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 Jours après jours: la bataille de France

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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyJeu 18 Mai 2006 - 20:24

18 mai 1940:
Jours après jours: la bataille de France - Page 2 18mai405pb

En France:
GC III/2 : replié sur Beauvais.
Au cours d’une mission de couverture, le Lt Peuto a été abattu et tué au dessus de St-Quentin. Un de ses équipier, le Sgt Vittini, a put sauter en parachute de son Morane en flamme.(10)

III/54 : le groupe vient de perdre son commandant ( commandant Grenet); un obus dans le fuselage, il est tombé avec la partie avant. Le mitrailleur éjecté en parachute, est sain et sauf.(7 )

Le maréchal Pétain est appellé au gouvernement.(36)

GC I/1 : mission de destruction sur le secteur du Quesnoy par une patrouille double commandée par le Cne Coutaud: deux Hs126 abattus près de Roubaix.(9)

GC I/3 : Une sortie de protection du terrain puis une autre dans la région de Guise et Vervins RAS. A ce moment, trois bombardiers ennemis sortent des nuages et bombardent le terrain. La patrouille d’alerte décolle: “ Il était environ midi car la relève des trois pilotes arrivait. Avant que celle-ci ne s’effectue, trois Dornier 17 arrivent en bombardant le terrain, nous décollons, chacun prend le sien. Celui que j’ai choisi lâche ses dernières bombes, c’est à ce moment que je réussis à lui mettre son moteur droit en flammes puis il enfile la vallée de la Marne en direction de l’est en vol rasant, c’était un fameux pilote. Ne réussissant pas après plusieur passes à le descendre, je m’approche plus près et au moment de dégager son mitrailleur arrière m’envoie une rafale. Je pris feu instantanément à ce moment là, j’emboutis une colline boisée. Mon équipier, le Cne Schneider, me voit percuter les arbres et regagne le terrain. Le bois que j’ai accroché se trouve près de la commune d’Eloup (Aisne); je me suis retrouvé courant dans un champ en légère pente, arrivé au bord d’une route, les gars d’une ferme me regardant affolés ne sachant de quel bois j’éatis. Couvert de sang, la figure complètement éclatée, une voiture de gendarmes me conduuisit à l’hôpital de Chateau-Thierry. Le lendemain, je fus évacué vers un hôpital de campagne non loin de là. Je reçus les soins nécessaires et fus dirigé par train sanitaire vers Cholet.”(Sgt Bouffier in (30))
Une dernière mission est effectué par six avions dans la même zone du département de l’Aisne. (30)

GC II/3 : 3 D520 sont pris en charge par le groupe. (12)

GC II/4 : Quatre avions des “Diables rouges” assurent la protection d’un avion photographe dans la zone de Rethel, l’ensemble étant protégé par deux patrouilles des “Petits Poucets”. Un Hs126 est repéré dès l’arrivée sur secteur et abattu par les pilotes des “Diables Rouge”. Une première rencontre avec des Me109 ne donne pas lieu à combat car nos pilotes sont trop bas et les allemands sont passés sans les voir. Puis une deuxième rencontre avec les mêmes chasseurs, et le combat s’engage: Plubeau et le Cne Engler en abattent un en collaboration. Un groupe de bombardier est ensuite attaqué par les Diables pendant que les Poucets veillent au grain. Comme il n’y a pas de chasseurs ennemis, les poucets attaquent aussi les bombardiers: deux bombardiers tombent. Puis le Cne Guieu, dont l’avion a été touché, est attaqué par des Me109 alors qu’il prenait le chemin de sa base, mais Paulhan abat le chasseur qui s’apprêtait à le tirer. Enfin, un dernier combat verra deux autres Me109 descendus par Plubeau et Engler. Plusieur Curtiss sont endommagés mais tous les pilotes sont rentrés au terrain. Belle journée! (3)

GC II/5 : Onze Curtiss ont décollé au petit jours pour une mission de destruction sur le secteur Longwy-Dun sur Meuse. Une formation de He111 sans escorte de chasse a été interceptée au dessus de Conflans. Le Lt Gisclon a abattu, en collaboration avec Svetlick, un des bombardier à la suite d’une longue poursuite. A la suite de ce combat, trois victoires seront homologuées pour le groupe. Le Heinkel de Gisclon ne pourra être compté que comme probable car le bombardier est tombé dans ses lignes.(3)

GC II/8 : L’Adjt Cuthelet avait réussit à sauter en parachute de son avion en flammes. Après les aventures habituelles pour nos pilotes parachutés, il vient de rejoindre son groupe.Dans l’après-midi, mission de protection des convois maritimes évacuant le port d’Ostende. La patrouille Jacquemet-Marchais-Dietrich réclame deux He111. (44)

GC II/9 : Après sa transformation sur MB152 (faite en quatre jours et trois heures de vol), le groupe rejoint Buc et le GC II/1 qu’il vient renforcer.A peine arrivé, le groupe effectue une mission de couverture sur Chantilly-Creil.(9)

GC II/10 : La patrouille d’alerte a été coiffée au décollage par des Bf110 : le Sgt/C Carletti a été tué.(43)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 19 Mai 2006 - 20:26

19 mai 1940:
En France:
Le groupe II/35 est dissous. La majeur partie de son personnel et de son matériel vient compenser les pertes du I/54. Le restant va renforcer le II/54. Le capitaine Declercq prend le commandement du I/54. Les équipages sont désignés et leur entraînement commence aussitôt.
Les avions partent effectuer un bombardement dans le nord et retournent se poser à Brétigny-sur-Orge. Les unités de bombardement d’assaut ont reçu l’ordre de ne plus effectuer d’attaque en vol rasant; ils devront désormai attaquer soit en vol horizontal , soit en semi-piqué à une altitude de 900 à 1.200 mètres avec des bombes à fusées instantanées ou des bombes incendiares.(7)

GC I/2: “ Le I/2 est placé sous les ordres directs du groupement de chasse n°22, ainsi que les groupes I/5 et II/5. Le groupement 22 est chargé en première urgence , de mission de destruction de l’aviation ennemie dans le secteur des II° et III° armées; en deuxième urgence , de la destruction de bombardement sur l’ensemble du territoire de la zone d’opération aérienne Est”. IL s’agit essentiellement de protéger les lignes de chemin de fer et les gares qui servent au regroupement de la VI° armée nouvellement créée par prélèvement de troupes d’autres secteurs.Mais le terrain de Damblain est très éloigné du secteur d’opération.
En couverture de la gare de Reims, le Cne Patureau-Murand attaque un Do17 mais ne peut que l’endommager. Autre mission, couverture de la gare de Soisson: trois patrouilles recontrent de nombreux bombardiers en plusieurs groupes ( une quarantaine au total) pour certains protégés par des Bf110. Une seule victoire probable est accordée au S/Lt Marchelidon, et les bombardiers n’ont pû remplir leurs missions.(35)

GC I/3 : Pas de mission de destruction. Le Sgt Barberis abat un bombardier He111 près de Braine (Aisne) suite à un décollage sur alerte.(30)

GC II/3 : le groupe est en train d’achever sa transformation sur D520 au Luc et sa première escadrille arrive en renfort du I/3. Par manque de place et de materiel, le groupe ne s’installe pas à Meaux-Esbly mais sur le terrain de Betz-Bouillancy (Oise). (30)

GC III/3 : à l’aube, mission de destruction sur le secteur Guise-Le Catteau par une patrouille triple de la 6ème escadrille. Le S/lt Le Nigen repère et abat un Hs126.
En fin de matinée, mission de couverture sur le secteur Cambrai-Le Quesnoy par un patrouille triple; un groupe de 25 Do17, escorté de douze Me109 est repéré et attqué; un combat tournoyant s’engage entre les chasseurs: le S/Lt Le Nigen abat un Me109.(3)

GC II/9 : couverture de la région de Péronne: quelques trainées lointaines sont apperçues.(9)

ECM I/16 : mission de couverture du terrain. RAS

Gamelin est remplacé par le général Weygand.(36)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 22 Mai 2006 - 21:17

20 mai 190:

Les troupes allemandes foncent sur Cambrai.(30)

GC I/1 : une patrouille double légère conduite par le S/C Coader attaque 3 Do17: un des bombardiers probablement descendu.
Une patrouille légère (Cne Coutaud et S/C Teillet) en mission de couverture sur Creil-Verberie, rejoint 5 MS406 en train d’attaquer un Do17 au dessus de Compiègne: l’équipage du bombardier saute en parachute et l’appareil s’écrase près d’Amiens.
Une patrouille double légère est dirigée par la voiture radio sur un groupe de bombardiers évoluant sur Verberie.Les appareils ennemis sont nombreux et évoluent sur plusieurs vagues. Ils sont , de plus protégés par plusieurs patrouilles de Me110. Nos pilotes essaient de les attaquer en se cachant dans les nuages dès que les chasseurs ennemis interviennent, mais sans résultats. Le S/C Coader a disparu au cours du combat; des témoins au sol l’ont vu percuter au nord du terrain et prendre feu.(9)

GC I/2: A la suite d’un combat entre 9 Morane du groupe et une trentaine de Bf109, le Sgt de Puybusque s’est vu attribué la première victoire homologuée du groupe. Le Cne Williame et le S/Lt Husson voient leurs appareils prendre le chemin de l’A.R.A.A. d’Aulnay.(35)
Jours après jours: la bataille de France - Page 2 20mai409ve
(35: photo Weber, coll B.Philippe)

GC I/3 : Le Sgt Albert obtient une victoire probable sur un He111 dans la région de Cambrai. Le S/Lt Prévost se rend à Toulouse pour chercher un D520, mais il règne une pagaille monstre à l’usine Dewoitine car tous les groupes veulent aussi ces appareils. Il espère malgré tout rentrer assez vite à Meaux-Esbly.(30)

GC II/3 : Les deux escadrilles du groupe s’installent sur le terrain de Betz-Bouillancy (Oise). Le groupe dispose de 33 avions car les n° 91 et 129 ont été laissés à Cannes accidentés.(12)

GC III/3 : Quinze He111 escortés de 25 Me110 attaquent le terrain de Tillé. Le S/Lt Le Nigen décolle sous les bombes et descend un des Me110.(3)

GC II/7 : le gros du groupe fait mouvement à Avelanges (Marey-sur-Thille) après qu’un nouveau bombardement de la Luftwaffe eut fini de détruire les deux D520 d’instruction. (12)

GC II/8 : Le groupe est replié sur Villacoublay où il est placé sous le commandement du Groupement n°23. (44)

GC II/10 : l’Adjt/C Gille , aidé par le Sgt/C Hiblot du III/10, a abatu un Do215 au cours d’une mission matinale. L’après-midi, le Cne Landeroin, commandant de la 1ère escadrille a été tué par la chasse d’escorte d’une formation de bombardiers.Le Lt Possien prend le commandement de la 1ère escadrille.(43)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 22 Mai 2006 - 21:19

21 mai 1940:

Sur terre: Les Allemands occupent Amiens et Arras.(36) La débacle commence.

