l'Institut Géographique National achète son lot de quatre premier B-17, immatriculés de F-BEEA à F-BEED, quelques mois plus tard, le F-BEEB est accidenté en afrique, les B-17 sont alors dans un état neuf, ils ne comptent qu'une dizaie d'heures de vol, vendu 15000 dollars de l'époque avec en prime quatre moteur de rechange par avion. Au final l'IGN mettra en oeuvre pas moins de 14 avions, à l'apogée de l'emploi du B-17 en France il y a 11 B-17 en service simultané plus un en réserve, A partir des année 1950 le manque de pièces de rechange va pousser les mécaniciens à s'acharner à les garder en service, La F-BEEA première forteresse Volante est conservée avec entêtement en service actif continu jusqu'a son accident en 1989 (l'avion compte alors 10.000 heures de vol) l'avion était en service continu depuis 1945, il est perdu à la suite d'un concours malheureux de circonstance, mais pas la moindre panne mécanique.
Aujourd'hui la seconde coqueluche de l'IGN, la F-AZDX est en service continu depuis 1945, dépasse largement les 10.000 heures de vol, l'ironie de l'histoire, car il y en a bien une, c'est que le B-17 fut mis en service à titre temporaire en 1947, personne n'osait imaginer qu'un B-17 dépasserait les 10.000 heures de vol, l'avion ayant une durée de vie estimée à 8.000 heure en condition de paix.
Sans pour autant oublier les naviguants, je tiens à rendre hommage aux équipes au sol de mécanos, de drôles de Chibannes (comme ils se définissent eux même) qui ont maintenus ces avion en services dans des condition techniques terribles, à l'aide de pas mal de malice et d'ingéniosité
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