SQ 242 canadien LE-D V7467 septembre 1940
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Dundas
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 14 Mar 2005 - 17:59

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mort en 1982 une de c est livres REACH FOR THE SKY et un film du meme nom
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyVen 18 Mar 2005 - 0:00

bonjour à vous tous, quand je vois AS!.....je viens voir...je suis fan
de tout ces grands pilotes!....bien sur surtout de bader, j'ai lu le livre, bader vainqueur du ciel de paul brickhill,...et là le virus de l'aviation ma touché, puis tout les autres...
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Tex Hill
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptySam 26 Nov 2005 - 2:02

Voici un petit texte que j'ai écrit, il y a déjà un petit moment, sur Douglas Bader, lui même tiré d'un bouquin plus général qui n'est pas encore sous presse.

Voici un résumé de la formidable carrière de l’as britannique Douglas Bader. Avec ses 22 ½ victoires, Bader ne fut pas le « top scorer » de la RAF, mais il fut sûrement l’un des pilotes les plus courageux et les plus tenaces de tous les temps.

Sir Douglas Bader Bader6mv
Sir Douglas Bader 12 http://home.tiscali.be/ed.ragas/awshistory/awsbader.html
Le Wing Commander Douglas Bader, appuyé sur l’habitacle de son Hawker « Hurricane ».

En 1909, à Londres, le médecin avertit Jessie Bader, qui attendait son deuxième enfant, que le bébé risquait de mourir avant de venir au monde. Aussi, lui conseilla-t-il de ne pas le garder. A son grand étonnement, Jessie, d’un ton sans réplique, le pria de ne pas insister. A vingt ans, la très jolie Mrs Bader était déjà persuadée que l’entêtement était la plus précieuse de toutes les vertus. En effet, quelques mois plus tard, le 21 février 1910, naissait Douglas Bader.
L’enfance de Bader ne fut pas des plus faciles ; alors qu’il n’était âgé que de quelques mois, ses parents durent retourner en Inde, où son père était ingénieur dans une compagnie privée. Le climat de l’Inde étant trop éprouvant pour un jeune bébé, Douglas, jusqu’à l’âge de 3 ans, fut élevé par sa tante, Hazel Bader, et par son oncle, le Flight Lieutenant Cyril Burge, qui, à cette époque, était adjudant au collège de la RAF à Cranwell. En 1913, sa famille revint en Angleterre. Lorsque la Première Guerre Mondiale éclata, son père, Frederick Bader, partit combattre en France. Douglas ne devait plus jamais le revoir : en 1917, il fut touché à la tête par un éclat d’obus. Cinq ans plus tard, en 1922, il mourut des suites de ses blessures, à l’hôpital de Saint-Omer.
A l’âge de 13 ans, Douglas passa les vacances de Pâques à Cranwell, chez son oncle Cyril Burge. Il fut fasciné par les acrobaties des pilotes du collège. Tout au long de son adolescence, Bader fit preuve d’une grande indépendance et d’un esprit rebelle ; il obtint cependant de bons résultats scolaires. C’est dans le sport qu’il fit la preuve de son esprit combatif. Il pratiqua la boxe, le football et le rugby. Lorsqu’il devint capitaine de l’équipe de rugby de la RAF, il montra d’indéniables qualités de meneur d’hommes.

Sir Douglas Bader Cranwell1sv
Sir Douglas Bader 12 www.raf.mod.uk/history/line1918.html
Le collège de Cranwell, près de Nottingham.

En 1927, il décida de devenir pilote dans la RAF, au grand dam de sa mère. Au cours de l’été 1928, il fut admis comme cadet au collège de Cranwell, dont les cours commencèrent au mois de septembre. Si les qualités de pilotage du jeune Bader furent indiscutables, il n’en alla pas de même avec la discipline. Il se permettait des acrobaties qui eurent pour effet d’agacer assez sérieusement ses supérieurs. De plus, il ne porta que peu d’intérêt aux autres matières enseignées. A la fin de la première année, il se classa 18ème sur 21. Il se fit alors réprimander par le commandant du Collège, l’Air Vice Marshall Halahan : « Vous êtes jeune, aussi je peux comprendre vos écarts, mais la RAF n’est pas complaisante. Elle veut des hommes ici, et non pas des écoliers turbulents ». Bader reçut le message cinq sur cinq. Au cours de sa deuxième année, il étudia plus assidûment, et ses vols furent parfaits. En 1930, Bader fut reçu 2ème, il manqua de peu « l'épée d'honneur » qui était attribuée au major de la promotion.