Le I/54 a bombardé Arras et Amiens.(7)

GC I/2: L’état major a ordonné deux missions de destructions ( priorité à la chasse aux mouchards) de douze appareils sur Stonne (sud-est des Ardennes) et Vassincourt-Sainte-Menehould ( Marne) à la même heure (!). Le groupe ne comprennant que 18 avions, la deuxième mission n’avait que six unités. (35)

GC III/2 : 80 bombardiers protégés par des Messerschmitt pilonnent les environs de Paris. Lansoy endommage un 110 qui touche lui-même le moteur de l’avion de Lansoy.(10)

GC I/3 : Après une grosse colère du Cne Challes auprès des responsables de l’usine Dewoitine, le groupe obtient 8 Dewoitine neufs.
Une première mission est effectuée en coopération avec ceux du II/3 sur Villers-Cotterêt et Chateau-Thierry.Une rencontre avec des 110 sans combat et, un peu plus tard, avec deux Bf109 qui piquent bien plus vite que nos D520; malgré tout le S/Lt de Salaberry en repère un qui file au ras du sol sous lui, le rattrape et l’abat dans la région de Ham (Somme).
Une deuxième mission sur le secteur de Cambrai est effectuée en milieu d’après midi. Le groupe est surprit par des Bf109 entre Compiègne et Roye: le S/Lt Parisse est abattu. Blessé, il arrivera à poser son avion dans un champ près de Fonches-Fonchette (Somme) mais décédera faute de soins car les habitants sont partis en exode.Puis c’est le Sgt Caussat qui est abattu par la flak près de Combles; il posera son avion à Hardecourt-aux-Bois et serat immédiatement fait prisonnier.(30)

GC II/3 : 6 D520 sont pris en charge par le groupe. Le GC II/3 a enfin sa dotation complète de 36 appareils.Une première rencontre a lieu avec la Luftwaffe dans la matinée au dessus du Soissonnais: 2 Bf109, 2 Do17, et 1 He111 sont homologués de façon sûre; 1 Do17 et 1 He111 sont comptés comme probables.Un pilote du groupe est blessé au-dessus de la forêt de Senlis.
Peu après, un des pilote du groupe a attaqué à de multiples reprises un Potez631, mais le mitrailleur du Potez a descendu notre D520 (pilote tué).(12)

GC III/3 : Le groupe est envoyé à Cormeilles-en-Vexin.(12)

GC II/8 : Une patrouille combat des Bf109 et en descend deux (Cne de Vaublanc- S/Lt Pelletier- Sgt Husson ), mais le Sgt Petitjean a été abattu et ne doit la vie sauve qu’à l’ouverture automatique de son parachute.(44)

GC II/9 : Mission de protection d’Amiot 354 sur la Belgique. Le Général Weygand, nouveau commandant en chef de l’armée française, est dans un des deux Amiot. Vol effectué entre 800 et 1.000 mètres. De nombreux avions ennemis sont repérés , mais ils volent très haut et n’apperçoivent pas nos appareils. En arrivant sur Abbeville, le dispositif est pris à partie par la Flak qui est déjà là. Les avions se posent près de la frontière Belge puis repartent pour Calais où le général Weygand peut rencontrer le roi des Belges et le commandant en chef de l’armée britannique. Le II/9 retourne à Buc sans le général.(9)

ECM I/16: Mission de couverture du terrain RAS
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 22 Mai 2006 - 21:21

22 mai 1940:

GC I/2: nouvelle chasse au mouchard sur Rethel-Verdun: RAS sinon que trois appareils ne peuvent l’effectuer pour cause de panne. Deux autres missions de ce type auront lieu sur Vitry-Rethel et Revigny-Ste-Menehould-Suippes. Aucun He126 n’a été apperçu.(35)

GC I/3 : malgré le mauvais temps , deux missions de reconnaissance sont effectuées. Les pilotes ne remarquent pas d’activité chez l’ennemi. (30)

GC II/3 : temps médiocre; mission de destruction pour deux patrouilles triples sur le secteur Bapaume-Cambrai en vue de soulager le Corp de Cavalerie violemment pris à partie par deux groupes de Stuka guidés par des Hs126. Nos pilotes surprennent les Stuka et font du ravage: au Sud-est d’Amiens, ils descendent 8 Ju87 et 2 Hs126 sûrs et un He111 probable. Mais les Bf109 interviennent et abattent deux des nôtres (1 pilote parachuté, prisonnier et un pilote blessé qui rejoint sa base). Le combat ayant duré très longtemps, plusieurs appareils tombent en panne d’essence et l’un d’entre eux s’écrase en vue du terrain, un avion se pose à Villacoublay, 2 à Rouen-Boos, et un sur le terrain de Poix que la RAF venait d’évacuer. Son pilote est parvenu à se procurer 200 litres d’essence auto et redécolla de Poix au moment même où une patrouille allemande était en vue! (12)

GC II/8 : pas d’ordre de mission.(44)

GC II/10 : Le groupe se replie sur Bernay car les avant-gardes allemandes menacent le terrain de Boos.(43)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 22 Mai 2006 - 21:23

23 mai 1940:

Sur terre: Les chars de Guderian sont à Abbeville. Trente divisions françaises et le corp expéditionnaire britannique engagés en Belgique sont encerclés.(36)

Le I/54 a bombardé Boulogne.(7)

GC I/2: temps exécrable . Français et Allemand volent, s’entendent, s’entraperçoivent, mais personne ne cherche le combat avec ces nuages accrochés au sol.L’Adjt Dardaine ramène de Clermont-Ferrand un Morane de renfort, ce qui porte le nombre d’appareil disponible à 24.(35)

GC I/3 : Mission de couverture sur Chateau-Thierry à 7.000: le S/Lt Blanck aperçoit un Do17 mais n’arrive pas à le rattraper.
Mission de couverture dans l’après midi d’un Bloch174 du GR II/33. Les ordres sont formels : “l’avion doit rentrer!”. L’équipage du Bloch est composé du Cne de Saint Exupéry (pilote), du Lt Dutertre (observateur), et du Sgt Mot (mitrailleur). La mission consiste à observer la situation de nos troupes dans la région d’Arras. Le mauvais temps et les nuages disloquent le groupe et bientôt, il ne reste plus que les Cnes Papes et Schneider près du bimoteur. Six Me109 attaquent alors; le Cne Schneider est rapidement abattu et Papes se retrouve seul face aux six avions ennemis: “Ma tâche était désormais simple, tenir le plus longtemps possible en fixant la chasse et permettre au Bloch174 de passer inaperçu. Un tel combat, quand on est seul contre six ne se raconte pas, on ne voit rien, des virages, des virages serrés, il ne fallait surtout pas arrêter de faire des virages de plus en plus serrés, à la verticale, je tirais fort sur le manche, il y avait des Messerschmitt partout. Deux m’attaquaient par l’avant, je tirais, il aurait fallu augmenter la correction et serrer encore plus mes virages mais l’avion tournait sur lui-même, tonneaux, vrilles? Le manche vibrait, je mis mes commandes au milieu, des claquements, une explosion sourde venant de l’avant, des arbres devant moi, des claquements à nouveau, je coupais le contact, une cheminée, un bois, un champ. Quand je repris mes esprits, j’étais coincé sous le fuselage de l’avion, la tête couverte de sang. Ma montre cassée marquait 15h20.” Le Cne Papes est fait prisonnier à Carency (Pas de Calais) Le Cne Schneider a pu se parachuter, brûlé aux mains et au visage, et a été soigné à l’hôpital américain de Neuilly.(30)

GC II/8 : mission de protection ( S/Lt Dutey-Harispe et Lt Pachequievitch) sur Paris. RAS
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 26 Mai 2006 - 20:36

24 mai 1940:

Sur terre: Hitler arrête l’avance des panzers à 17 km de Dunkerque.

