Et ça tourne !

oui l'avais deja vu celui la ... fallait vraiment pas glisser de son perchoir

Pas étonnant que cela n'a pas marché...une broyeuse ce truc...

Alors il y a cet autre truc qui démocratisera peut-être le marché de l'hélico. Je me dis que ça marchera peut-être. Après tout, la voiture a elle aussi commencé avec la bicyclette.
http://www.airscooter.com/index.html

Au moins on est sur de ne pas oublier d'éteindre le moteur en sortant (ou on le fait pas de fois).

Plus sérieusement, l'hélico citroën ( dont je ne connait pas le nom) est magnifique.
Etait-ce lui qui avait un moteur rotatif ?

Hum... Je ne sais pas. Mais je trouve qu'il a toute l'allure du Robinson. Comme je connais Citroën ( J'ai eu 2 DS 21 par le passé), il y avait sûrement plein de particularités.
Toxedo

et oui Citroen c'est l'inovation dans tous les domaines!
(ça rime en plus)

En tout cas, le mec sur le hachoir echelle 1 a pas l'air si heureux que ça de tester l'engin....

senoufo a écrit:

En tout cas, le mec sur le hachoir echelle 1 a pas l'air si heureux que ça de tester l'engin....

Le Hachoir à viande est un DH-4 « Helivector ».

"La firme De Lackner fut la première à proposer une plate-forme volante : le DH-4 « Helivector ». Après quelques modifications, il fut renommé le HZ-1 « Aerocycle ». L’« Aerocycle » fit son premier vol en janvier 1955. Il pouvait emporter 135 kg, pilote compris, sur une distance de 240 kilomètres, et il pouvait atteindre une vitesse maximale de 105 km/h. Il fallait certainement plus de courage que d’habileté au pilote pour se tenir debout au-dessus des deux immenses hélices contrarotatives de 4,60 mètres de diamètre. Le pilotage de ces engins était très simple : la poignée des gaz, placée comme sur une moto, contrôlait la vitesse et l’altitude. La propulsion était assurée par un moteur de bateau Mercury à quatre cylindres de 43 ch. Le pilote dirigeait son appareil en se penchant tout simplement dans la direction où il voulait aller. Des sacs gonflés d’air assuraient un atterrissage en douceur."

Remarque, sans rire, avec une grille de protection tout autour comme les ventilo, et ça fait un truc génial !

Eh bien voila ton idée mise en application :

"Hiller fut le second constructeur à proposer une plate-forme volante, mais au lieu de laisser les rotors à l’air libre, il les enferma dans un carénage circulaire, ce qui était beaucoup plus efficace sur le plan de l’aérodynamique et de la sécurité. La propulsion était assurée par deux moteurs deux temps Nelson H-59. Les commandes de vol étaient semblables à celles du HZ-1 « Aerocycle ». Cette machine, dénommée VZ-1 « Pawnee », était très facile à manier. Aussi, L’USAF décida-t-elle de la tester comme plate-forme de tir. Les résultats de ces essais furent décevants car, chaque fois que le pilote faisait le moindre mouvement, le centre de gravité bougeait et l’appareil se déplaçait. De plus, la position du tireur était fort inconfortable : il devenait ainsi une cible très facile.
Si l’idée de la plate-forme de tir fut rapidement abandonnée, l’appareil pouvait se révéler efficace dans un autre rôle : améliorer la mobilité d’une petite troupe de fantassins. Sur trois prototypes fabriqués, au moins un a survécu, et on ne sait que peu de choses sur cette machine qui s'est surtout illustrée dans les journaux de vulgarisation scientifique des années 50. Une variante civile nommée « Easy Cab » fut envisagée par Hiller qui avait effectivement l'intention de commercialiser sa plate-forme comme hélicoptère individuel. Cette idée ne fut pas développée davantage."

Merci Tex !
Mais en dehors de l'Armée, j'aimerais bien aller faire mes courses là dessus !

Citation :

Le pilote dirigeait son appareil en se penchant tout simplement dans la direction où il voulait aller.

ben moi à 100 km/h j'essairais pas de me pencher sur cette bete là.

Citation :

Sur trois prototypes fabriqués, au moins un a survécu

en lisant la première fois cette phrase j'ai compris "pilotes" à la place de "prototypes fabriqué" à mon avis je devais encore penser au DH-4 Helivector alias le Hacheur à viande.

Je viens de me taper 22 heures de vol pour ramener de Californie mon nouvel hélicoptère. Toute une expérience, plaisante, à part la vague de froid qui régnait sur les Etats-Unis.
Toxedo

C'est sympa ça, c'est quoi ton hélico ?

on peut avoir une 'tite photo ??

Hello Toxedo !

Quel a été ton plan de vol ? (Dans quelles villes tu as ravitaillé ?)

Altitude moyenne de vol ?

Tu as dormi dans quelle ville (si tu as dormi... ) ?

Voici déjà la photo à mon arrivée à la maison

J'étais allé là-bas, chez Robinson, en Californie avec un ami pilote. Nous avons suivi pendant 4 jours le "Safety Course". C'est un cours que monsieur Franck Robinson, le créateur du R22 et du R44, exige que l'on suive avant de prendre possession d'un hélicoptère à partir de la base de Torence. Peu importe le nombre d'heures déjà accumulées, faut suivre le cours. Dans mon cas, j'en suis rendu à 1800 heures de vol sur hélico et à peu près la même chose sur hydravion, quoique je n'ai plus piloté d'avion ou d'hydravion depuis un bon bout de temps.