Sir Douglas Bader Bristolbulldog7et
Sir Douglas Bader 12 www.rafmuseum.com/bristol-bulldog-mkiia.htm
Bristol « Bulldog » Mk IIA.

Douglas Bader fut alors affecté au Squadron 23 à Kenley, il vola tout d’abord sur des biplans légers, des Gloster « Gamecock ». En 1931, le Squadron 23 fut rééquipé avec des chasseurs Bristol « Bulldog ». Avec 640 ch, le « Bulldog » était bien plus rapide que le « Gamecock », mais il était aussi plus lourd et il perdait rapidement de l’altitude lors de manœuvres serrées. Le 14 décembre 1931, alors qu’il discutait d’acrobatie, un jeune pilote demanda à Bader d’effectuer une démonstration. Bader refusa, arguant de son peu d’expérience sur le « Bulldog ». Le jeune pilote insista et lui demanda de relever le défi. Piqué au vif, Bader décolla pour une démonstration. Alors qu’il effectuait un tonneau lent à très basse altitude, l’aile gauche toucha le sol et le « Bulldog » s’écrasa. Le choc fut effroyable. Son siège se brisa et ses deux jambes furent écrasées dans l’amas de métal tordu.
Bader fut immédiatement extirpé de l'épave par les spectateurs choqués par un tel drame. Il fut aussitôt amené à l'hôpital royal de Berkshire, où il fut confié aux soins du Dr Leonard Joyce, un des meilleurs chirurgiens de toute l'Angleterre. La jambe droite du blessé ne tenait plus que par quelques tendons, aussi fut-il immédiatement amputé au-dessus du genou. Il sembla, un moment, que la jambe gauche pouvait être sauvée, mais quelques jours plus tard, la gangrène s’y installa. Bader était entre la vie et la mort ; il n’y eut pas d’autres recours que de la couper en-dessous du genou. C’est grâce à sa résistance physique hors du commun que Bader réussit à survivre.
Une fois rétabli, Bader, à 21 ans, dut réapprendre à marcher avec des jambes artificielles en aluminium. Ce fut un véritable supplice, mais après plusieurs mois d’une obstination sans faille, Bader réussit à marcher de nouveau, sans l’aide de béquilles ni de cannes. Il fit modifier les pédales de sa voiture pour les adapter à ses jambes et reconduisit sa M.G. comme auparavant. Il manifesta également son désir de reprendre sa place dans la RAF. Celle-ci l’autorisa à faire un vol d’essai aux commandes d’un Avro 504 pour juger de ses capacités. Bien que ce vol fût une réussite totale, la RAF ne lui proposa qu’un emploi au sol. Bader explosa, et, oubliant le respect qu’il devait à un supérieur, il exigea du colonel qui le recevait des explications quant à l’utilité du vol d’essai qu’on lui avait fait effectuer. Le colonel, quelque peu confus, lui expliqua que la RAF ne s’attendait pas à ce que cet essai soit une réussite, et que, de toute façon, la décision de l’interdire de vol avait été prise auparavant. En avril 1933, Douglas Bader quitta la RAF avec une pension d’invalidité.
Pendant les six années qui suivirent, Bader travailla pour le compte de l’Asiatic Petroleum Compagny (aujourd’hui, la Shell). Son avenir ne lui semblait pas reluisant. Fort heureusement, il rencontra Thelma Edwards, avec qui il fit un mariage heureux en 1935. En dépit de sa nouvelle vie, Bader désirait ardemment revoler un jour.
En septembre 1939, après l’attaque de la Pologne par l’Allemagne, Douglas Bader se rendit au centre de recrutement de la RAF. Mais là encore, on ne lui proposa qu’un travail administratif. A nouveau, Bader « persécuta » le personnel de la RAF et fit jouer toutes ses relations. Avec l’aide d’un ancien camarade, Geoffrey Stephenson, employé au Ministère de l’Air, il fut convoqué à un conseil de révision. Par chance, le jury de ce conseil était présidé par l’Air Vice Marshall Halahan, son ancien commandant du collège de Cranwell. Halahan écrivit le mot suivant à l’attention des médecins : « Je connais cet officier depuis l’époque où il servait comme cadet, à Cranwell, sous mes ordres. C’est exactement le genre d’homme que nous recherchons. Si les médecins admettent son aptitude physique, je conseille de le reclasser dans le personnel volant, et de laisser au Central Flying School le soin de vérifier ses capacités de pilote ». Bader eut alors le sentiment qu’il reprenait sa vie là où il l’avait laissée, 8 ans auparavant, un certain 14 décembre 1931.
A son arrivée au Central Flying School, Bader prit les commandes d’un Avro « Tudor », avec lequel il ne put résister à exécuter quelques acrobaties. Il passa ensuite sur Fairey « Battle », un bombardier monomoteur biplace, puis sur un Miles « Master ». Sa période d’entraînement terminée, il passa sur Hawker « Hurricane », un chasseur presque deux fois plus puissant que son vieux Bristol « Bulldog ». En février 1940, il fut versé au Squadron 19, puis il prit le commandement du Squadron 222 à Duxford. Jusqu’en mai 1940, ce fut la « Drôle de Guerre ». Aussi, Bader mit-il cet intermède à profit pour entraîner ses pilotes au vol en formation et au dogfight.

