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 16 juin 1940

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fanavman
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fanavman


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16 juin 1940 Empty
MessageSujet: 16 juin 1940   16 juin 1940 EmptyMar 19 Fév 2013 - 1:59

16-juin-40 (Victoires : 5 sûres, Pertes : 8)


GC I/1 (les Vignots – MB. 152) :
Une mission de protection des ponts de la Loire dans le secteur de Gien est effectuée le matin par la 1ère escadrille, RAS.
L’après-midi, la patrouille du Lnt Michel, en mission similaire, attaque 6 He 111 qui profitent des nuages pour s’échapper. Un appareil ne rentre pas, son sort reste inconnu.

GC II/1 (Clermont-Aulnat – MB. 152) :
Une patrouille double (A/C Croq, C/C Brzeski, C/C Turzanski, S/L Fontaine et A/C Richardin) est envoyée en mission de destruction sur le secteur Avallon-Clamecy. Des camions, apperçus, sont mitraillés par l’A/C Richardin.
Dans l’après-midi, repli sur Valensole.

GC I/2 (Châlon-sur-Saône – MS. 406) :
Dans la matinée, une mission de reconaissance est effectuée sur Langres-Dijon par le Cne Sarrault, protégé par le Sgt Meunier et de Puybusque. La mission se déroule sans incidents.
A 12h, le Cne Williame, le S/L Husson et le Sgt Meunier décollent pour une reconaissance d’éléments ennemis sur les axes Dijon-Langres, Langres-Gray et Gray-Auxonne, avec la précision : « Interdiction d’attaquer » (à quoi servent les armes de bord dans ce cas ?). Williame nous raconte le déroulement de cette mission : « Sur la route Dijon-Langres, nous ne vîmes rien. A part, de loin en loin, une voiture arrêtée sur le bas-côté, la voie était absolument déserte.
Nous arrivions à une dizaine de kilomètres au sud de la route Langres-Gray et j’y devinais déjà une forte activité. Il y avait de petits éclatements autour de moi. Weber et Husson s’étaient un peu écartés et ce dernier me dit plus tard que j’étais passé en plein dans une gerbe de balles traçantes. Commes mes instruments étaient normaux, je continuai ma reconaissance.
De Langres vers Gray, une file ininterrompue de camions se suivaient à touche-touche. En arrivant à Gray, ils remontaient vers le nord par la rive ouest de la Saône. Les ponts de la ville étaient détruits. Par la rive est, des auto-mitrailleuses arrivaient du nord avec la croix gammée sur leur dos gris. Les routes partant de Gray vers l’est étaient vides.
Entre cette ville et Auxonne, des automitrailleuses descendaient vers le sud par la rive ouest. Dans un champ, il y avait un parc de 200 voitures environ, très serrées. Beaucoup d’entre elles semblaient être des camions-citernes. 2 fois, la Flak légère nous prit à partie à une quizaine de Km au nord d’Auxonne.
Jusqu’à mi-chemin entre Gray et cette ville, les ponts étaient détruits, mais ensuite ils étaient intacts. Puis, sur les routes allant vers le sud, c’était le vide sur 20 Km environ.
Alors commençait le sinitre exode des bicyclettes, des camions, des voitures de tourisme et même des piétons. Aucune troupe pour endiguer le flot montant de l’envahisseur. Je pleurais dans mon zinc. (…)
A Châlons, je vis que j’avais reçu une balle dans le plan. Ce n’était pas grave. (…)
La conséquence de cette reconaissance fut l’ordre de nous replier sur Saint-Symphorien-d’Ozon, près de Lyon.
».

GC II/2 (Feurs - ?) :
En début d’après-midi, un appareil effectue une mission de reconaissance sur l’axe Neufchâteau-Metz. Au retour, le Lt Boissel en profite pour attaquer une colonne à Chalindrey sur la route Langres-Dijon, mais il est abattu mortellement en flammes par la Flak.

GC I/3 (Châteauroux-la-Champenoise – D. 520) :
Les S/L de Salaberry et Salva effectuent une mission de reconaissance, escortés par le Lnt Cabaret, sur Clamecy-Cosne-La Charité sur Loire. Ils attaquent les blindés sur la route de Charité-sur-Loire – Nevers, mais le S/L Salva est descendu en flammes par la Flak près de la Charité-sur-Loire. Il atterit train rentré, mais il est indemme.
Le groupe se replie ensuite. Lors de ce repli, 7 appareils effectuent une mission de couverture aux coups au-dessus d’Orléans. Ils aperçoivent un groupe d’une cinquantaine de He 111 et Do 17 :
-Le S/L Madon abat un He 111 (probable, car si un moteur a été vu arrêté, personne n’a pu constater la chute du bombardier)
-le cptne Gérard abat un Ju 88 (sûr)
-l’adj-chef Boileau doit sauter car il a été abattu en flammes par un Bf 110.