GC I/2: deux patrouilles doubles en mission de destruction sur Le Chesne-Mouzay ont attaqué quatre Bf109 . Le Cne Patureau-Mirand et l’Adjt Streiff en abattent chacun un ( des fantassins ayant effectivement apperçu deux parachutes) mais un seul leur sera attribué en coopération. Mais le héros le plus malheureux dans cette affaire fut certainement le Sgt Gloanec! Blessé dès la première attaque à la cheville et à la tête, le casque traversé par un projectile, il s’éjecte aussitôt. Pris pour un allemand, bien sûr, il est tiré pendant sa descente par nos fantassins puis, une fois au sol, considéré comme un espion de la 5ème colonne. Le conducteur de la voiture qui le conduit enfin à l’hôpital se trompe et remonte... vers le front! Demi-tour dans la nuit qui est tombée, et collision avec un camion! Blessé à nouveau au nez, Gloanec restera huit jours hospitalisé... (35)

GC III/2 : replié sur Persan-Beaumont

GC I/3 : Missions sur alerte: les bombardiers aperçus ne sont pas rattrapés.(30)

GC II/3 : dans l’après-midi, mission de protection sur zone d’une formation de bombardiers Martin167 et Douglas DB7 des groupements 1 et 2 en collaboration de MS406 du III/6; secteur Amiens-Bapeaume-Saint Quentin. Deux Do17 probables sont obtenus par les pilotes du groupe.(12)

GC II/7: Depuis leur arrivée , vers la mi-mai, à Francazal, pilotes et mécanos du groupe ont bataillé ferme pour obtenir leurs D520 “bon de vol” et les transformer en “bon de guerre”. Enfin armés, les avions et leurs pilotes (sans oublier les mécaniciens) sont envoyés à Marey-sur-Tille, un terrain de secours au nord de Dijon. Le commandemant a jugé bon de donner un peu de répit au personnel, afin qu’il réussisse sa transformation dans de bonnes conditions.(35) Le groupe reçoit 3 D520 neufs.(12)

GC II/8 : Le S/Lt de La Ménardière a été fait prisonnier en atterrissant à Calais-Marck à bord d’un Potez631. Sa patrouillede protection a évité le même sort grâce à un marin demeuré aux abord du terrain et qui leur a envoyé une fusée.(44)

GC II/9 : le groupe est replié sur Connantre.(9)

25 mai 1940:

GC I/2: 3 missions, 22 sorties , un Hs126 (ou un He 111) aperçu et un peloton de 23 bombardiers pour lequel le groupe est prévenu trop tard.(35)

GC III/2: “ On décolle à 18h30 pour une “mission sacrifice”. Il nous faut survoler les lignes au ras des marguerites pour que nos cocardes remonte le moral des troupes au sol! Nous sommes rentrés avec des impacts de DCA dans les avions”(ICARE n°156 ; A. Lansoy)

GC I/3 : Mission de couverture sur le secteur Péronne-Chaulnes.
Vers 18h00, le terrain est bombardé mais les dégats sont très faibles : un avion légèrement endommagé, un camoin détruit et quelques entonnoirs qui n’empêchent pas les décollages.(30)

GC II/3 : couverture de la 1ère Armée Terrestre avec les Morane du GC I/6: un Do17 a été probablement descendu au dessus de Villers-Cotterets, mais les Bf109 d’escorte abattent un D520 dont le pilote meurt carbonisé . Au retour, deux autres pilotes sont blessés par la DCA française du terrain de Betz-Bouillancy.(12)

GC III/3 : 15 pilotes de la 1ère escadrille (5°) sont envoyés à Toulouse pour y être transformée sur D520 et échanger leurs MS406 contre des D520 “bons de guerre”.(3)(12)

GC II/7: Attaque d’un peloton de 23 bombardiers; un appareil détruit et la formation nettement désagrégée. (35)

ECM I/16: Surveillance Montdidier et Noyon RAS

26 mai 1940:

Sur terre: Chute de Boulogne et de Calais. Quinze généraux français ont été limogés.(36)

GC III/1 : Le Lt de Maümann, commandant de la deuxième escadrille a été abattu près de Cambrai et fait prisonnier.(45)

GC I/1 : la patrouille de l’Adjt Verots a engagé un combat contre des Me109 : le Sgt Fiala descendu, blessé,a sauté en parachute.(9)

GC I/2: 2 missions, douze sorties; RAS(35)

GC III/2 : Un Heinkel 111 abattu (10)

GC I/3 : Mission de couverture aux coups sur le secteur de Breteuil-Montdidier-Roye, RAS
Décollage sur alerte de six avions contre des Do17 et leur protection de 110 vers Chateau-Thierry. Le S/Lt Salva obtient une victoire probable sur un des Dornier.
En fin d’après midi, neuf appareils décollent pour une mission sur Picquigny-Amiens-Boves: RAS(30)

GC II/3 : mission de destruction, avec des Bloch152 du GC II/9, pour une patrouille triple du groupe sur le secteur Amiens-Péronne-Ham: RAS . En fin d’après-midi, une seconde patrouille triple se joint à deux autres formations des GC I/6 et GC II/9, aves pour mission de couvrir la région sud d’Amiens où deux divisions terrestres lancent une contre-attaque contre la têtte de pont ennemie. Nos pilotes du GC II/3 rencontrent une formation ennemie et abattent 2 Do17, 1 He111, et un Bf109 sûrs, plus 1 Bf109 probable sans perte.(12)

GC I/5: en mission de protection d’un Potez , cinq Curtiss du groupe abattent deux He 111.(35)

GC II/7: 3ème escadrille: protection des hauts fourneaux de Chaleindrey sur MS406 RAS (10) Le groupe reçoit 4 D520 neufs.(12)

GC II/8: Le groupe se replie sur Villacoublay car les allemands s’approchent de Calais. L’échelon roulant est fait prisonnier.(10) (problème des témoignages : les dates ne sont pas sûres!)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 29 Mai 2006 - 20:33

27 mai 1940:
Sur terre: Premiers embarquements à Dunkerque. L’offensive allemande reprend.(36)

GC I/2: En début d’après-midi, le terrain a été attaqué par huit Bf109 qui ont mitraillé à plusieur reprises les appareils au sol avant que les hommes de la patrouille de couverture aient pu décoller. La DCA a tiré 5.200 cartouches, en vain. Bilan : pas de perte humaine mais neuf Morane définitivement perdus!
Jours après jours: la bataille de France - Page 2 27mai400kp
( (35) Photo Williame coll. B. Philippe)
Il reste 15 MS406 dont 12 disponibles.(35)

GC III/2 : mission de couverture sur Abbeville.(10)

GC I/3 : Quelques missions sans accrochage avec l’ennemi. Par contre, au sol, de nombreux mouvements de troupe sont observés.(30)

GC II/3 : décollage à l’aube d’une patrouille triple pour une mission de couverture à priori du la VIIème Armée. Les pilotes s’adjugent 1 Do17 sûr, 1 Do17 et 1 He111 probables dans la région d’Abbeville.(12)

GC II/7: 3ème escadrille : décollage sur alerte puis protection orientée par radio sur D520 RAS
Le groupe est momentanément stationné à Avelanges.(10) Le groupe reçoit 4 D520. (12)

GC II/8 : Le groupe fait mouvement sur Deauville-St-Gatien. Le S/Lt Mousset capote à l’atterrissage et doit être hospitalisé.(44)

28 mai 1940:
La Belgique capitule.
Narvick a été reprise par les forces du général Béthouart.(36)

GC I/2: 3 missions , 18 sorties ; RAS (35)

GC III/2 : Mauvais temps: pas de décollage.(10)

GC I/3 : Mauvais temps : pas de vol (30)

GC II/3 : deux sorties sur le secteur de la VIIème Armée et un Do17 probablement abattu. Le groupe dispose encore de 25 D520 dont 15 immédiatement disponibles.(12)

GC II/7: Le Sgt Panhard est parti à Toulouse échanger un MS406 contre un D520. Il a pu repartir le jours même et est aller dormir à Lyon.(10)

29 mai :1940:
Le I/54 a bombardé Abbeville.(7)

GC I/1 : une patrouille double légère en mission de couverture sur le secteur de Pont Ste Maxence-Cires les Melles entre 2.000 et 3.000 mètres a repéré un Do17 évoluant à 4.000 direction S.O. Le Cne Coutaud, chef du dispositf, pris le temps de monter discrétement à 4.000 avant d’attaquer. Le Do plongea dans les nuages pour échapper aux chasseurs. Espérant que le pilote du bombardier n’était pas formé au vol sans visibilité, le Cne Coutaud plaça ses équipiers sous la couche de nuages et lui même remonta au dessus et attendit le bombardier. Lorsque le Dornier ressorti de la couche nuageuse une première fois, Coutaud, volant à sa hauteur, pris une volée de balles de la part du mitrailleur allemand, puis le bombardier repartit dans les nuages et la partie de cache-cache repris.“Encore le suspense, mais cette fois-ci à mon avantage ; le Do17 m’apparut tel un monstre noir , émergeant des nuages, à quelques dizaines de mètres devant moi. Ajustant le tir “aux pieds et au manche”, je voyais les projectiles de mes deux canons et de mes deux mitrailleuses pénétrer dans la masse sombre avec apparition de flammes. Cette fois-ci l’avion disparut et je connus la fin de l’aventure à l’atterrissage. En effet, le Do17 sorti au dessous des nuages, moteur gauche en flammes, vitesse réduite. Le Lt Legentil et le S/C Teillet le virent s’écraser à 5 km de Laon.”(Témoignage du Gl Germain Coutaud In ICARE n°145).

GC I/2: 2 missions , 15 sorties ; un avion de reconnaissance ennemi vu à 8.000 sur St-Mihiel. RAS Nouvelles instructions du Gpt 22: s’opposer à tout vol d’au moins dix bombardiers sur les arrières d’un secteur allant en gros de Sarreguemine à Bâle, V° et VIII° armées. Le I/2 sera épaulé par le II/7, à Avelanges, qui est en cours de transformation sur D520.