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Sir Douglas Bader 12 www.elknet.pl/acestory/bader/bader.htm
Le Hawker « Hurricane » Mk I de Douglas Bader, Squadron 242, septembre 1940. Notez l’insigne personnel de Bader : « Kicked off Hitler ».

En juin 1940, le Squadron 222 fut envoyé en couverture de l’évacuation de Dunkerque. A cette occasion, Bader obtint sa première victoire sur un Messerschmitt Bf 109.
En juin 1940, Bader prit le commandement du Squadron 242, l’unique unité canadienne de la RAF à cette époque. Le 242 avait été sévèrement malmené en France, son moral était au plus bas. Lorsque Bader arriva au Quartier Général de l’escadrille, sur la base de Coltishall, la plupart des pilotes furent sceptiques devant ce nouveau commandant qui n’avait pas de jambes, et qui, pensaient-ils, conduirait l’escadrille en restant assis derrière son bureau ! Bader balaya rapidement tous les doutes après une demi-heure de folles acrobaties à bord d’un « Hurricane », dont un passage sur le dos, au-dessus de la piste, à moins de 10 mètres d’altitude ! Grâce à sa conduite, à son courage et à son attitude intransigeante, le Squadron 242 fut rapidement de nouveau opérationnel.
Dès juillet 1940, le Squadron 242 prit part aux premiers engagements avec la Luftwaffe. Au cours de l’été, quelques interceptions eurent lieu avec des bombardiers Dornier Do 17. Le 30 août, le Squadron 242 intercepta un groupe de 30 bombardiers, escortés par des chasseurs, qui attaquaient le terrain de North Weald. Bader descendit un Me 110 tandis que le reste de son escadrille réclamait onze autres Me 110. C’était un score respectable, mais Bader était persuadé que s’il avait eu à sa disposition un plus grand nombre d’escadrilles, aucun avion allemand ne serait rentré à sa base. Ainsi naquit le concept de « Big Wing ». Cette idée reçut l’approbation de l’Air Vice Marshall Leigh Mallory, commandant du groupe 12 (groupe basé au nord de la région londonienne).

Sir Douglas Bader Avmleighmallory1hq
Sir Douglas Bader 12 www.bibl.u-szeged.hu/bibl/mil/ww2/who/leigh.html
L’Air Vice Marshall Leigh Mallory.

Bader lui démontra qu’envoyer un grand nombre d’escadrilles de chasse contre les armadas de la Luftwaffe était essentiel pour s’assurer la victoire de la RAF au cours de la Bataille d’Angleterre. Leigh Mallory décida de rendre opérationnel le « Bader's wing ». Il regroupa le Squadron 19 et le Squadron tchèque 310 avec le 242. Les trois escadrilles furent basées à Duxford.
Le 7 septembre 1940, le « Bader's wing », composé de 36 « Hurricane » fut engagé pour la première fois contre une grosse formation allemande se dirigeant vers Londres. Mais le wing n’eut pas de chance, alertés trop tardivement, les chasseurs britanniques ne parvinrent pas à se placer en position favorable pour intercepter la Luftwaffe. Le wing parvint tout de même à détruire 11 avions ennemis pour la perte de deux « Hurricane ». Bader, lui-même, rentra avec une verrière détruite et un aileron en moins.

Sir Douglas Bader Badersquadron2425qh
Sir Douglas Bader 12 www.elknet.pl/acestory/bader/bader.htm
Le Squadron canadien 242. Douglas Bader est le 4ème en partant de la droite.

Après quelques sorties, le « Bader's wing » fut complété par deux autres escadrilles : le Squadron 302 polonais, sur « Hurricane », et le Squadron 601 équipé de « Spitfire ». Ainsi, le wing de Duxford se composait maintenant de cinq escadrilles, soit 60 appareils. Les 48 « Hurricane » volaient à 6000 mètres, avec les 12 « Spitfire » en protection, 1500 mètres plus haut.