Donc, nous avons décollé de Torence jeudi de la semaine dernière, vers midi. Il devait faire autour de 14 degrés à L.A. Ce qui est assez inhabituel. On a traversé la ville qui n'en fini plus, et à l'est, toute la portion de territoire ravagé par le feu il y a 2 ans. Puis on est entré dans le désert aride, et de 100 pieds d'altitude du terrain en ville, on est rapidement passé à 8000 pieds pendant un sacré bout de temps. Magnifique, mais désertique, désolant. Ça ressemblait aux Torngat, pas d'eau pas de neige. Mais il a commencé à faire froid tout suite, une température en dessous du point de congélation qui n'a cessé de baisser tout le temps à mesure qu'on continuait vers le Nord-Est sur un cap 060. Le soir venu, nous étions rendus au milieu de nulle part, un endroit qui s'appelait Snowflake, à 6000 pieds d'altitude. Malgré le nom évocateur, il n'y avait pas un grain de neige cependant. On y a couché dans un petit hôtel. Le lendemain, on a redémarré et volé au dessus de tous les déserts jusqu'au coucher du soleil, jusquà Ottawa (Kensas ) (Je vous le souligne, parce que quand j'ai dit a ma blonde le soir au téléphone, que j'étais rendu a Ottawa, elle a fait un sacré saut; Ottawa est aussi le nom de la capitale nationale du Canada) Mais au petit aéroport d'Ottawa, tout était fermé, il faisait -16°. J'ai failli perdre les oreilles en courant d'un bord et de l'autre de l'aéroport à pied. On ne pouvait plus utiliser l'hélicoptère, pas assez d'essence.... On a fini par avoir un taxi, le seul de la place et on s'est rendu à l'hotel en grelottant méchamment. Le lendemain, faisait -19, on avait pas d'essence, et l'hélico dehors était impossible à faire démarrer par ce froid (-29 avec le facteur vent, j'sais bien que le moteur le sais pas, mais moi je l'oublierai jamais). On était dans la schnoutte ! On a fini par trouver le gars de l'aéroport et un employé de Dodson Aviation (qui refait des gros avions à cet endroit). On a réchauffé le R44 à l'intérieur de leur hangar et on est reparti, avec 2 heures de retard sur notre horaire. Quelques arrêts plus tard, on croyait bien pouvoir rentrer de nuit à Dorval (Montréal), mais vers 7 heures PM, on tombe dans une tempête de neige. Visibilité pas bonne du tout provoquée par des averses de neiges en raffales sur le bord du lac Erié. On a donc passé la nuit là, et remisé l'hélico en hangar (150$ US ). Le lendemain, redépart, météo marginale dans la neige, visibilité de pas bonne à très pas bonne, puis à nouveau le soleil jusqu'à Dorval à 12:30 PM. Fiou ! (22 heures de vol) environ 9 arrêts pour faire le plein. 1200 dollars d'essence (environ 0.6 Euros du litre en moyenne) 3 couchers à l'hôtel. On a traversé La Californie, l'Arizona, Le Nouveau-Mexique, Le Texas, l'Oklahoma, un bout d'Arkansas, Le Missouri, l'Illinois, l'Indiana, l'Ohio, la Pennsylvanie, l'état de New-York, Un petit bout d'Ontario Canada, et finalement, nous sommes arrivés à Montréal, Qc.

À noter, le très grand nombre d'aéroports aux Etats-Unis. Il y en a un tous les 25-50 kilomètres, même dans le désert. Ils ont tous de l'essence, mais parfois, il n'y a personne. On appelle le numéro de tél. sur la pompe, et quelqu'un apparait. Le cellulaire fonctionne partout aussi.

Une belle expérience, sauf gastronomiquement. Me souviens pas d'avoir jamais aussi mal mangé.
Bilan, je suis bien content, et j'ai perdu sûrement quelques livres. Cette nouvelle machine fonctionne merveilleusement, et l'hydraulique est une bénédiction du ciel.

Sur la photo, vous voyez la machine en blanc. Dès le lendemain de mon arrivée, je l'ai envoyée à la peinture. Elle ressemblera à la précédente que j'ai vendu en novembre dernier. Même les lettres d'identification se ressembleront. C-GQBB J'en suis maintenant à l'étape de l'importation et de la canadianisation. Il faut que le ministère des Transports Canadiens prenne sont droit de "cuissage", et passe dessus avant que j'ai le droit de reprendre l'air avec.
Voilà, vous savez tout.
Toxedo

Et ben c'est bien sympa tout ça, ça coûte combien un engin comme celui-là ?

Avec le minimum, tableau de bord 7 trous, instrumentation vol de nuit, +importation, 320,000 USD. Faites la conversion Euro vous-même. Je sais plus où vous en êtes avec votre monnaie.
Tox

Dès que mon copain aura fait une copie des nombreuses photos, je vous en montrerai quelques unes.
Tox

Cool merci pour la première photo !!! c'est ton 'tit cadeau d'anniversaire ????????

JOYEUX ANNIVERSAIRE TOXEDO !!!!

Cassandre a écrit:

Cool merci pour la première photo !!! c'est ton 'tit cadeau d'anniversaire ????????

JOYEUX ANNIVERSAIRE TOXEDO !!!!

Comme qui dirait !!!
Merci pour les voeux
Toxedo

Merci pour toutes ces précisions, Toxedo... Ca doit être très sympa à vivre...

Passons aux questions :

- pourquoi faire repeindre l'engin ?

- pourquoi ne pas avoir fait faire la peinture chez Robinson ?

Le prix du carburant laisse rêveur...