GC III/2 : Les Morane du groupe sont à bout de souffle. Le groupe est envoyé à Avord pour transformation sur Curtiss H75 (10)

GC I/3 : Une mission de couverture aux coups au sud d’Amiens. RAS (30)

GC II/5: Nouvelles instructions du Gpt 22 : protection antibombardiers sur le secteur de Sarreguemine à Mézière, II°, III°, et IV° armée.
Toute la zone sera donc protégée par un peu moins de 70 avions! (35)

GC II/7 : le groupe reçoit 19 D520. Sa transformation sur Dewoitine se termine et sa dotation de départ est de 35 D520.(12)

GC II/8 : Le C/C.Nowack a été victime d’un accident mortel à l’atterrissage. (44)

GC II/9 : Le Sgt Courteville a touché un Do17 mais a été obligé de cesser son attaque à cause des Me109 qui arrivaient.En retour, le mitrailleur du Dornier a touché le moteur de l’avion de Courteville, rendant le Bloch momentanément indisponible.(9)

ECM I/16 : “ Toujours ce guet à la gomme” (Icare n°156 ; Cormouls)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyMar 30 Mai 2006 - 20:35

30 mai 1940:

GC I/3 : toujours le mauvais temps; une mission de reconnaissance repère une batterie de flak à Buigny-l’Abbé. Les pilotes en informent qui de droit. (30)

GC II/3 : le groupe fait mouvement sur le terrain de Cormeille-enVexin.(12)

GC III/3 : 3 des 15 D520 perçus le 28 mai rejoignent Cormeilles.(12)

31 mai 1940:

200.000 Britanniques et 15.000 Français ont déjà pu s’échapper de Dunkerque.(36)

GC I/2: 1 mission, 6 sorties ; avortée à cause du mauvais temps.Le groupe reçoit six Morane non opérationels provenant d’unité transformée sur Dewoitine.(35)

GC I/3 : le groupe est mis en reserve et attend les ordres du commandant en chef des Forces Aériennes, le général Vuillemin. (30)

GC II/3 : la chasse allemande est nombreuse et très aggressive, et abat quatre appareils du groupe. Trois pilotes sont blessés et un autre est tué en essayant de poser son avion désemparé en rase-campagne.(12)

GC II/7: La transformation du groupe sur Dewoitine suit son petit bonhomme de chemin. Grâce à quelques sorties de DAT (pas trop, quand même!) les pilotes font connaissance avec leur nouvel appareil de dotation. Placés bien au sud des lignes de front, ils ne risquent pas d’avoir trop de pertes, et de toute façon, on a bien le temps!!! ( “l’avis des pilotes?.... parce qu’ils pensent?)(9). Malgré tout, la première escadrille rejoint le terrain de Marey-sur-Tille avec ses D520.(12)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 2 Juin 2006 - 20:24

1 juin 1940:

GC I/2: une patrouille triple , commandée par le Cne Williame a attaqué une formation de quarante He111 sans résultat.(35)

GC II/7: 4 D520 du groupe, renforcés de sept, appelés par le Cne Williame, ont abattu 3 He 111 de la formation.(35) Le Sgt Panhard nous raconte l’aventure: “ L’après-midi, nous décollions à deux patrouilles pour intercepter sur le chemin du retour de grooses formations de He111 qui venaient de bombarder Marseille. Je fus le premier à les apercevoir au dessusdu Jura, le long de la frontière Suisse.
Je partis à leur rencontre après avoir effectué des battements d’aile pour les signaler à l’autre aptrouille. Nous pûmes constater qu’avec le Dewoitine nous abordions ce combat dans de meilleures conditions. Cependant, il fallait quand même franchir l’impressionnant rideau de feu avant de se trouver à bonne distance de tir.
A un moment donné, je vis un avion Curtiss d’une patrouille venue de Dijon pour se joindre à nous, prendre feu et plonger vers le sol. Le pilote put sauter en parachute non loin de moi, et fut receuilli avec de sérieuses blessures. C’était le capitaine Accart, bien connu de tous les chasseurs dont il fut un des meilleurs.
Comme d’habitude, les derniers bombardiers du peloton furent les plus malchanceux et furent contraints d’abandonner la formation. Celle-ci avait cependant ralenti son allure pour les protéger le plus longtemps possible. L’un tomba en Suisse à proximité de la frontière , et deux autres dans la région de Besançon.”


GC I/3 : mauvais temps; une mission de surveillance du terrain et une de reconnaissance sur Chateau-Thierry.Quelque chose se prépare du côté des allemands... (30)

GC I/5: le Cne Accart et deux coéquipiers se sont joint aux I/2 et au II/7 pour attaquer la formation de He111. Le Cne Accart et un de ses équipiers se sont fait descendre.(35)
Une patrouille composée du Lt Dorance, du Lt tchèque Vybiral et Sgt/C Bressieux a abattu un Do 17 qui s’est écrasé près de Bar-sur-Seine.

GC III/6 : le groupe est pratiquement à bout de souffle et est replié de Coulommiers vers le Luc, en vue de sa transformation sur Dewoitine 520. Engagé sur MS406, ce groupe a perdu à l’ennemi 4 tués, 2 prisonniers et trois blessés. Il a remporté 19 victoires dont 11 officielles. Aujourd’hui, les allemands ont envoyé un raid massif de bombardier sur Marseille, et le GC II/6 a reçut l’ordre de détacher une patrouille de 10 MS406 à Valence, à la disposition de l’Armée des Alpes.(12)

GC II/7 : première mission de guerre pour les D520 tout neufs des pilotes de la première escadrille. Deux cent bombardiers He111 sont en route pour Marseille et doivent être interceptés. Nos pilotes réclament cinq bombardiers ennemis ( dont un probable qui sera achevé par des Bf109 suisses!). Le GC II/2 a participé à la mission et réclame un des He111 en collaboration. (12)

2 juin 1940:

Les bombardiers d’assaut doivent revenir à la formule des attaques en vol rasant.

Les I/54 , compte-tenu de ces nouvelles mesures, devrat débuter ses missions d’une base plus proche. Ils quitteront donc leur base de Brétigny tôt le matin pour armer leurs appareils à Beauvais et retourneront le soir à Brétigny. Ce qu’ils firent, mais aucun ordre de mission ne leur a été transmis aujourd’hui.(7)

GC I/2: 2 missions, 15 sorties; une patrouille double, commandée par le Cne Williame, a repéré et attaque une formation de huit He111, coiffée par une autre de quatre appareils. Les morane ont eu beaucoup de mal à réaliser des attaques éfficaces du fait de leur manque de vitesse. A cette occasion, le Sgt de Puybusque a mis ai point une nouvelle méthode d’attaque des bombardiers: “ Entrons en contact d’un peloton de 11 Heinkel 111. Je les signale et, voyant les patrouilles hésiter pour l’attaque, je fonce seul. Désireux de montrer aux autres qu’il ne faut pas avoir peur de tirer de près, je mets en pratique une tactique qui paraît excellente et j’attaque 3/4 avant , finissant plein travers. Tir à 50 mètres dans le moteur, dégagement au ras du boche dans son sens de marche. A retenir: dégagement au dessus à éviter. Conséquence: en flamme. Saut en parachute.”(In Aérojournal n°18) Williame avait décidé qu’il fallait attaquer de façon plus brutale: dont acte! (35)

GC I/3 : l’A/C Bourbon, le Sgt Touret et le S/Lt Blanck poursuivent un Do17 à 7.000 mètres, mais celui-ci s’échappe dans les nuages. (30)

GC II/3 : les 18 avions restant au groupe rejoignent le terrain de La Ferté Gaucher en renfort du Groupement 21 chargé de la couverture aérienne de la région de Paris, pendant que les pilotes dépourvus d’appareils partent pour Toulouse afin de percevoir des D520 neufs.(12)

GC III/3 : 10 D520 rejoignent Cormeilles. Deux des appareils nouvellement perçus le 28 mai ont été endommagés accidentellement.(12)

GC II/7 : dans la matinée , une patrouille double descend un He111 qui s’écrase en territoire Suisse. Le groupe est désormai au complet sur le terrain de Marey-sur-Tille avec un total de 33 D520.(12)

ECM I/16: Guet aérien Montdidier et Noyon.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptySam 3 Juin 2006 - 15:39

3 juin 1940:

Opération Paula : En tout début d’après-midi, trois cent bombardiers volant à une altitude d’environ 5.000 mètres sont protégés par deux cents Messerchmitt 109 et 110. Trois axes sont suivis par les vagues de Heinkel 111, Dornier 17 et Junkers 88. Ces avions bombardent les terrains d’aviation dont treize sont occupés par notre Armée de l’Air. Les installations du Bourget, de Saint-Cyr et de Guyancourt subissent également un pilonnage intense; les usines Citroën et Renault ainsi que les gares de Melun, Nangis, Creil, Estampes, Mantes et d’autres sont très endommagées.(30)

Pas d’ordre de mission pour le I/54 en attente à Beauvais. Des bombardiers allemands leur ont lançé des tracts.(7)

GC I/1: Journée noire: “Décollages à vue après des heures d’alertes, départs précipités en tout sens, patrouilles dispersées, avions isolés, plein moteur, à contre courrant, cherchant désespéremment à prendre de l’altitude sous des vagues de bombardiers ennemis protégés par de scintillants 109 qui piquaient efficacement sur chaque cocarde française qui passait à proximité.
L’armada allemande passée, les avions regagnèrent le terrain, aussi dispersés qu’au départ. Huit Bloch 152 sur les vingt et un qui avaient pris l’air, brûlaient autour de Chantilly: 6 pilotes tués, 2 grièvement brûlés. La leçon avait été dure, mais au moins les pilotes n’en portaient pas la responsabilité
.(In Icare n° 156 ; témoignage GARDE)

Une patrouille triple du groupe II/9 a été envoyée à Chantilly pour renforcer le I/1 en prévision de l’opération “Paula”.De 13h15 vers 13h45, les pilotes esayent d’attaquer les formations de bombardier qu’ils apperçoivent, mais sont systématiquement obligés de rompre leurs attaques et de se réfugier dans les nuages car les chasseurs allemands d’escorte sont beaucoup trop nombreux et vigilants. Puis, en tout début d’après-midi, de nouveaux bombardiers sont signalés en approche et le patrouilles d’alerte décollent. Sur ordre du commandant du GC I/1, qui craint un bombardement du terrain, tous les avions en état de voler décollent. Les derniers, pilotés par Trébod, Maréchal et Legentil, décollent en catastrophe, les uns après les autres et se font surprendre par une dizaine de chasseurs Me109 alors qu’ils cherchent à se regrouper. L’avion de Trébod fut retrouvé, contenant son corp meurtri et décapité, à Boran. Celui de Maréchal a été vu en flammme par des Sapeurs; il s’est abîmé dans l’Oise.Les sapeurs ont témoigné qu’ils avaient vu cet avion poursuivre et tirer un Me109 tombé peu avant le vélodrome de Creuil.Quand à Legentil, il a sauté de son avion en flamme, visage et mains grièvement brûlées.Bilan de la journée : 1 Me109 abattu mais 2 pilotes tués (Trébod et Maréchal) et 1 blessé (Legentil)(9)