Sir Douglas Bader Baderspitfire9dz
Sir Douglas Bader 12 inconnu ! Si quelqu'un connait quelque chose sur cette peinture ou son auteur, qu'il n'hésite pas à me contacter. Ca me rendra bien service.
Douglas Bader grimpant dans son « Spitfire ».Mk V. Notez l’insigne triangulaire bleu et rouge de wing commander.

Cette tactique se révéla payante le 15 septembre, lors de la plus grosse attaque de la Luftwaffe sur Londres. Ce jour, les responsables de la Luftwaffe, qui avaient assuré à leurs pilotes que la RAF était exsangue, décidèrent d’envoyer deux vagues distinctes de bombardiers sur Londres. Dés qu’ils eurent franchi les falaises de Douvres, les « Spitfire » harcelèrent les Bf 109 de l’escorte afin d’en abattre, évidemment, le plus grand nombre possible, mais surtout, afin de leur faire gaspiller un maximum de carburant ; ainsi les chasseurs allemands se retrouvaient dans l’incapacité d’atteindre Londres. Débarrassés de la plupart des Bf 109, les « Hurricane » du groupe 11 (sud-est de l’Angleterre) prirent à partie les Dornier Do 17 ainsi que les Heinkel He 111 tout au long de leur chemin vers la capitale britannique. A ce moment, les Allemands étaient encore persuadés qu’ils avaient à faire aux tous derniers chasseurs, encore valides, de la RAF. L’optimisme fit place au cauchemar, lorsque, arrivée au-dessus de Londres, la Luftwaffe se heurta aux 60 chasseurs du « Bader's wing ». De nombreux avions allemands furent encore descendus et cette journée du 15 septembre marqua la victoire de la RAF au cours de la Bataille d’Angleterre. La Luftwaffe comprit que, loin d’être à l’agonie, le potentiel de la RAF se renforçait chaque jour. Les incursions allemandes qui suivirent furent beaucoup moins nombreuses et eurent lieu de nuit.
A l’issue de la Bataille d’Angleterre, Bader reçut la Distinguished Flying Cross (DFC) ainsi que la Distinguished Service Order (DSO) pour « services rendus exceptionnels ». Le Wing de Duxford fut crédité de 152 avions allemands détruits pour la perte de 30 pilotes.
En mars 1941, Bader quitta le Squadron 242 et fut nommé wing commander du « Tangmere Wing », composé de trois Squadrons de « Spitfire », les N° 145, 610 et 616, ainsi que d’un Squadron de « Beaufighter ». Le « Tangmere Wing » entra en action en attaquant toute une série de cibles situées depuis le nord de la France jusqu’aux Pays-Bas. Bader améliora la technique de son escadrille en adoptant la formation dite du « finger four ». Cette formation était copiée sur le Schwarm de la Luftwaffe, les deux paires de chasseurs volaient l’une près de l’autre et pouvaient se séparer si besoin. Cette formation, beaucoup plus souple que les patrouilles de trois avions, fut ensuite adoptée universellement. Elle est toujours d’actualité de nos jours !

A suivre...

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptySam 26 Nov 2005 - 2:54

Sir Douglas Bader Baderagnes9av
Sir Douglas Bader 12 http://www.aviation-creation.com/
Le Supermarine « Spitfire » de Douglas Bader. Notez l’immatriculation : D-B. Peinture de Agnès CREPIN.

Bader et ses escadrilles firent de fréquentes visites à leurs collègues allemands, et tout spécialement à la Jagdgeschwader 26, basée à Saint-Omer. Sa science de l’acrobatie et sa dextérité lors de dogfight étaient si pointues que Bader accumula 20 ½ victoires en quinze mois de combat. Souvent, lors d’un retour de mission au-dessus de la France, il retirait son masque à oxygène, faisait coulisser la verrière de son « Spitfire » en arrière, coinçait le manche à balai entre son bon genou et le genou en métal, et… allumait sa pipe ! Avec un mélange d’amusement et d’appréhension, les autres pilotes du wing préféraient s’écarter un peu au cas où le « Spitfire » de leur chef aurait explosé… Au début de l’été 1941, Bader fut décoré d’une « Bar » à sa DSO.
Bader semblait invincible. Le 9 août 1941, il décolla, avec son escadrille depuis Tangmere, et mit le cap sur la France. Arrivés au-dessus de Saint-Omer, les « Spitfire » se heurtèrent aux Bf 109 de la JG 26 menés par l’Oberstleutnant Adolf Galland. Dans la mêlée qui s’ensuivit, Bader réussit à descendre deux nouveaux Messerschmitt, portant ainsi son score à 22 ½ victoires. Il s’en prit ensuite à quatre Bf 109, et passa au milieu de leur formation, en rasant l’un d’entre eux. Ce 109, probablement déséquilibré par le remous du « Spitfire », vint heurter Bader, son hélice sectionna entièrement le fuselage, juste en arrière des cocardes.

