En fait, les techniques variaient en fonction de l'appareil que l'on pilotait.
Par exemple; un combat entre un MS406 et un Me 109 se déroulait souvent de la façon suivante:
Un 109, placé plus haut piquait sur le 406, le tirait si possible par surprise et remontait à toute allure pour se mettre hors de portée. Le pilote du 406 esquivait en envoyant un grand coup de palonnier, quitte à se mettre en vrille, et laissait passer le 109 emporté par sa vitesse.
A l'inverse, si c'était le 406 qui attaquait, le 109 partait en piqué et distançait rapidement le 406.
Apparemment, selon mes lectures de témoignages, il n'y avait pas de techniques "officielles" au niveau individuel; une tête montée sur roulement à bille et une bonne connaissance de son appareil et des voltiges permises par celui-ci, un grand respect des consignes de vol en groupe, et un peu de chance étaient les vrais gages de survie.