GC I/2: le groupe est en alerte dans le cadre de l’opération “Paula”. A 15h15, le groupe reçoit enfin l’ordre de décoller, direction Vitry-le-François/Chalons-sur-Marnes, altitude 6.000 en vue de l’interception des bombardiers. RAS, les bombardiers sont bien passés, mais il y a longtemps!(35)

ECM I/16: “Nous étions sur le terrain de Meaux, il y avait 50 avions sur le terrain de Moissy-Cramayel, entre Meaux et Melun. Les allemands sont passés entre onze heures et midi. Ils sont venus bombarder Paris par un ciel clair. Deux cent avions allemands nous sont passés dessus. Tout nos avions étaient au sol. On a essayé de téléphoner pour avoir des ordres, mais personne ne nous a donné l’ordre de décoller.” ( ICARE n°156 ; Henri Cormouls)

GC I/3 : L’alerte commence à 04h30. Une mission de protection d’un avion de reconnaissance sur Abbeville et combat sans résultat contre des Bf109. Puis, en début d’après-midi, la tour Eiffel annonce l’arrivée de nombreux bombardiers allemands. Les pilotes du GC I/3 sont les premiers à entrer en action. A 13h10, 17 Dewoitine 520 décollent en sept patrouilles et grimpent à plein régime et engagent le combat : Le Cne Challes obtient une victoire probable sur un Do17, puis l’A/C Bourbon en abat probablement un autre au dessus de Melun. Mais les Me109 interviennent et abattent l’avion du Sgt Robert qui trouvera la mort dans le crash de son Dewoitine. Quelques instants après, ce sont le S/Lt Silvan et l’Ajt Octave qui sont obligés de poser leur avion endommagé par les tirs des chasseurs adverses. De son côté, le S/Lt Salva descend, en collaboration avec le S/Lt Tholon du GC I/8, un Junker 88 qui se pose train rentré près de Cocherel (Seine et Marne ). Le moteur du Dewoitine du S/Lt Prévost est touché par un tir de la chasse ennemie alors qu’il grimpait vers les bombardiers, et le pilote est obligé de se poser dans les meilleurs délais. L’Adjt Vinchon est abattu en flamme et l’appareil et son pilote s’écrasent au lieu-dit Le Charton à Charmentray (Seine et Marne). Le Lt Bartos touche un He111 au dessus de Lagny-sur-Marne et le bombardier se pose près d’Echampeu. Le Sgt Dumoulin, attaqué par des Me 109 et 110, est abattu et saute en parachute. Le Sgt Glauder est obligé de poser son appareil en catastrophe près de Lognes (Seine et Marne).Le bilan de la journée est mitigé : 2 Bf 109 sûrs, 1 Ju88 sûr, 2 Do17 et un He111 probables pour 2 pilotes tués , deux appareils détruits, et cinq endommagés.(30)

GC II/3 : le groupe est totalement surpris par les bombardiers allemands et plusieurs D520 sont détruits au sol sans que les pilotes puissent intervenir efficacement.(12)

GC III/3 : Les 14 pilotes de la 2ème escadrille (6°) viennent de s’envoler pour Toulouse afin de récupérer des D520. Ils avaient été maintenus à Cormeilles avec leurs MS406 en prévision d’une opération de bombardement allemands sur Paris, mais comme les allemands ne se décidaient pas...(12)

GC I/5 : 21 Curtiss emmenés par le commandant Murtin ont décollé de Saint-Dizier pour une mission de destruction de bombardiers sur le secteur Epernay-Reims. Le groupe a rencontré une formation d’environ 100 bombardiers protégés par 50 à 70 chasseurs Messrschmitt 109 et 110. Le commandant Murtin a abattu un 109 avant d’être lui même descendu (pilote blessé). Le Sgt/C Bressieux a descendu le vainqueur de Murtin (il s’agit là de sa sixième victoire officielle). (10)

GC II/7 : une patrouille du groupe a attaqué en début d’après-midi des appareils allemands au-dessus de la région parisienne , mais sans résultat apparent. (12)

GC II/9 : Le groupe est venu renforcer le I/1 pour l’”opération Paula”. Le Lt Daval a abattu un Me109 mais les pertes sont terribles! : Lt Daval, Sgts Mairesse, Sibiril et Bailey sont tués et le Cne Canel est blessé.(9)
Une patrouille composée du Cne Delfino, du S/Lt Ponneau et du Sgt Courtevillequi devait retrouver un Potez36 dans la région de Reims, a été attaquée par une vingtaine de Me109. Le Sgt Courteville s’est retrouvé isolé du groupe et a dû faire face à l’attaque de 5 ou 6 Messerschmitt. Après un quart d’heure de combat tournoyant, les chasseurs allemands ont abandonné le combat et notre pilote avait touché sévèrement un de ses poursuivant.(9)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyDim 4 Juin 2006 - 11:30

4 juin 1940:

Le I/54 en attente à Beauvais doit se rendre à Rouvray-saint-Martin, où son échelon roulant est déjà installé.(7)
A partir de ce jours, les avions d’assaut attaqueront avec une méthode d’attaque mixte.(Icare n°87)

GC III/2 : Arrivée à Perthes , au nord-est de Romilly avec leurs nouveaux P 36.(10)

GC I/3 : 8 pilotes décollent pour une mission au dessus d’Abbeville à une altitude de 5.500 mètres. En bordure de la Somme, ils essuient quelques tirs de la flak, et arriveront trop tard pour empêcher les Junkers 87 de pilonner nos blindés.
Cinq nouveaux pilotes arrivent au groupe : le Cdt Fleurquin, le Lt Cabaret, l’A/C Guillaume et les Adjts David et Boileau arrivent de l’école des moniteurs de Salon-de-Provence après une escale à Avord. Ces virtuoses sont acceuillis à bras ouverts par les pilotes du groupe.(30)

GC III/3 : la 6ème escadrille est envoyée à Toulouse pour y être transformée sur D520 (3)

ECM I/16 : Guet aérien Epernay.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyDim 4 Juin 2006 - 23:50

5 juin 1940:

Sur terre: les allemands lancent une offensive massive sur la Somme.

Au Gr II/22: Un des Potez 63.11 a été attaqué par sept Me109. L’équipage, après s’être magnifiquement défendu (un chasseur abattu et un probable), s’est posé près de Rethel avec deux blessés ( S/C Quenol et Capitaine Demimuid ).(5)

GC I/1 : Une patrouille ( Sgt Leprovost, Sgt Morel, Cal Pipa) associée à une patrouille du II/10 prend contact avec l’ennemi au dessus de Quentin, à 3.500 m vers 14h25; plusieurs Me109 prenant de l’altitude. Le Caporal Pipa sort d’affaire le Sgt Leprovost en mauvaise situation et abat un Me109 dont le pilote saute en parachute pendant que son appareil s’écrase près d’Amiens.(9)

GC I/2: Le groupe reste seul pour s’opposer aux vols adverses sur l’Alsace et le nord de la Franche-Comté. Il ne dispose que de 21 Morane dont 16 seulement sont disponibles.
Une première patrouille triple de la 1ère escadrille en mission de destruction sur Colombey-les-Belles a attaqué deux pelotons de quinze Ju88 du II/KG 51 qui se suivaient.Bilan du combat: 3 Ju88 au tapis mais deux Morane endommagés (balles dans le circuit d’huille et moteurs grippés).
Une patrouille triple de la 2ème escadrille en mission de destruction de bombardement sur Chalindrey, vers Langre, a attaqué une formation de quinze bombardiers. Huit bombardiers ont dû faire demi-tour et la patrouille a suivit les autres jusque vers Nevers.Puis le Cne Patureau-Mirand apperçoit un autre peloton de bombardier sur Chalindrey. La patrouille passe alors à l’attaque par 3/4 avant par la gauche.Le peloton de bombardier est disloqué et fait demi-tour en lachant ses bombes dans la campagne pendant que trois des leurs sont vus laissant échapper de la fumée, plus ou moins désemparés.Le Cne Patureau a reçu une balle adverse dans le poste radio.(35)