Sir Douglas Bader Baderspitfirefrankwootton16pg
Sir Douglas Bader 12 http://www.commercemarketplace.com/home/CollectAir/Prints.html
Le « Spitfire » de Bader, complètement désemparé. Peinture de Frank Wootton.

Le « Spitfire » partit aussitôt en vrille et tous les efforts que déploya Bader pour récupérer son avion furent vains. Comme le manche à balai restait tout mou et se mettait naturellement au neutre, Bader s’inquiéta. Un coup d’œil en arrière lui confirma ses pires craintes : il était aux commandes d’un « demi-Spitfire ». Il lui fallait évacuer le plus vite possible. Bader largua la verrière, se redressa du mieux qu’il put, et bascula le torse en avant. Malheureusement, il n’était toujours pas libéré, il continuait à tomber comme une toupie, en virevoltant avec son avion : sa prothèse droite s’était coincée quelque part. A force de gigoter dans tous les sens, la prothèse se détacha de la cuisse. Enfin libre ! Il lui fallut encore avoir la présence d’esprit de ne pas ouvrir le parachute tout de suite : la vitesse de la chute, environ 700 km/h, aurait instantanément déchiré la soie. Une fois suffisamment ralenti, Bader ouvrit son parachute. L’atterrissage sur une seule prothèse, ne se fit pas sans dégâts : Bader fut assez sérieusement blessé au cou et eut quelques côtes cassées. Ses péripéties furent suivies avec attention, depuis le sol, par des soldats de la Wehrmacht. Ils le récupérèrent immédiatement et le conduisirent à l’hôpital de Saint-Omer, là où son père était décédé 19 ans auparavant.
Un médecin, en blouse blanche, arriva pour examiner Bader. Découvrant la jambe droite, le médecin resta interloqué, se demandant comment un unijambiste pouvait piloter un avion de combat. Après quelques instants, son regard s’était détaché du moignon et s’attardait sur les décorations accrochées au battle dress du blessé. « - Cet accident date de quelques années. » dit-il, en anglais, avec un fort accent teutonique. Bader ne répondit pas, mais, dans son for intérieur, il se dit « - Eh bien, tu vas encore faire une drôle de tête, mon vieux ! ». Le médecin recousit la cicatrice que Bader présentait au cou, puis il dit : « Voyons maintenant cette jambe gauche ». Il souleva le drap et resta figé. Les yeux écarquillés, il fixa d’un regard incrédule la prothèse attachée au moignon gauche. Après un long silence, il déclara : « - Nous avons entendu parler de vous, mais nous étions persuadés que c’était une légende. ». « - Ce n’est pas une légende » grommela Bader. Le médecin dépêcha une équipe de la Wehrmacht pour aller fouiller les restes du « Spitfire » afin de ramener la prothèse manquante. Celle-ci était très abîmée, mais les Allemands la réparèrent du mieux qu’ils le purent.
Cependant, cette prothèse devint une source de douleurs de plus en plus inquiétantes. Aussi, Bader demanda au Service de Santé allemand de contacter l’Angleterre pour lui obtenir ses prothèses de rechange. Avec l'accord du Reichmarshall Goering, Adolf Galland fit avertir la RAF, sur la longueur d'ondes du Secours International Maritime, que Douglas Bader était en bonne santé, et qu'il réclamait ses prothèses de rechange ainsi qu’une pipe neuve ; cette dernière ayant été détruite dans le crash. Les Allemands informèrent les Britanniques de la méthode à suivre : un avion commercial, transportant le matériel demandé, serait autorisé à parvenir avec son escorte de « Spitfire » jusqu’aux côtes françaises. Là, des Bf 109 relèveraient les « Spitfire » et escorteraient l’appareil jusqu’à Saint-Omer. L’avion serait autorisé à atterrir, à livrer son colis et il repartirait aussitôt sous la protection de la Luftwaffe jusqu’aux côtes anglaises.
Les Anglais virent la chose d’une toute autre manière. Bien qu’ils eussent confiance dans les promesses allemandes, ils se refusèrent à alimenter la propagande nazie du Docteur Goebbels. En effet, il était certain que ce dernier n’aurait pas manqué d’exploiter une telle péripétie, pour le compte de son parti. Les Anglais optèrent pour une solution résolument différente…
Vers la fin de sa convalescence à Saint-Omer, Bader fut invité par les officiers de la JG 26. Adolf Galland se débrouilla pour dégoter une magnifique Mercedes, digne d’aller chercher son hôte à l’hôpital. Arrivé sur la base, Bader put visiter à loisirs les installations allemandes. Soudain, il se trouva devant un Bf 109. Bader, brusquement tendu, s’approcha de l’appareil, et Galland, d’un geste, l’invita à s’y installer. Avec une stupéfaction mêlée de respect, les officiers allemands regardèrent Bader se hisser à bord. Ensuite, Galland lui expliqua les différentes commandes et les procédures de décollage et d’atterrissage. Après ces explications, Bader demanda : « M’autorisez-vous à faire un tour avec ce coucou ? ». Sachant très bien quelle direction Bader ne manquerait pas de prendre, Galland répondit en éclatant de rire. « Je serai obligé de décoller et de me lancer à votre poursuite », « D’accord, ce serait sûrement très drôle » déclara Bader, « Nein ! » répondit Galland, hilare, « Je ne suis pas de service aujourd’hui ! ». Après le thé et les petits gâteaux, Adolf Galland fit raccompagner Douglas Bader à l’hôpital.