GC II/3 (Chablis – D. 520) :
Le groupe obtient deux victoires : un He 111 sûr et un probable. Repli du groupe.

GC III/3 (Grand Mazellay puis Perpignan – D. 520 et MS. 406) :
« A 12h55, les 7 D. 520 disponibles décollent du Grand Mazellay pour une mission de destruction générale sur le triangle Auxerre-Tonerre-Avallon. Nous survolons le terrain d’Auxerre. 2 avions français y font leur plein. Direction Tonerre. Avant Chablis, un Hs 126 (…) est salué au passage et va terminer sa carrière en se plantant sur un pommier. [Il est homologué aux Cptne Duval, Lnt de Chezelles, adj-chef Leblanc, adj Kunzel, Sgt Hurtin, Le Nigen et Keprt].
Rien d’autre en vue. Tonerre-Avallon-Auxerre. Il est 14h passées, il va bientôt falloir songer à rentrer. Nous sommes presque en rase-mottes à 3 ou 4 km au sud du terrain d’Auxerre. Soudain, par la radio, Le Niguen annonce : « Des Fritz sur le terrain… ». C’est incroyable ! Une heure plus tôt, le terrain était occupé par des Français ! Et poutrant, oui : un Hs 126 décolle et est abattu, 3 autres au sol sont mitraillés et mis en feu. [Il est homologué à Duval, de Chezelles, Leblanc, Hurtin et Le Nigen]. C’est fini…ou presque.
Du côté de Clamecy, sur le chemin du retour, une unité blindée allemande opère comme un bulldozer : elle colle à une colonne de réfugiés qui de proche en proche se disperse de chaque côté de la route. Une passe, 2 passes, ca pétarade dans tous les coins.
On rentre, il faut rendre compte et remettre ça tout de suite. Mais non, l’ordre vient d’arriver au GC III/3 : départ immédiat pour Perpignan.
».

GC I/4 ( ? - ?):
Repli sur Châteauroux.

GC II/4 (Dun-sur-Auron – Curtiss H-75) :
Le Cdt Borne part à 12h30, seul, effectuer une mission de reconnaissance d’engins blindés dans la région de Chatillon-sur-Seine. Mais le Cdt ne rentre pas, victime d’un combat avec 3 Bf 109 au-dessus d’Avalon (il semble qu’il ait été victime des balles de mitrailleuses à la tête et à la poitrine).
Dans l’après-midi arrive l’ordre de repli vers l’Afrique du Nord, repli qui commencera le jour suivant.

GC I/5 (Subdray-Bourges – Curtiss H-75) :
Une patrouille, menée par Lefol, part en mission de destruction dans la region Auxerre-Avallon. Lefol abat un Hs 126, dernière victoire du groupe. En fin de journée, le groupe se replie sur Chambarrand.

GC II/5 ( ? - ) :
Repli sur Saint-Symphorien-d’Ozon. Le groupe effectue ensuite une mission de couverture sur Châlons, au cours de laquelle il abat un Ju 88 (probable).

GC I/6 (Vichy – MS. 406) :
En début d’après-midi, 8 Morane effectuent une mission de couverture aux coups dans le secteur de Cosnes sur Loire. Les S/Lts Demoulin et Janis abattent un Do 17 (probable).

GC II/6 (Avord – MS. 406) :
Repli sur Avignon. Le groupe effectue des missions de destruction générale.

GC I/8 (Châteauroux - ?) :
Le groupe couvre les ponts sur la Loire. Un pilote effectue une reconaissance syr Vierzon-Tours-Châteauroux. Il parvient à revenir.

GC II/9 ( ? - ?) :
Repli sur Ussel. Pendant le voyage, le Cne Delfino doit se poser en campagne, tandis que le Sgt Duboz doit faire de même, moteur en feu.

GC II/10 ( ? – MB. 152) :
Quelques missions de reconaissance sont effectuées, les avions rentrent troués.

GC I/145 (Châteauroux – CR. 714) :
2 décollages sur alerte, sans résultat comme la veille.

ECMJ I/16 (La Rochelle – Potez 631) :
Un He 111 est enguagé près de La Rochelle.