GC I/3 : Obsèques de l’Adjt Vinchon célébrées par l’aumônier et le curé de Charmentray.
L’escadrille de la “Panthère noire” du GC II/7 arrive sur le terrain de Meaux-Esbly. Cette escadrille vient renforcer le I/3 qui a subit de lourdes pertes depuis le 14 mai.
Vers 09h00, mission de couverture aux coups par un patrouille simple de la 1ère escadrille et une double de la deuxième: un violent combat a lieu contre des Me109 très aggressifs. Le Lt Thierry poursuit un des chasseurs et l’abat d’une rafale qui porte entièrement; désemparé, le chasseur ennemi s’écrase près de Poyart (Somme). Après avoir échappé à l’attaque d’un Bf109, le S/Lt de Salaberry engage son aggresseur dans un combat tournoyant que l’allemand rompt très vite, parfaitement conscient de l’infériorité de son avion dans ce type de combat. Puis de Salaberry attaque un 109 qui vient de descendre en flammes un dewoitine; à la suite d’un long piqué dans l’arrière du 109 (le D520 pique très bien, quasiment aussi vite qu’un 109), notre pilote touche l’appareil allemand qui s’écrase drrière des peupliers près d’Amiens (Somme). Le D520 en flammes est celui du Lt Korec qui a réussit à sauter, mais probablement trop bas; son corp fut retrouvé enlisé dans un marais à trois cent mètres de son avion.
A 11h00, huit appareils du I/3 décollent pour une mission de couverture au-dessus de Paris.RAS
Une mission sur Athie-Péronne-Bray-sur-Somme-Proyart est prévue pour un dispositif mixte I/3-II/7 à 16h30. Ceux du II/7 ne pouvant décoller immédiatement car les pleins ne sont pas encore faits, la patrouille du I/3 part sur les lignes sur ordre du Cdt Thibaudet. Alors que la patrouille commence son trajet de retour, le S/Lt Prévost est attaqué par l’arrière et abattu en flammes. Il arrive à sauter et est receuilli par des soldats du 60ème RI. Brûlé aux mains , au visage et à un pied, il est évacué sur un hôpital. Pendant ce temps , le Lt Lacombe abat un 109 près de Rosière-en-Santerre.
Enfin, une dernière mission (pour la journée!) est demandée : il s’agit de protéger des avions chargés de larguer du ravitaillement pour la population civile. Tout se passe bien, lorsque, sur le chemin du retour, la patrouille simple se heurte à une formation de Me 109 en protection d’un Hs126. Le Cne Gérard abat à bout portant le Hs pendant que le Sgt Barberis ajoute un Bf109 à son palmarès. Les deux appareils ennemis s’écrasent près d’Amiens.(30)

GC III/3 : trois des treize D520 de la 1ère escadrille sont envoyés à Toulouse pour vérification de leur armement défectueux.. Mission de protection sur zone de bombardiers LéO451 opérant sur le secteur Athies-Péronne pour une patrouille double réduite à cinq appareils. Le dispositif comprend la patrouille double du III/3, des MB152 du I/8, et des D520 du II/7.Au cour de cette mission, les pilotes du III/3 obtiennent 3 victoires sûres (1 Do17 et 2 Bf109), mais deux pilotes sont blessés et l’un d’eux a dû se parachuter de son avion en flamme. Par ailleur, un D520 a été endommagé au sol par une attaque aérienne du terrain de Cormeilles-en-Vexin. (12)

GC II/7: Une partie des avions du groupe est envoyé sur un terrain avancé (Esbly près de Meaux). Ils y trouve un terrain déjà très occupé et sans camouflage possible, mais défendu par une DCA puissante.A peine arrivés, les avions de l’escadrille participent à une mission “massive” sur le secteur Athis-Péronne, de quatre patrouilles triples (9 MS406, 9 MB 152, 9 Curtiss, et 9 Dewoitine (en fait 8 sur ennui mécanique)).Il s’agit de balayer le ciel de tout chasseur ennemi afin que des Breguet693 d’assaut puissent harceler les blindés avec le maximum d’efficacité. Alors que le dispositif survole Compiègne dans l’espoir de retrouver ceux du I/3, l’ensemble se heurte à de nombreux Messerschmitt mieux commandés. Bilan: 4 avions abattus sur 8 engagés et le sous lieutenant Pomier Layrargues qui a abattu deux adversaires (dont le Cne Mölder) avant de se faire descendre.Le Sgt Panhard nous raconte: “ Le sous-lieutenant Pommier Layrargues tira un 109 qui arrivait sur lui de face. Celui-ci prit feu et le pilote sauta en parachute. Quelques minutes plus tard, il succombait à son tour dans un combat inégal.
Le hasard voulu que le pilote du 109, après avoir sauté en parachute, tombât dans la propriété de mon cousin Robert Lefranc sur le territoire de la commune de Blincourt, dont il était le maire....Ayant arrêté ce parachutiste tombé chez lui, il procéda à son premier interrogatoire. Celui-ci déclina son identité. C’était le Lieutenant Mölder, le grand as de la chasse allemande. Il demanda à serrer la main de son vainqueur, et on lui apprit qu’il avait été abattu quelques minutes après sa victoire. Il se mit au garde à vous et fit le salut militaire, en signe de respect
.”(10)

GC II/10 : Le groupe fournit 64 sorties et réclame pas moins de neuf victoires ! sans perte! Le S/Lt Dietrich abat un He111 vers 6h00, puis un autre vers 18h00, avant de prendre par surprise un groupe de 7 Me109 dont il abat deux appareils dès la première passe. Les 109 chercheront à se venger pendant plus d’une demi-heure sans y arriver et notre pilote rentrera à Bernay avec son appareil troué comme une passoire (“on comptera 103 impacts de balles et 10 d’obus; toutes les canalisations ont éclaté, l’huile s’est répandue dans le poste de pilotage et les commandes des gouvernes ont été à demi sectionnées. Inutile de préciser que le Bloch152 n°607 devra être abandonné sur place. Quant au pilote, il s’en tire avec un choc nerveux qui le clouera au sol pendant 48 heures) (43)
Le Lt Possien réclame un Bf110 abattu au dessus de Tourville et un autre au dessus de Sotteville.
L’A/C Gille un He111 à Isnaville.
L’Adjt Wetzel un He111 au dessus de Neufchâtel.
Le S/Lt Paillard-Turenne un Bf110 à Boos.(43)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyMar 6 Juin 2006 - 20:41

6 juin 1940:

L’avance allemande s’accélère: ils ont progressé de plus de dix kilomètres!

Le I/54 part en mission de guerre. Les bombardements s’effectueront en semi-piqué, puis l’avion délesté de ses bombes, il faudra attaquer au canon et à la mitrailleuse en vol rasant les objectifs désignés.Pour la première fois depuis le début de la guerre, tous les avions partis en mission reviennent, pas un seul ne manque à l’appel.(7)

GC I/1 : patrouille double conduite par le Cne Coutaud en mission de destruction sur le secteur de Montdidier. Contact avec l’ennemi à la verticale de Montdidier à 5.000. Les avions ennemis disparaissent dans le soleil et réapparaissent un peu plus tard au dessus et derrière notre patrouille. Un combat tournoyant s’engage entre les chasseurs.Un Me109 attaque le Sgt Leprovost sans le toucher et se fait abattre par le S/C Teillet; le Me109 s’écrase en feu. Puis les Bloch152 attaquent un peloton de bombardiers protégés par des Me110 qui contre-attaquent.Sur une passe par l’avant, le Cne Coutaud abbat un Me110 près d’Amiens.(9)

GC I/2: 2 missions, 11 sorties ; RAS sauf un Bf109 fantôme. Le Cdt Daru est muté au CIC de Montpellier et est remplacé par le Cne Sarrault , ancien de la SPA3. (35)

GC I/3 : Le matin, un dispositif de quatre patrouilles simples repère un “mouchard” près de Rosière en Santerre.
En début d’après midi, couverture au dessus de Paris RAS.
Vers 19h00, neuf pilotes décollent pour une mission en collaboration avec deux patrouilles de Bloch des GC II/6 et I/8. Il s’agit de protéger des bombardiers et des Breguet d’assaut. Un combat acharné avec des Me109 commence rapidement. L’A/C Bourbon abat un “emil” près de Montdidier (Somme) mais son appareil est rapidement mis en feu par un chasseur adverse, lui-même abattu par le S/Lt Madon qui en descend un autre peu de temps après. Le S/Lt Blanck expédie un quatrième Me109 au sol. Ces avions s’écraseront près de Rosière en Santerre. Enfin les S/Lts Madon et Ronin (du II/6) descendent un Do17 qui se pose près de Rosière en Santerre. Bourbon posera son avion sur le ventre dans un champ près de Compiègne. Il sera soigné sur place par le curé du village et envoyé en convalescence au Blanc (Indre). (30)

GC III/3 : les quelques D520 disponibles restant au groupe partent pour une mission de protection de Breguet693 qui opèrent dans la région d’Abbeville. De nouveau, nos pilotes s’opposent à la chasse ennemie et abattent 1 Bf110 et 2 Bf109 (dont un probable) ; un des nôtres est légèrement blessé.(12)

GC II/5 : une patrouille de neuf Curtiss a décollé de Connantre où ils étaient en soutien du II/9, équipé de MB152, et fortement éprouvé par la journée du 3 juin.Un premier combat eu lieu contre des 109 que les chasseurs allemands rompirent assez rapidement. Puis le Lt Houzé repéra une formation de 110 qui patrouillait “tranquillement”. Il lança sa patrouille à l’attaque après avoir pris le temps de s’assurer l’avantage de l’altitude. C’est à ce moment que les 109 attaquèrent et descendirent notre pilote qui fut obligé de sauter en parachute. Le Lt Houzé atterrit en pleine ligne de front et décida de rester avec les fantassins qui l’avaient receuilli. Il a été tué au cour d’un combat qui opposait ces soldats aux allemands.

GC II/6 : Mission de couverture sur la Somme ( Abbeville-Amiens) alt. 5.000. “Je ne me souviens plus exactement de l’heure du rendez-vous, mais nous y étions à une minute près. Effectivement, nous n’étions pas seul: de 2.000 à 10.000 mètres, les appareils français pullulaient, on aurit dit une immense cheminée d’avion : Morane, Curtiss, Bloch, Dewoitine520. On était peut-être 400, on n’avais jamais vu ça, c’était impressionnant. Je jubilais, pensant à la sévère raclée qu’on allait infliger aux avions allemands qui ne pouvaient manquer d’arriver.
Nous prenons tous la direction d’Abbeville, suivant les ordres. A peine avons nous dépassé Chantilly, j’aperçois des points noirs arrivant droit sur nous. Je pense d’abord que ce sont les nôtres que nous venons relever, mais en un instant je suis entouré de croix noires! Immédiatement les combats commencent. Pendant une demi-heure, je tire sans arrêt. Je prends un “fritz” dans le collimateur, je ne le quitte pas, et je tire, je tire... Il dégage en piquant et je me retrouve tout seul, sans rien voir pendant dix secondes et puis, hop, j’en aperçois un autre. Et ça recommence.
A un moment, je vois un Bloch, celui du lieutenant Carcopino je crois, talonné par un Messerschmitt et ne parvenant pas à s’en débarrasser. J’arrive sur celui-ci à toute vitesse, je le tire, et il part en vrille aussitôt. Je le regarde descendre pour voir où il va tomber, quand soudain, j’entends du bruit sur ma droite. Je me retourne: à vingt mètres , juste au bout de mon plan, je distingue très nettement le pilote allemand qui vient de me mitrailler... et de me louper, grâce à Dieu! Il rit de toutes ses dents, je ne sais pourquoi il a l’air de tant s’amuser. Je n’ai pas le temps de me le demander, je donne un grand coup de pied pour me dégager. Mais je suis désaxé et le temps de me rétablir, il a disparu. Impossible de savoir où il est passé.
...Je n’ai plus de munitions, je rentre à la base.”
(ICARE n°156 ; A. Deniau)
Le soir il manque 14 pilotes, mais tous rentrerons à l’unité.