Sir Douglas Bader Gallandbader4ie
Sir Douglas Bader 12 www.luftwaffe39-45.historia.nom.br/ases/galland.htm
Bader, au centre, est reçu par les officiers de la JG 26, le 2ème en partant de la gauche est Adolf Galland.

Quinze jours plus tard, Douglas Bader se trouvait suffisamment rétabli pour pouvoir s’évader. Sachant que ce serait plus facile depuis un hôpital à moins de 30 km du « Channel » que depuis un Oflag situé au fin fond de l’Allemagne, il décida de tenter sa chance le plus rapidement possible. Grâce à la complicité d’une jeune infirmière française, Lucile, une voiture pouvait l’attendre devant l’hôpital tous les soirs de minuit à deux heures du matin. Il ne lui restait plus qu’à faire une corde avec des draps et des couvertures pour pouvoir descendre les 12 mètres qui le séparaient du sol. Cette évasion, pourtant risquée, fut réussie avec une facilité déconcertante, Bader fut immédiatement hébergé par M. et Mme Hiècque.
Le lendemain, juste vers midi, un vrombissement familier fit trembler les vitres. Accroupi dans un abri au fond du jardin avec la famille Hiècque, Bader suivit d’un regard mélancolique les traînées de condensation que les appareils britanniques traçaient dans le ciel. Dans quelques jours, il serait de nouveau là-haut, aux commandes d’un « Spit » tout neuf.
Bader ignorait que ce raid avait un double but : labourer une fois de plus l’aérodrome de Saint-Omer, et livrer les prothèses destinées au « Herr Wing Commander ». Alors qu’au-dessus du terrain les chasseurs se livraient un combat acharné, les bombardiers effectuèrent leur passage meurtrier. L’un d’entre eux, cependant, au lieu de lâcher des bombes, se débarrassa d’une caisse qu’un parachute fit descendre doucement au milieu des éclats de Flak. Lorsque l’attaque fut terminée, les Anglais signalèrent par radio la présence d’un colis destiné à Douglas Bader. Les Allemands découvrirent la caisse entre deux entonnoirs. Ce fut un beau tollé, onze Messerschmitt avaient été détruits. Quant aux prothèses, elles semblaient narguer la Luftwaffe toute entière puisque leur destinataire avait faussé compagnie à ses gardiens. Les officiers allemands en conclurent que les Anglais n’étaient pas toujours des gentlemen. Quant à Goering, il entra dans une rage folle : Galland se fit copieusement réprimander pour avoir fait visiter sa base à un adversaire si peu courtois !
Le soir même du bombardement, Bader fut repris. Il fut reconduit à l’hôpital où l’accueil fut nettement moins chaleureux que précédemment. Bader fut privé de ses vêtements et de ses prothèses. De plus il fut gardé à vue, nuit et jour, par trois soldats armés jusqu’aux dents. Deux semaines plus tard, il fut amené à Bruxelles pour passer en cour martiale. Arrivé au tribunal, il invectiva aussitôt le Président, l’interprète et le procureur. Puis, il se rendit compte de son erreur : ce n’est pas lui qui passait en cour martiale, mais le personnel de l’hôpital, accusé de graves négligences. Immédiatement, Bader changea de ton, il fit tout ce qu’il put pour décharger les accusés ; il expliqua au Président que personne ne pouvait, un instant, imaginer qu’un prisonnier blessé et sans jambe, aurait pu s’évader par une fenêtre à plus de douze mètres du sol.
Bader fut tout d’abord conduit vers un camp de transit, près de Lubeck. Puis il fut dirigé vers le camp de Warburg, près de Cassel. Lors de son séjour à Warburg, il s’adonna, avec d’autres camarades, à sa nouvelle activité favorite : creuser des tunnels sous les barbelés du camp. Mais ses efforts n’aboutirent pas, les Allemands repéraient très souvent les tunnels avant qu’ils ne soient achevés. Il fut ensuite envoyé au camp de Lamsdorf, en Silésie. Là, il réussit à se mêler à un « Kommado », une cinquantaine d’hommes qui travaillaient à l’extérieur à la réfection d’une route. Mais son absence fut signalée et il se fit arrêter avant de pouvoir s’enfuir.