Patrouille de défense de l’usine de Bourges (Bourges – MS. 406 et Curtiss H-75) :
Décollage sur alerte de la patrouille, suite au signalement d’un Do 17 de reconnaissance. Komsinski décolle seul, et l’intercepte à 3000m. Mais après quelques rafales, le gibier réussit à s’échapper dans les nuages.
Le S/Lt Wesolowski est quant à lui à 40 km plus au nord, en mission de reconnaissance, où il se fait tirer dessus par la DCA, sans doute française.

Patrouille DAT de Tours (Tours – MB 151) :
L’A/C Bastien remporte la première victoire du groupe, un Ju 88 au-dessus de St Pierre des Corps.

GB I/12 ( ? - ?) :
Un LeO 451, décolle dans l’après-midi pour retarder les avant-gardes allemandes, à Paray-le-Monial ; mais le chef de bord (l’A/C Gobeau) préfère ne pas attaquer car les colonnes allemandes sont à côté des colonnes de réfugiés.

GB II/23 (Tours – LeO 451) :
Repli sur Bordeaux-Mérignac.

GB I/21, II/21 (Bergerac – MB 210 et Amiot 351/354) :
Mouvement sur Agen.

GB I/38 et II/38 (Feurs - ?) :
Repli sur Avignon-Pujaut.

GB I/61 ( ?- ?) :
6 Martin bombardent l’hydrobase de Cagliari (Sardaigne).

GBA II/35 ( ? – Br. 691) :
Lors du repli de 7 appareils vers Bourgneuf, un appareil s’écrase à l’aterissage. L’équipage (Lnt Antoine, Adj-chef Todoli et Sgt Thonin) est tué.

GBA I/54 (Châteauroux – Br. 693) :
5 appareils décollent dans l’après-midi pour effectuer la dernière mission du groupe.

GAR I/35 ( ? – Potez 63.11) :
Un appareil décolle à 19h pour une mission de reconaissance en vol rasant sur la zone Montargis-Joigny-Sens. Il est abattu par 27 Bf 109. L’observateur (S/L Toni) et le pilote (S/L Allaire) sont indemmes, mais le mitrailleur (Sgt Ployé) est tué.

GAR II/36 ( ? – Bloch 174) :
Un appareil effectue une mission de reconaissance sur le secteur Neufchâteau-Metz-Sarre Union-Mulhouse. Il effectue alors l’une des plus longues missions de la bataille de France (3h30), si bien que le capitaine d’escadrille pensait que l’équipage (Lt Henon, Lt Derville et Sgt-chef Lévêque) s’était perdu.

GAR I/61 (Youks-les-bains, Algérie – Martin 167) :
Le groupe, avec 6 Glenn, participe au bombardement de Cagliari, en Sardaigne. Il détruit 6 Cant Z501, et en endommage d’autres. Le 85ème Gruppo, qui stationne sur la base, sera bloqué ainsi par ce bombardement jusqu’à la fin de la campagne.

GAO 502 ( ? – Potez 63.11) :
Un appareil décolle à 9h45 pour une reconaissance et attaque au sol d’éléments ennemis. Il est abattu en flammes par la Flak. L’observateur (S/L Balbiano), le pilote (Sgt-chef Bizet) sont tués, le mitrailleur (Sgt Nass), gravement blessé, est fait prisonnier.
A 10h30, un autre appareil décolle. Il subit le même sort et, moteurs touchés, atterit une roue sortie sur deux. Son équipage (Lt de Kerautem observateur, Sgt-chef Hourcade pilote et Sgt Navers mitrailleur) est indemme.

GAO 510 ( ? – Potez 63.11) :
Un appareil décolle à 6h30 pour effectuer une mission de reconaissance à vue au sud de Paris. Il est abattu par la Flak. L’observateur (Lnt Roulland) et le mitrailleur (Caporal Bonnet) sont portés disparus, tandis que le pilote (Adj-chef Girard) est fait prisonnier.

GAO 3/551 ( ? – Potez 63.11) :
Le groupe perd 2 de ses appareils, abattus.

F1C (Rochefort – D. 520) :
Jean Graignic se souvient :
« Dès le 16 juin, 20 Dewoitine de la F1C sont rassemblés sur le terrain de Rochefort, les armes sont réglées et approvisionnées. Les patrouilles reprennent. Mais il est déjà trop tard, c’est la débâcle. ».

10E (Oran-la-Senia – Farman ?) :
L’E. 2 « L’Arcturus » bombarde Rossognano, en Italie.
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