GC II/7: terrain de Meaux-Esbly:”les artilleurs partent avec leur matériel. A nos questions l’un d’entre eux répondra:”il y a trop d’avions maintenant, nous risquons d’être bombardés”; et cet homme aurat vu juste car le jours même, dans l’après-midi, après le passage de l’habituel Dornier 17 de reconnaissance, nous serons attaqués par un peloton de bombardiers Heinkel 111 qui détruiront trois Dewoitine et tueront un mécanicien. Quel carton notre DCA de la veille aurait pu faire!”(ICARE n°145; Pierre Boillot). Une victoire sûre est obtenue sur un He111 qui s’écrase dans la région de saint-Quentin.(12)

GC II/8 : protection d’un croiseur.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyMer 7 Juin 2006 - 20:49

7 juin 1940:

GC I/2: 1 mission de protection de Potez 63-11 par une patrouille double: RAS.

GC I/3 : Patrouille matinale de protection de bombardier sur Chaulnes RAS
L’après midi, nouvelle mission sur le nord de la Picardie. Le S/Lt Sava remporte deux victoires (dont une probable) sur des Do17 près de Beauvais dans l’Oise. Pendant ce temps, le Sgt Barberis abat un Messerschmitt 109 (probablement celui du Fw Franz Albert de la 7./JG 3) et le Cne Gérard s’adjuge un Do17 probable près de Roye (Somme).(30)

GC II/3 : le groupe est affecté au Sous-Groupement Centre du Groupement de Chasse et effectue une mission de protection sur zone d’une formation de bombardiers lancés à l’attaque des Panzer qui s’engrouffent dans la poche creusée au sud de la Somme. Au dessus du triangle Amiens-Bray sur Somme-Poix, nos pilotes abattent de façon sûre 3 Bf109 et 1 He111. Un pilote fut légèrement blessé à la suite d’un atterrissage en campagne.(12)

GC III/3 : le groupe fait mouvement à Illiers-l’Evèque (Nonancourt) après avoir incendié ses quelques MS406 et D520 non en état de vol. (12)

GC II/6 : Attaque de Dornier sans résultat ; ces avions vont trop vite pour nos Morane!

GC II/7: Deux He111 ont été abattus par le Cne Hugo et les Sgts Boillot et Panhard (équipages prisonniers). Deux D520 ont été incendiés au sol par un bombardement ennemi.(12)

GC II/8 : Protection sur Le Havre.

GC II/10 : Matin: mission conjointe avec le III/10: la patrouille polonaise est descendue par des Bf109 (Cdt Wyrwicki, S/Lt Poniatowski et S/Lt Dudwal tués). De plus le Bloch du S/Lt Sperat est détruit (pilote grièvement blessé). Le Cne Dulac et le S/Lt Barbu réclament un He111 en collaboration.
Après-midi: Combat en collaboration avec les I/4 et III/10: le S/Lt Roulin abat un Bf109 à Aumale, le S/Lt Goetz, un autre à Eawy et le Sgt Stramko un dernier à Aumale.(43)

ECM I/16: couverture sur alerte.

8 juin 1940:

Les troupes allemandes ouvrent une brêche dans la région de Formerie. L’aviation de chasse et d’assaut s’efforce de ralentir la progression allemande en direction de la Seine-Inférieure.

GC I/2: une patrouille triple commandée par le Cne Williame a rejoint le GC III/7 ( équipé de D520) sur le terrain de Coulommiers. Ceux du I/2 ( à l’exception de de Puybusque qui est introuvable!) partent ensuite pour une mission de destruction sur Beauvais-Gisors-Persan-Beaumont, altitude 4.500 m et accompagnés de Curtiss du II/4 placés en protection au niveau superieur. Le Cne Williame nous raconte:
“ En bas, le sud de Beauvais brûlait, envoyant jusqu’à Paris un cône de fumée qui cachait le sol. Gisors brûlait aussi. Partout des incendies, moins importants mais nombreux. C’était un spectacle pénible à voir. Soudain, dans la dirction de Soissons, des éclatements de DCA attirèrent mon attention. Je découvris bientôt quinze à vingt avions de bombardement. Au dessus et sur les côtés, de nombreux Messerschmitt 110 et 109 les accompagnaient en direction du nord-ouest. Je me dirigeai vers eux. Notre protection suivait mal. Nous avions le soleil pour nous. Je réussis à nous placer derrière une patrouille de trois messerschmitt 109 qui faisaient partie d’un essemble de neuf appareilsflanquant le sud de l’expédition ennemie. Je tirai de très près, à peu près en même temps que Chalupa et Audebert, le chasseur de gauche, puis seul, celui du centre à vingt mètres. Ils partir tous les deux en vrille et en flammes. Pichon et Meunier virent le premier s’écraser à à cinq kilomètres au nord-ouest du terrain de Beauvais, tandis que sous les yeux de Pichon et Audebert, le second subissait le même sort, sensiblement au même endroit.
En voyant son chef de roth et l’autre équipier de sa patrouille prendre feu, le troisième pilote fit un léger virage à droite et m’aperçut à vingt mètre de lui. Il donna deux ou trois coup de pied, de l’air d’un monsieur qui ne sait vraiment pas ce qu’il va faire. Je lui lâchait une rafale. Il se mit en piqué accentué vers ses lignes en dégageant une grosse colonne de fumée. Chalupa, Pichon et Meunier le virent comme moi, mais personne ne put être témoin de son écrasement car déjà d’autres Messerschmitt tentaient de nous manoeuvrer. Je jettai un coup d’oeil derrière et au-dessu. Notre protection n’était plus là. Peu-être s’étaient-ils lancés eux aussi dans la bagarre et ont-ils fait du bon travail? Je ne l’ai jamais su. Je n’avais plus de munition. Il s’agissait de nous tirer de ce guêpuier. nous y parvinmes sans avoir subit d’attaques et nous posâmes à Coulommiers.”

( In “L’escadrille des Cigognes” Cne Williame. Edition Arthaud 1945)
Une deuxième mission de destruction sur Soissons-Attichy décolle en fin d’après-midi. Elle est protégée par les D520 du GC II/3. Six Stukas ont été abattus au cours de cette mission : Un par S/lt Chalupa, un par Sgt de Puybusque, un par S/Lt Chalupa, Lt Monty et Sgt de Puybusque, deux par le Cne Williame, et le sixième par Cne Williame et Lt Monty. Deux des pilotes de la patrouille simple de protection de la deuxième escadrille (SPA 103) ont été abattus: l’Adjt Streiff, le seul rescapé, a perdu de vue ses camarades de combat dans la bagarre. L’un, le Lt Monty, a été vu attaquant seul des avions ennemis: d’après le témoignage de cultivateurs, il a abattu deux ennemis avant d’être descendu à son tour; les villageois de Longpont (Aisne) l’ont enterré chez eux.(45)

GC III/2 : Lansoy obtient sa quatrième victoire sur un HS126 dans le secteur de Soissons.(10)

GC I/3 : Mission de protection de LéO 45 sur la vallée de l’Andelle. Des He111 sont attaqués mais sans résultat.
Le Sgt Touret attaque des Me110, en endommage probablement un et est obligé de dégager sous l’attaque des autres. Il se posera en panne d’essence dans un champde blé près de Ligny-Gargan.(30)

GC II/3 : Accompagnés de Morane du GC I/2 et de Bloch du II/6, 9 D520 du groupe interceptent une formation de Ju87 dans le secteur de Soissons-Attigny: 8 stuka dont 5 homologués (tombés dans la région de Vailly) sont envoyés au tapis, au prix d’un pilote légèrement blessé.(12)

GC II/6 : Mission de destruction RAS (10)

GC II/7 : retours à Avelanges puis Marey-sur-Tilles.

ECM I/16: couverture sur alerte.RAS
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 9 Juin 2006 - 19:00

9 juin 1940:
Le front est définitivement enfoncé; les unités motorisées allemandes atteignent Forges-les-Eaux.