Sir Douglas Bader Badercolditzlittle3lc
Sir Douglas Bader 12 www.pegasus-one.org/pow/O4C/PicOf_4C_Raf.htm
Douglas Bader, assis au centre, avec ses compagnons de Colditz.

Les Allemands, exaspérés par l’attitude de Bader, le transférèrent dans un camp disciplinaire, installé dans la forteresse médiévale de Colditz. Dressé au sommet d’un énorme rocher et ceint par des murailles titanesques, Colditz était un endroit d’où on ne s’échappait pas. Dès son arrivée, Bader étudia la disposition des lieux et échafauda des plans d’évasion avec les autres têtes brûlées qui ne manquaient pas dans ce camp, réservé aux incorrigibles. Mais aucune de ses tentatives ne put être menée à bien. A la mi-avril 1945, les Américains s’emparèrent de la forteresse et libérèrent les prisonniers.

Sir Douglas Bader Colditz5hr
Sir Douglas Bader 12 www.wadenelson.com/colditz1.html
La forteresse de Colditz. Bader y séjourna plus de deux ans. Seuls, 17 prisonniers réussirent à s’en échapper.

De retour à Paris, Bader exigea immédiatement un « Spitfire » pour prendre part aux derniers combats. Ses supérieurs tentèrent de façon amicale de l’en dissuader ; peine perdue. Ce sont les supplications de son épouse, Thelma, qu’il put joindre par téléphone, et qu’il n’avait pas revue depuis presque quatre ans, qui réussirent à tempérer son ardeur. Après ses deux semaines de permission à Londres, l’Allemagne avait capitulé. Aussitôt, Bader se rendit au Q.G. de la RAF pour réclamer le commandement d’une escadrille et son transfert immédiat en Extrême-Orient. La guerre contre le Japon n’était pas encore terminée et Bader comptait bien y participer. Une fois de plus, il frappa à toutes les portes du Haut Commandement. Les bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki explosèrent avant qu’il ne pût obtenir satisfaction.
Le 15 septembre 1945, il conduisit le défilé aérien de la Victoire, à la tête de 300 chasseurs de la RAF, qui survolèrent Londres dans un vacarme assourdissant.
Après avoir quitté la RAF à la fin de février 1946, Douglas Bader et Thelma volèrent à travers le monde. Ils visitèrent l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Il passa de longs moments à visiter les hôpitaux de vétérans de guerre, et s’investit dans des associations caritatives. En 1976, il fut élevé au grade de « Chevalier », par la Reine Elizabeth II, en reconnaissance de l’aide et de l’exemple qu’il apportait aux grands blessés. Bader s’investissait sans compter, mais en août 1982, il fit une première crise cardiaque au cours d’un tournoi de golf. Trois semaines plus tard, le 5 septembre 1982, il fut invité au 90ème anniversaire de l’Air Marshall, Sir Arthur Harris, surnommé « Bomber Harris » au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Ce fut Bader qui prononça le discours en l’honneur de l’Air Marshall. Quelques minutes plus tard, Douglas Bader fut terrassé par une nouvelle crise cardiaque. Il avait alors 72 ans.
Le lendemain, le « London Times » écrivit : « Il devint une légende car il fut la personnification de l’héroïsme de la RAF au cours de la Seconde Guerre Mondiale ».