GC I/1 : mission de destruction sur le secteur de St-Quentin conduite par le Cne Coutaud: alors que la patrouille attaquait des Me109 avec l’avantage de l’altitude, d’autres chasseurs adverses ont rapidement réussit à se placer plus haut et attaquer nos pilotes. L’avion du Caporal Novacek est abattu et le pilote saute en parachure, blessé. (9)

GC I/2 : Mission de couverture aux coups sur la région de Rethel-Attigny-Dun-sur-Meuse : deux patrouilles doubles du I/2 accompagnée d’une double du GC II/5 en protection. La patrouille double du Cne Patureau-Mirand attaque des Bf109 et en abat deux (Cne Patureau-Mirand 1 victoire et S/Lt Laurant, 1 victoire), puis le Cne Patureau-Mirand et le Lt de Villars abattent un Hs126. Les trois avions ennemis se sont écrasés près de Stonne, au sud de Sedan.(45)
Le Lt de la Bretonnière quitte le groupe pour le GC III/1 où il prendra le commandement de la deuxième escadrille.(45)

GC III/2 : mission au nord de Reims ; les chasseurs attaquent un groupe de 6 Do17.(10)

GC I/3 : En fin de matinée, douze avions de groupe engagent un combat acharné contre une “véritable nuée” de Messerschmitt 109 du II./JG 27 au dessus de La Ferté sous Jouarre. L’A/C Guillaume tire trois rafales sur un Bf109 qui plonge dans la forêt de Villers-Cotterêt. Mais il est immédiatement descendu, moteur calé par un autre Messerschmitt qui ne peut prolonger son attaque grâce au S/Lt Madon; lequel enflamme un second Me109 dont le pilote se parachute et atterri près de Guillaume. Le S/Lt Blanck abandonne un chasseur allemand fumant au ras du sol près de La Ferté-sous-Jouarre (victoire comptée probable). Puis les 109 se ressaisissent et l’avion de l’Adjt Octave est touché par une longue rafale; le pilote réussit malgré tout à rentrer. Les combats se déplacent vers le sud du département de l’Aisne. Le Cne Gérard abbat un Bf109 qui s’écrase près d’Oulchy-le-Chateau; le S/Lt Boutarel et le Lt Cabaret en abattent un autre qui s’écrase dans le même secteur, et pour finir , le Cdt Fleurquin en descend un dernier qui s’écrase près de Neully-Saint-Front. Un bémol pour cette matinée victorieuse: de nombreux Dewoitine ont besoin de sérieuses réparations au vue des dégats provoqués par les obus des Messerschmitt.
Fin d’après-midi, nouvelle mission sur le secteur Senlis-Compiègne en chasse libre. Les chasseurs aperçoivent et attaquent des Do17 et des Ju 88. Trois Do17 tomberont sous leurs coups et s’écraseront près de Béthisy-Saint-Pierre, Noyon et La-Croix-Saint-Ouen. Puis, au dessus de l’Oise, le Lt Thierry abat un 109 qui s’écrase près de Senlis, de son côté, l’A/C Guillaume parvient à se placer derrière un autre chasseur allemand et à l’abattre à courte distance près de Creil. Enfin , deux Ju87 s’écrasent près de Liancourt, victimes du S/Lt Blanck et du S/C Glauder. Après regroupement des pilotes, les D520 surprennent un Do17 dans l’extrémité ouest du département de l’Oise et sous le feu nourri des chasseurs, le bombardier semble s’écraser près de Gisors (victoire probable).(30)

GC II/3 : le groupe réclame 1 Do215 (au dessus de Breteuil) et Hs126 ( Asfeld) qui ne sont pas confirmés.(12)

Gc III/3 : le groupe est renforcé par sa 2ème escadrille qui a obtenu 21 D520 à Toulouse (il a fallu quand même cinq jours puiqu’ils sont partis le 4 juin!). Rattaché au Sous-Groupement de Chasse n°42, le III/3 décolle pour une mission de protection d’une formation de 7 Breguet693 chargée de harceler une colonne de blindés à Forge-les-Eaux. Un Bf 109 a probablement été descendu.(12)

GC II/4 : une patrouille triple des “Petits Poucets”, protégée par une autre des “Diables Rouges”, part pour une mission de destruction sur le secteur Rethel-Attigny.Attaque d’un groupe de 9 bombardiers : un appareil est descendu; Les chasseurs allemands ne se montrant pas, ceux des Diables commencent à attaquer le bombardiers. C’està ce moment que Plubeau repère des points qui basculent et prévient les pilotes français. Le S/lt Blanc est tout de suite descendu en flammes mais parvient à sauter en parachute.Le S/Lt Plubeau abat un des chasseur ennemi, et un deuxième chasseur le feinte et lui échappe. Pendant ce temps, Vinçotte et de la Fléchère en abattent un en collaboration. Paulhan s’est fait descendre et a posé son avion désemparé dans un champ. Gravement blessé, il sera évacué.
Dans l’après-midi, deuxième mission : protection d’un Potez63 sur le secteur Rethel-Le Chêne Populeux. Six avions des diables protègent le Potez et neuf des Poucets sont en patrouille haute. Enfin, tout au dessus, quinze avions du I/5 couvrent l’enssemble. Le S/Lt Plubeau s’est fait descendre par un chasseur alors qu’il attaquait un He111. Son avion en feu, il a dû se parachuter juste au dessus de la ligne de front et s’est fait blesser à la jambe par les tirs des soldats allemands et français!(3)

GC II/6 : Pas de vol.

GC II/7: le groupe quitte Marey-sur-Tille pour Ounans, un petit village au sud de Dôle. L’urgence du départ, lièe à l’avance allemande, nécessite de détruire sur place deux D520.(12)

GC II/8 : protection d’un croiseur malgré les fumées qui se dégagent de l’immense incendie des réserves de pétrole de Port-Jérôme. Puis sortie à 15h00 en protection des derniers bombardiers de la Marine qui attaquent les troupes allemandes approchant de Rouen. “Je commande la patrouille du centre, nous volons très bas et nous subissons une DCA légère terrifiante. Mon avion est déjà touché mais reste manoeuvrable. La DCA cesse brusquement et une vingtaine de Messerschmitt 109 nous tombent dessus. Dès que j’en ai un dans mon collimateur, je tire de toutes mes armes. A coup sûr, j’en ai abattu deux car il n’en reste que trois dont je ne peux me débarrasser. Mon avion n’est plus assez manoeuvrable et je me décide à sauter. Je détache ma ceinture et ouvre mon habitacle. Comme je m’apprête à passer sur le dos, je jette un dernier regard en arrière et oh! miracle, je vois mon coriace adversaire exploser.
L’adjudant Nicole, de la patrouille supérieure, a plongé et lui a fait “son affaire”.La mission est terminée et je prend le chemin du retour, retrouvant en route le lieutenant Poiré de la patrouille basse.”
(ICARE n°156 ; Colonel Dutey-Harispe)
Dutey-Harispe nous raconte aussi : “ Toujours est-il que mon avion et moi-même sommes très fatigués, quand l’adjudant Nicole , dans une passe de toute beauté, met en flammes le troisième à quelques mètres de mon empennage. Il est suivi dans son piqué par le quatrième qui l’abat à son tour. L’adjudant Nicole est porté disparu. Il a écrasé sonn avion train rentré dans les lignes ennemies et , bien que blessé sérieusement, a pu franchir la Seine en barque, en transportant avec lui deux soldats blessés; il rejoindra l’escadrille plusieurs semaines après. Lorsqu’il entrera au mess et qu’il m’apercevra, il dira simplement: “Eh bien! mon lieutenant, vous étiez plustôt mal parti!” (44)

GC II/10 : replié sur Caen-Captiquet; missions de reconnaissance.(43)
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyJeu 18 Déc 2008 - 23:32

Pourquoi s'être arrêté si soudainement mon Capitaine?
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 12 Juil 2010 - 23:20

Bonjour Mike,

Si jamais tu veux relancer ce topic, je peux te proposer ma doc en plus:
-les articles de CJE sur la chasse française (Aero Journal V.1)
-Les hors-série d'Avions n°1 et 7 (chasse française inconnue et aéronavale)
-Le hors-série d'Aérojournal sur le bombardement français
-Le hors-série du Fana n°34 sur le GC II/4
-Le hors-série d'Avions n°28 sur le GC II/4
-Le hors-série d'Air Magazine sur le GC I/145
-Le Wing Masters n°76 sur l'aéronavale
-Le ciel de guerre n°8
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyLun 23 Aoû 2010 - 12:14

Bonjour à tous

Je poste un message juste pour signaler que j'ai proposé à Mike mon aide pour continuer ce topic. Je suis actuellement en train de synthétiser ma doc.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyDim 26 Sep 2010 - 10:16

Vient de paraître de Patrick Facon aux editions Pascal Galodé Batailles dans le ciel de France Mai-Juin 1940
Un livre penible a lire pour certains mais tres instructif pour les plus jeunes,les pilotes ne sont pas en causes mais les politiques et la hiérarchie militaire. Jours après jours: la bataille de France - Page 2 08
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyJeu 4 Nov 2010 - 16:01

Petit sondage:
J'approche de la fin du travail de synthèse des informations, et donc je les mettrait en ligne dans un certain labs de temps. Je pense avoir assez d'informations pour que le travail soit presque exhaustif pour la France, la Belgique et les Pays-Bas. Pensez-vous qu'il serait mieux de recréer un topic parallèlement à celui-ci, ou de continuer à la suite?
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Gretsch
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyJeu 4 Nov 2010 - 17:19

Tout dépend de la teneur de ton travail par rapport à celui de Mike... J'estime pour ma part qu'il vaut mieux ne pas disperser les infos sur un même sujet, mais je te suggère de demander à Mike lui-même ce qu'il en pense.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyJeu 4 Nov 2010 - 20:45

Pour être le plus explicite possible, voila un aperçu du travail, en sachant qu'il me reste 3 monographies, les Icare, et quelques témoignages à explorer..... J'ai envie d'être le plus exhaustif possible:
http://rapidshare.com/files/428900199/Jour_apr__s_Jour.doc
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 5 Nov 2010 - 21:37

Salut,
Vu que Fanavman a encore mieux traité le sujet que moi, je ne peux rien dire et il doit rester libre de son choix.
Perso, je resterai sur le même topic...sauf que le visiteur devra se taper mon travail puis retourner au 10 mai et recommencer avec Fanav...
Finalement, je ne sais que dire.
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MessageSujet: Re: Jours après jours: la bataille de France   Jours après jours: la bataille de France - Page 2 EmptyVen 5 Nov 2010 - 23:17

Personnellement, je serais pour refaire un nouveau topic, mais ça me gênerait de devoir supprimer le présent topic, car Mike et Manfred y avez passé du temps....
Je pense que le plus simple serait de demander à Alban son point de vue, afin qu'il ne soit pas embêté dans la gestion du forum....
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