Pour en savoir plus sur Douglas Bader, n'hésitez pas à acheter
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyDim 11 Déc 2005 - 1:14

WOW! Ce texte est fantastique! Moi aussi, je suis bien impressionné par ces as. Je ne compte pas devenir pilote militaire, mais j'espère pouvoir contribuer à leur plaisir en participant à la conception de leurs "montures"! Par contre, rencontrer un de ces As est malheureusement impossible, ou presque: la pluspart sont maintenant décédés...
En tout cas, Sir Douglas Bader 55 pour le texte!
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyLun 26 Déc 2005 - 20:07

merci me 109
quel exemple de tenacité et de courage (y en a qui dirait inconsience)
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 0:44

le belge a écrit:
merci me 109
quel exemple de tenacité et de courage (y en a qui dirait inconsience)


Merci le Belge, yapa de quoi ! Sir Douglas Bader 32
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 0:59

moi aussi j avais pas tout compris Sir Douglas Bader 222
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 1:13

VirtuAiles a écrit:
rencontrer un de ces As est malheureusement impossible, ou presque: la pluspart sont maintenant décédés...

Note que Günther Rall, 275 victoires dans la Luftwaffe est encore en vie à priori. Un hors-série du FANA est sortit y'a quelques temps

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 1:14

Tex Hill a écrit:
le belge a écrit:
merci me 109
quel exemple de tenacité et de courage (y en a qui dirait inconsience)


Merci le Belge, yapa de quoi ! Sir Douglas Bader 32
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D'ailleurs je remercie Cassandre pour le texte et polikarpov pour la creation du forum sans parler de BG notre nouvelle modo générale !
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 1:17

Mais ne soyez donc pas trop méchants avec le belge, on l'embête déja assez au lycée... Sir Douglas Bader 142
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 1:24

heusement qu il sont la les belges si non pas de bonne bierre Sir Douglas Bader 212
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 18:27

désolé Tex il devait me resté 2 ou 3g ds les veines avé le repas de noel
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyMar 27 Déc 2005 - 19:29

Yapa de mal Le Belge Sir Douglas Bader 542
D'autant plus que c'est Me109 qui avait inauguré ce topic avec des extraits de l'encyclopédie Mach 1 Sir Douglas Bader 44

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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyJeu 29 Déc 2005 - 17:35

Tex Hill a écrit:
Yapa de mal Le Belge Sir Douglas Bader 542
D'autant plus que c'est Me109 qui avait inauguré ce topic avec des extraits de l'encyclopédie Mach 1 Sir Douglas Bader 44
c'est pour sa que je me suis trompé j'avais pas vu le changement
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyJeu 5 Jan 2006 - 0:24

J'ignorais que c'était Douglas Bader qui avait expérimenté puis fait généraliser la formation "finger four".
J'étais persuadé qu'il s'agissait du pilote néo zélandais Al Deere.
Dont acte.

Paddy
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyVen 15 Sep 2006 - 10:36

Une statue de Sir Douglas Bader, pilote de la RAF et héros de la bataille d'Angleterre en dépit d'une amputation des deux jambes, a été inaugurée à l'aérodrome de Goodwood au mois d'août 2001. Sir Douglas, disparu en 1982, s'était distingué par ses actes de bravoure. Abattu par les allemands, il avait tenté de s'évader à de nombreuses reprises à tel point que ses geôliers avaient dû lui confisquer ses prothèses !

la suite sur



http://assoc.orange.fr/adepa-69/Galeries/individus/douglas_bader.htm
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MessageSujet: Re: Sir Douglas Bader   Sir Douglas Bader EmptyVen 15 Sep 2006 - 11:55

Le Old Rectory est répertorié comme datant de 400 ans. Celui-ci s'étend sur plus d'un hectare de jardins.
Cette maison élizabethaine détient à présent QUATRE DIAMANDS et d'une RECOMPENSE EN ARGENT.

L'hôtel est l'ancienne maison du héros de la seconde guerre mondiale,
Sir Douglas Bader. De nombreuses photos de lui sont disposées dans tout
l'hôtel.

L'histoire du circuit de Goodwood.


naugure en Septembre 1948, le circuit de Goodwood suit la piste
circulaire de ce qui fut l'aerodrome du RAF a Westhampnett, base des
Hurricanes de l'escadron no. 616 que commandait le celebre aviateur
Douglas Bader.


http://www.mog007.com/index-fr.php






http://www.activehotels.fr/hotel/fr/hotels-in-doncaster/ah-229810.html




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